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Grand rassemblement qui se tient à une époque fixe pour commémorer les vertus d'un saint bienfaiteur des temps lointains. Le mot Moussem a le pouvoir de faire naître dans nos mémoires des images de chevauchées et d'agapes sous la tente, de danses folkloriques et de foules multicolores.
Le Moussem signifie bien cela, mais quelque chose de bien plus difficile dont l'énigme entoure et hante le sanctuaire du saint , ayant marqué le cours de l'histoire par ses actions bénéfiques au profit des citoyens d'une région bien déterminée.
Le Moussem comble aussi les aspirations de ceux qui viennent rompre la monotonie des jours et leur procure un moment de détente après avoir durement œuvré pendant presque une année tout en leur permettant des rencontres avec des notables des tribus avoisinantes ou éloignées du lieu du culte du moussem, d'une part, et d'entreprendre des échanges d'idées culturelles, économiques ou sociales d'autre part. Chaque moussem a son originalité, son charme et ses caractéristiques socio-économiques.
Le Moussem de Moulay Bouazza est considéré parmi les plus grands moussems du Royaume. De son vrai nom “Abou Yaâza” ce Saint, berbère et analphabète, armé d'une foi ferme et impressionnante et n'a pour connaissances intellectuelles que le minimum que tout musulman croyant doit savoir, est issu d'une famille pauvre qui vit de la pratique de l'élevage dans la tribu de Haskoura (région d'Ouarzazate), où il est né en l'an 442 de l'Hégire.
Ce Saint qui a vécu au XIIème siècle du temps d'Ibn Rochd et d'Ibn Tofaïl, adepte des vertus du soufisme, basé sur l'amour de la solitude, la crainte de Dieu, aux principes de la piété, à la méditation et aux mortifications, a joué les premiers rôles dans la protection de la nature et des animaux sauvages.
Son sanctuaire, tout immaculé en blanc est construit sur une grande et large falaise panoramique dominant le village tout entier qui porte le nom de Moulay Bouazza, comprend une mosquée dont l'édification remonte au temps du règne du Sultan Moulay Rachid et la coupole fut construite sur ordre du Sultan Moulay Ismaïl.
Un mur enferme le sanctuaire où émerge la coupole en plein milieu qui donne l'accès à l'intérieur par une grande porte menant sous une “koubba“, très spacieuse, soigneusement entretenue et bordée d'ocre multicolore.
La tenue de cette importante manifestation socio-religieuse est organisée durant la période allant du 15 mars au 15 juin de chaque année et où plusieurs pèlerins venant des différentes régions du Royaume, telles que la Chaouia, les Smaâla, les Doukala, le Souss, les tribus du Nord et de l'Oriental ainsi que celles des provinces sahariennes, se rendent au sanctuaire, selon les jours choisis, afin d'accomplir leurs dévotions annuelles. Par la même occasion, des commerçants de toutes sortes de marchandises et des produits alimentaires, fidèles à de pareils rendez-vous, s'installent sous des tentes à travers presque toutes les places et ruelles de la petite bourgade de Moulay Bouazza,pour approvisionner les visiteurs en produits de premières nécessité.
Chaque jour, et selon un calendrier préparé mutuellement entre les tribus visiteuses composées de plusieurs confréries religieuses, dont notamment les Hmadcha, les Aïssaoua ou les Darkaoua, forment un grand cortège à travers les principales artères de la localité de Moulay Bouazza, sous les vibrations rapides des fanfares, de trompettes et de tambourins. Une fois devant le sanctuaire, la tribu procède à l'immolation d'un taureau ou d'un mouton offert pour la circonstance au mausolée, suivie par la lecture de versets du Coran et des dogmes du Prophète.
Des verres de thé, des amendes et des crèpes sont par la suite offerts par les chorfas Bouazaouine, aux représentants de la tribu visiteuse, en signe d'hospitalité.
Une fois la partie religieuse est achevée, les visiteurs passent le reste de la journée entre les réjouissances profanes, par l'achat de souvenirs qui seront offerts aux enfants et aux épouses, lors de leur retour dans le douar ou la localité d'origine. Grandiose et merveilleux spectacle, unique en son genre, tel est le célèbre moussem du Saint Moulay Bouazza.
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Le moussem de Moulay Bouazza figure parmi les plus grands moussems organisés dans le Royaume. De son vrai nom “Abou Yaâza “, ce saint berbère et analphabète, armé d'une foi profonde, n'avait pour connaissances intellectuelles que le minimum que tout musulman devait savoir. Issu d'une modeste famille d'éleveurs qui vivait dans la tribu de Haskoura (région d'Ouarzazate), Moulay Bouazza est né en l'an 442 de l'Hégire.
Ayant vécu au XIIe siècle, à l'époque de Ibn Rochd et Ibn Tofaïl, ce saint, adepte du soufisme, basé sur les principes de la piété et la méditation, était l'un des précurseurs dans le domaine de la protection de la nature.
Le Moussem signifie bien cela, mais quelque chose de bien plus difficile dont l'énigme entoure et hante le sanctuaire du saint , ayant marqué le cours de l'histoire par ses actions bénéfiques au profit des citoyens d'une région bien déterminée.
Le Moussem comble aussi les aspirations de ceux qui viennent rompre la monotonie des jours et leur procure un moment de détente après avoir durement œuvré pendant presque une année tout en leur permettant des rencontres avec des notables des tribus avoisinantes ou éloignées du lieu du culte du moussem, d'une part, et d'entreprendre des échanges d'idées culturelles, économiques ou sociales d'autre part. Chaque moussem a son originalité, son charme et ses caractéristiques socio-économiques.
Le Moussem de Moulay Bouazza est considéré parmi les plus grands moussems du Royaume. De son vrai nom “Abou Yaâza” ce Saint, berbère et analphabète, armé d'une foi ferme et impressionnante et n'a pour connaissances intellectuelles que le minimum que tout musulman croyant doit savoir, est issu d'une famille pauvre qui vit de la pratique de l'élevage dans la tribu de Haskoura (région d'Ouarzazate), où il est né en l'an 442 de l'Hégire.
Ce Saint qui a vécu au XIIème siècle du temps d'Ibn Rochd et d'Ibn Tofaïl, adepte des vertus du soufisme, basé sur l'amour de la solitude, la crainte de Dieu, aux principes de la piété, à la méditation et aux mortifications, a joué les premiers rôles dans la protection de la nature et des animaux sauvages.
Son sanctuaire, tout immaculé en blanc est construit sur une grande et large falaise panoramique dominant le village tout entier qui porte le nom de Moulay Bouazza, comprend une mosquée dont l'édification remonte au temps du règne du Sultan Moulay Rachid et la coupole fut construite sur ordre du Sultan Moulay Ismaïl.
Un mur enferme le sanctuaire où émerge la coupole en plein milieu qui donne l'accès à l'intérieur par une grande porte menant sous une “koubba“, très spacieuse, soigneusement entretenue et bordée d'ocre multicolore.
La tenue de cette importante manifestation socio-religieuse est organisée durant la période allant du 15 mars au 15 juin de chaque année et où plusieurs pèlerins venant des différentes régions du Royaume, telles que la Chaouia, les Smaâla, les Doukala, le Souss, les tribus du Nord et de l'Oriental ainsi que celles des provinces sahariennes, se rendent au sanctuaire, selon les jours choisis, afin d'accomplir leurs dévotions annuelles. Par la même occasion, des commerçants de toutes sortes de marchandises et des produits alimentaires, fidèles à de pareils rendez-vous, s'installent sous des tentes à travers presque toutes les places et ruelles de la petite bourgade de Moulay Bouazza,pour approvisionner les visiteurs en produits de premières nécessité.
Chaque jour, et selon un calendrier préparé mutuellement entre les tribus visiteuses composées de plusieurs confréries religieuses, dont notamment les Hmadcha, les Aïssaoua ou les Darkaoua, forment un grand cortège à travers les principales artères de la localité de Moulay Bouazza, sous les vibrations rapides des fanfares, de trompettes et de tambourins. Une fois devant le sanctuaire, la tribu procède à l'immolation d'un taureau ou d'un mouton offert pour la circonstance au mausolée, suivie par la lecture de versets du Coran et des dogmes du Prophète.
Des verres de thé, des amendes et des crèpes sont par la suite offerts par les chorfas Bouazaouine, aux représentants de la tribu visiteuse, en signe d'hospitalité.
Une fois la partie religieuse est achevée, les visiteurs passent le reste de la journée entre les réjouissances profanes, par l'achat de souvenirs qui seront offerts aux enfants et aux épouses, lors de leur retour dans le douar ou la localité d'origine. Grandiose et merveilleux spectacle, unique en son genre, tel est le célèbre moussem du Saint Moulay Bouazza.
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Le saint analphabète
Situé au cœur du pays zayane, Moulay Bouazza est un gros village à flanc de colline, près du tombeau du saint personnage qui porte le même nom. La mosquée et le tombeau, reconstruits en 1691 par Moulay Ismaïl, attirent chaque année plusieurs dizaines de milliers de pèlerins.Le moussem de Moulay Bouazza figure parmi les plus grands moussems organisés dans le Royaume. De son vrai nom “Abou Yaâza “, ce saint berbère et analphabète, armé d'une foi profonde, n'avait pour connaissances intellectuelles que le minimum que tout musulman devait savoir. Issu d'une modeste famille d'éleveurs qui vivait dans la tribu de Haskoura (région d'Ouarzazate), Moulay Bouazza est né en l'an 442 de l'Hégire.
Ayant vécu au XIIe siècle, à l'époque de Ibn Rochd et Ibn Tofaïl, ce saint, adepte du soufisme, basé sur les principes de la piété et la méditation, était l'un des précurseurs dans le domaine de la protection de la nature.
