Le leader du mouvement palestinien Hamas Khaled Mechaal a qualifié de «déclaration de guerre» le plan du Premier ministre israélien par intérim Ehud Olmert selon lequel Israel fixera ses frontières définitives d'ici à 2010.
Dans un entretien, M. Mechaal a affirmé que le plan de «désengagement unilatéral israélien des territoires palestiniens», proposé par M. Olmert, était «une déclaration de guerre contre le peuple palestinien».
«Il ne s'agit pas d'un plan de paix, mais d'une déclaration de guerre qui permettra à Israël de rester dans une grande partie de la Cisjordanie, de maintenir le mur et les colonies, de refuser toute concession sur Al-Qods est et de rejeter le droit de retour des Palestiniens», a dit M. Mechaal, interrogé à son domicile du quartier Mazzeh à Damas.
«Il s'agit d'un désengagement unilatéral de la part d'Israel sur la base de ses intérêts sécuritaires et non des exigences de paix», a ajouté M. Mechaal, selon qui le plan Olmert prévoit «un retrait des zones à forte densité palestinienne».
Puis «Israel décidera unilatéralement des frontières, ce qui clairement n'est pas un plan de paix mais une déclaration de guerre». «Olmert est en train de commettre les mêmes erreurs que Sharon envers le peuple palestinien», a ajouté M. Mechaal, selon qui ce plan est identique au plan de désengagement unilatéral qu'avait proposé le Premier ministre israélien Ariel Sharon, actuellement dans le coma.
M. Olmert avait indiqué qu'en cas d'accession au pouvoir après les législatives israéliennes du 28 mars, Israel ferait en sorte «dans les quatre ans» que «ses frontières permanentes lui permettent de se séparer de la majorité de la population palestinienne et de préserver une importante et stable majorité juive».
Il n'avait pas précisé le tracé exact des frontières en question, mais dit que leurs grandes lignes devraient inclure en Cisjordanie occupée les colonies du Goush Etzion, le pourtour d'Al-Qods, les colonies d'Ariel et de Maalé Adoumim, ainsi qu'une zone de sécurité dans la vallée du Jourdain.
«Hamas est totalement engagé à mettre fin à l'occupation israélienne», a dit le chef du Hamas, soulignant que le mouvement souhaite «bâtir une paix réelle et juste».
«Lorsque Israel s'engagera à se retirer jusqu'aux frontières de 1967, y compris Al-Qods, détruira le mur, démantèlera les colonnies, reconnaîtra le droit au retour des réfugiés et des déplacés palestiniens et libèrera tous les prisonniers palestiniens, alors le Hamas prendra des mesures sérieuses vers la paix», a ajouté M. Mechaal.
Interrogé sur le cessez-le feu, M. Mechaal a relevé qu'il «engageait deux parties. Or la communauté internationale ne demande un tel engagement que des Palestiniens car ils sont la partie vulnérable».
Dans un entretien, M. Mechaal a affirmé que le plan de «désengagement unilatéral israélien des territoires palestiniens», proposé par M. Olmert, était «une déclaration de guerre contre le peuple palestinien».
«Il ne s'agit pas d'un plan de paix, mais d'une déclaration de guerre qui permettra à Israël de rester dans une grande partie de la Cisjordanie, de maintenir le mur et les colonies, de refuser toute concession sur Al-Qods est et de rejeter le droit de retour des Palestiniens», a dit M. Mechaal, interrogé à son domicile du quartier Mazzeh à Damas.
«Il s'agit d'un désengagement unilatéral de la part d'Israel sur la base de ses intérêts sécuritaires et non des exigences de paix», a ajouté M. Mechaal, selon qui le plan Olmert prévoit «un retrait des zones à forte densité palestinienne».
Puis «Israel décidera unilatéralement des frontières, ce qui clairement n'est pas un plan de paix mais une déclaration de guerre». «Olmert est en train de commettre les mêmes erreurs que Sharon envers le peuple palestinien», a ajouté M. Mechaal, selon qui ce plan est identique au plan de désengagement unilatéral qu'avait proposé le Premier ministre israélien Ariel Sharon, actuellement dans le coma.
M. Olmert avait indiqué qu'en cas d'accession au pouvoir après les législatives israéliennes du 28 mars, Israel ferait en sorte «dans les quatre ans» que «ses frontières permanentes lui permettent de se séparer de la majorité de la population palestinienne et de préserver une importante et stable majorité juive».
Il n'avait pas précisé le tracé exact des frontières en question, mais dit que leurs grandes lignes devraient inclure en Cisjordanie occupée les colonies du Goush Etzion, le pourtour d'Al-Qods, les colonies d'Ariel et de Maalé Adoumim, ainsi qu'une zone de sécurité dans la vallée du Jourdain.
«Hamas est totalement engagé à mettre fin à l'occupation israélienne», a dit le chef du Hamas, soulignant que le mouvement souhaite «bâtir une paix réelle et juste».
«Lorsque Israel s'engagera à se retirer jusqu'aux frontières de 1967, y compris Al-Qods, détruira le mur, démantèlera les colonnies, reconnaîtra le droit au retour des réfugiés et des déplacés palestiniens et libèrera tous les prisonniers palestiniens, alors le Hamas prendra des mesures sérieuses vers la paix», a ajouté M. Mechaal.
Interrogé sur le cessez-le feu, M. Mechaal a relevé qu'il «engageait deux parties. Or la communauté internationale ne demande un tel engagement que des Palestiniens car ils sont la partie vulnérable».
