Les pertes d'emplois les plus significatives ont concerné les hommes travaillant dans «l'industrie» (30 mille postes) et le «bâtiment et travaux publics» en zones urbaines (5 mille postes) et dans les «services » en zones rurales (18 mille postes).
Pour les femmes, les pertes d'emplois, dans les deux milieux, ont été concentrées dans les «services» (46 mille dans les villes et 7 mille dans les campagnes). Par ailleurs, l'emploi a enregistré une évolution différente selon les secteurs d'activité économique.
Il a favorablement évolué dans le «bâtiment et travaux publics» (+9,2%, soit environ 65 000 postes d'emplois) et dans les services (+1,2%, soit près de 41 000 postes d'emplois).
Les autres secteurs ont par contre connu une évolution défavorable en reculant de 1,9% pour le secteur industriel (soit une perte de 24.000 postes d'emplois) et de 1,0% pour «l'agriculture, forêt et pêche» (soit une perte de 43.000 postes d'emplois).
Certes, l'étau qui s'exerce sur le marché du travail, après s'être quelque peu desserré, continue de prévaloir. Toutefois, on s'attend à ce que, sur ce front justement, un retournement de tendance soit susceptible de s'opérer dans un futur assez proche.
Et ce, plus vite que ne le laissent présager les augures les plus optimistes.
Sur ce volet, certains centres de prévisions s'attendent à ce que l'embellie revienne dès la fin du premier trimestre de 2006. Les programmes économiques et sociaux prévus pour l'actuel exercice devraient, avance-t-on, favoriser la création d'emplois et permettre un reflux significatif du chômage en 2006.
En l'occurrence et dans le cadre de l'INDH, où il est prévu tout un train de mesures de nature à encourager l'investissement, à promouvoir le développement des activités génératrices d'emplois et à améliorer le climat des affaires. L'objectif, on le sait, étant la création d'un environnement propice à la création des opportunités de travail.
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Les gains d'emplois féminins ont été relevés principalement dans le secteur agricole en milieu rural (231 mille postes) et dans le secteur industriel en zones urbaines (57 mille postes). Pour les hommes, les gains les plus importants ont concerné particulièrement les secteurs agricole (26 mille postes) et industriel (19 mille postes) en milieu rural et celui des services au niveau des villes (41 mille postes).
La répartition des nouveaux emplois créés selon le statut professionnel montre la prédominance de l'emploi non rémunéré avec 215 mille emplois répartis en 211 mille en milieu rural et 4 mille en milieu urbain, soit respectivement 83,5%, 90% et 18%.
L'auto-emploi a, quant à lui, connu une hausse de 110 mille emplois enregistrant une croissance de 3,6%, répartis en 77 mille en milieu urbain (5,2%) et 33 mille en milieu rural (2,1%). Le salariat a, par contre, régressé de 73 mille emplois (2,1%) répartis en 63 mille en milieu urbain (2,3%) et 10 mille en milieu rural (1,2%).
Pour les femmes, les pertes d'emplois, dans les deux milieux, ont été concentrées dans les «services» (46 mille dans les villes et 7 mille dans les campagnes). Par ailleurs, l'emploi a enregistré une évolution différente selon les secteurs d'activité économique.
Il a favorablement évolué dans le «bâtiment et travaux publics» (+9,2%, soit environ 65 000 postes d'emplois) et dans les services (+1,2%, soit près de 41 000 postes d'emplois).
Les autres secteurs ont par contre connu une évolution défavorable en reculant de 1,9% pour le secteur industriel (soit une perte de 24.000 postes d'emplois) et de 1,0% pour «l'agriculture, forêt et pêche» (soit une perte de 43.000 postes d'emplois).
Certes, l'étau qui s'exerce sur le marché du travail, après s'être quelque peu desserré, continue de prévaloir. Toutefois, on s'attend à ce que, sur ce front justement, un retournement de tendance soit susceptible de s'opérer dans un futur assez proche.
Et ce, plus vite que ne le laissent présager les augures les plus optimistes.
Sur ce volet, certains centres de prévisions s'attendent à ce que l'embellie revienne dès la fin du premier trimestre de 2006. Les programmes économiques et sociaux prévus pour l'actuel exercice devraient, avance-t-on, favoriser la création d'emplois et permettre un reflux significatif du chômage en 2006.
En l'occurrence et dans le cadre de l'INDH, où il est prévu tout un train de mesures de nature à encourager l'investissement, à promouvoir le développement des activités génératrices d'emplois et à améliorer le climat des affaires. L'objectif, on le sait, étant la création d'un environnement propice à la création des opportunités de travail.
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Prédominance de l'emploi non rémunéré
Les gains d'emplois féminins ont été relevés principalement dans le secteur agricole en milieu rural (231 mille postes) et dans le secteur industriel en zones urbaines (57 mille postes). Pour les hommes, les gains les plus importants ont concerné particulièrement les secteurs agricole (26 mille postes) et industriel (19 mille postes) en milieu rural et celui des services au niveau des villes (41 mille postes).
La répartition des nouveaux emplois créés selon le statut professionnel montre la prédominance de l'emploi non rémunéré avec 215 mille emplois répartis en 211 mille en milieu rural et 4 mille en milieu urbain, soit respectivement 83,5%, 90% et 18%.
L'auto-emploi a, quant à lui, connu une hausse de 110 mille emplois enregistrant une croissance de 3,6%, répartis en 77 mille en milieu urbain (5,2%) et 33 mille en milieu rural (2,1%). Le salariat a, par contre, régressé de 73 mille emplois (2,1%) répartis en 63 mille en milieu urbain (2,3%) et 10 mille en milieu rural (1,2%).