Médecin suisse d'origine russe, Catherine Kousmine était curieuse et sans a priori : c'est ce qui lui a permis de comprendre, entre autres, comment des erreurs alimentaires déstabilisent gravement le système immunitaire.
A la fois chercheuse et clinicienne, elle a soigné des milliers de malades, formé environ quatre-vingt médecins, et fait école.
Lutter contre des symptômes ou des maladies ne lui suffisait pas : comme Hippocrate, elle a voulu en comprendre les causes.
Cette curiosité constante lui a permis de chercher hors des sentiers battus, et de faire des découvertes fondamentales.
Un beau livre qui vient de paraître (Kousmine gourmande, aux éditions Jouvence) retrace la quête de ce médecin hors pair, et rassemble des dizaines de recettes de santé inspirées de ses conseils. «Dans les années 40, avait-elle confié, le taux de cancers augmentant, je me suis dit qu'il serait peut-être utile de chercher des explications différentes de celles de la Faculté».Avec un chimiste et un pharmacien, elle installe un laboratoire et élève des souris dans une cuisine inoccupée de son appartement de Lausanne.
Mais, n'étant pas assez riche pour nourrir ces animaux avec les granulés conseillés par l'institut Curie, elle leur donne, un jour sur deux, des aliments naturels : pain, épluchures de légumes, fruits … et constate alors que chez ces souris, porteuses de tumeurs mammaires spontanées dans la proportion de 90% dès l'âge de 4 mois, le taux de cancer chute de 50 %! Réalisant alors qu'il y a une relation entre l'alimentation et les maladies, y compris les plus graves, elle enquête pour comprendre ce qui, dans la nutrition moderne occidentale – adoptée depuis, de plus en plus, dans le Tiers-monde – favorise la maladie.
Il y a près de cinquante ans que ces facteurs, ces graves erreurs, sont bien connus d'une minorité de médecins. Ils sont confirmés par les recherches les plus récentes : le raffinage des céréales, qui prive ces aliments de base de leurs nutriments essentiels au métabolisme cellulaire, ainsi qu'aux systèmes nerveux et immunitaire; le chauffage et l'extraction chimique des huiles courantes du commerce (ce qui permet d'obtenir beaucoup plus d'huile à partir du même poids de graines) : les carences qui en découlent nuisent gravement à la santé de nos cellules, notamment celles du système nerveux et de la muqueuse intestinale, si importante pour l'immunité.
En outre, un mauvais équilibre entre les graisses et les huiles prises au cours de nos repas favorise tous les processus inflammatoires, que ce soit dans les systèmes cardiovasculaire, respiratoire, nerveux, cérébral ou hormonal. Or on sait aujourd'hui que toute inflammation chronique mal traitée peut faire le lit d'un cancer. Elle a aussi attiré l'attention sur les conséquences de l'accumulation d'acides dans nos tissus (due en bonne partie à l'alimentation), sur l'importance de manger des légumes crus et peu cuits à chaque repas, ainsi que sur la priorité que devrait constituer la santé de l'intestin – organe auquel sont associées, on le sait aujourd'hui, la plupart des cellules immunitaires.
Le Dr Catherine Kousmine a longtemps reçu, et guéri ou amélioré, des patients atteints des maladies les plus graves : cancers, sida, maladies auto-immunes, dont la sclérose en plaques.
Au sujet de cette dernière, dont la médecine conventionnelle ne traite que les poussées inflammatoires, elle a laissé un livre (la sclérose en plaques est guérissable, éd.
Delachaux et Niestlé, 1983) expliquant les centaines de cas traités, ou guéris.
Longtemps, son chemin a été solitaire et difficile, mais ses clients lui ont demandé de publier et de faire connaître ses résultats.
Une association médicale internationale a été créée en 1985 qui regroupe des médecins formés à sa «méthode» : le mot est un peu réducteur puisque cette « méthode», qui prend d'abord en compte les facteurs de base de la santé, permet de renforcer le terrain, de restaurer l'immunité, et de retrouver une santé durable.
Toute sa vie, le Dr Kousmine a su allier science et conscience, observation, expérimentation et ouverture d'esprit, sans oublier un solide bon sens.
A la fois chercheuse et clinicienne, elle a soigné des milliers de malades, formé environ quatre-vingt médecins, et fait école.
Lutter contre des symptômes ou des maladies ne lui suffisait pas : comme Hippocrate, elle a voulu en comprendre les causes.
Cette curiosité constante lui a permis de chercher hors des sentiers battus, et de faire des découvertes fondamentales.
Un beau livre qui vient de paraître (Kousmine gourmande, aux éditions Jouvence) retrace la quête de ce médecin hors pair, et rassemble des dizaines de recettes de santé inspirées de ses conseils. «Dans les années 40, avait-elle confié, le taux de cancers augmentant, je me suis dit qu'il serait peut-être utile de chercher des explications différentes de celles de la Faculté».Avec un chimiste et un pharmacien, elle installe un laboratoire et élève des souris dans une cuisine inoccupée de son appartement de Lausanne.
Mais, n'étant pas assez riche pour nourrir ces animaux avec les granulés conseillés par l'institut Curie, elle leur donne, un jour sur deux, des aliments naturels : pain, épluchures de légumes, fruits … et constate alors que chez ces souris, porteuses de tumeurs mammaires spontanées dans la proportion de 90% dès l'âge de 4 mois, le taux de cancer chute de 50 %! Réalisant alors qu'il y a une relation entre l'alimentation et les maladies, y compris les plus graves, elle enquête pour comprendre ce qui, dans la nutrition moderne occidentale – adoptée depuis, de plus en plus, dans le Tiers-monde – favorise la maladie.
Il y a près de cinquante ans que ces facteurs, ces graves erreurs, sont bien connus d'une minorité de médecins. Ils sont confirmés par les recherches les plus récentes : le raffinage des céréales, qui prive ces aliments de base de leurs nutriments essentiels au métabolisme cellulaire, ainsi qu'aux systèmes nerveux et immunitaire; le chauffage et l'extraction chimique des huiles courantes du commerce (ce qui permet d'obtenir beaucoup plus d'huile à partir du même poids de graines) : les carences qui en découlent nuisent gravement à la santé de nos cellules, notamment celles du système nerveux et de la muqueuse intestinale, si importante pour l'immunité.
En outre, un mauvais équilibre entre les graisses et les huiles prises au cours de nos repas favorise tous les processus inflammatoires, que ce soit dans les systèmes cardiovasculaire, respiratoire, nerveux, cérébral ou hormonal. Or on sait aujourd'hui que toute inflammation chronique mal traitée peut faire le lit d'un cancer. Elle a aussi attiré l'attention sur les conséquences de l'accumulation d'acides dans nos tissus (due en bonne partie à l'alimentation), sur l'importance de manger des légumes crus et peu cuits à chaque repas, ainsi que sur la priorité que devrait constituer la santé de l'intestin – organe auquel sont associées, on le sait aujourd'hui, la plupart des cellules immunitaires.
Le Dr Catherine Kousmine a longtemps reçu, et guéri ou amélioré, des patients atteints des maladies les plus graves : cancers, sida, maladies auto-immunes, dont la sclérose en plaques.
Au sujet de cette dernière, dont la médecine conventionnelle ne traite que les poussées inflammatoires, elle a laissé un livre (la sclérose en plaques est guérissable, éd.
Delachaux et Niestlé, 1983) expliquant les centaines de cas traités, ou guéris.
Longtemps, son chemin a été solitaire et difficile, mais ses clients lui ont demandé de publier et de faire connaître ses résultats.
Une association médicale internationale a été créée en 1985 qui regroupe des médecins formés à sa «méthode» : le mot est un peu réducteur puisque cette « méthode», qui prend d'abord en compte les facteurs de base de la santé, permet de renforcer le terrain, de restaurer l'immunité, et de retrouver une santé durable.
Toute sa vie, le Dr Kousmine a su allier science et conscience, observation, expérimentation et ouverture d'esprit, sans oublier un solide bon sens.
