Les volontaires étaient engagés dans une course contre la montre, dans un paysage de chaos évoquant celui laissé par le tsunami du 26 décembre 2004 : le littoral était une succession d'enchevêtrement de bateaux de pêche empilés et d'édifices en ruines.
Le raz-de-marée a été causé par un puissant séisme sous-marin de magnitude 7,7 qui s'est produit lundi après-midi dans l'océan Indien au sud de l'île de Java.
Au moins 337 personnes ont été tuées et 430 ont été blessées selon le ministère de la Santé.
Un total de 150 personnes restaient portées disparues et 52.700 personnes ont été déplacées, a indiqué Rustam Pakaya, chef de la cellule de crise au ministère.
La zone la plus touchée semble avoir été Pangandaran, une petite station balnéaire située sur la côte sud-ouest de Java. La plupart des morts dans cette ville sont des enfants et des adolescents, a indiqué un résident, Ade Iskandar. "Normalement chaque après-midi les enfants et les adolescents jouent au football ou font du surf sur la plage", a-t-il déclaré.
Plusieurs étrangers sont morts aussi tandis que d'autres sont portés disparus et plusieurs ambassades à Jakarta ont dépêchés sur place leurs représentants. Un enseignant australien, qui se promenait avec sa femme à Pangandaran quand le raz-de-marée a déferlé, a relaté avoir entendu un énorme grondement.
“Nous avons entendu un grondement comme une cascade, une cascade énorme, se rapprochant de plus en plus et il s'est mis à y avoir beaucoup, beaucoup de vent", a décrit Wayne Proctor, 46 ans, un professeur de mathématiques. "Nous avons couru dans la rue et nous avons vu de l'eau partout", a-t-il poursuivi.
Si nous avions été dans notre hôtel, je suis sûr que nous serions morts", a-t-il déclaré. "Nous n'aurions pas survécu car l'eau est montée dans notre chambre jusqu'à une hauteur d'au moins deux mètres".
L'établissement où il était descendu avec son épouse a été pratiquement détruit, a-t-il précisé.
Ce tsunami a fait craindre une répétition de celui du 26 décembre 2004 au large de l'île indonésienne de Sumatra. De nombreux pays autour de l'océan Indien avaient alors été touchés et 220.000 personnes étaient mortes, dont 168.000 en Indonésie.
Le Centre d'alerte sur les tsunamis pour le Pacifique, situé à Hawaï, a cependant dès lundi écarté la menace d'un "tsunami largement destructeur".
Le chaos dans lequel les secours tentaient lundi de s'organiser n'était toutefois pas sans rappeler la tragédie de 2004, alors que des milliers de résidents effrayés par les répliques fuyaient la région.
A Pangandaran, devenue ville fantôme, la plage et les rues adjacentes étaient recouvertes de débris de béton, de planches de bois et de tuiles provenant des toits des hôtels du rivage.
L'hypocentre du séisme (son foyer réel) profond de 10 kilomètres a été localisé par l'Institut national de géophysique américain (USGS) au large de Java, à 358 kilomètres de la capitale indonésienne Jakarta.
Le raz-de-marée a été causé par un puissant séisme sous-marin de magnitude 7,7 qui s'est produit lundi après-midi dans l'océan Indien au sud de l'île de Java.
Au moins 337 personnes ont été tuées et 430 ont été blessées selon le ministère de la Santé.
Un total de 150 personnes restaient portées disparues et 52.700 personnes ont été déplacées, a indiqué Rustam Pakaya, chef de la cellule de crise au ministère.
La zone la plus touchée semble avoir été Pangandaran, une petite station balnéaire située sur la côte sud-ouest de Java. La plupart des morts dans cette ville sont des enfants et des adolescents, a indiqué un résident, Ade Iskandar. "Normalement chaque après-midi les enfants et les adolescents jouent au football ou font du surf sur la plage", a-t-il déclaré.
Plusieurs étrangers sont morts aussi tandis que d'autres sont portés disparus et plusieurs ambassades à Jakarta ont dépêchés sur place leurs représentants. Un enseignant australien, qui se promenait avec sa femme à Pangandaran quand le raz-de-marée a déferlé, a relaté avoir entendu un énorme grondement.
“Nous avons entendu un grondement comme une cascade, une cascade énorme, se rapprochant de plus en plus et il s'est mis à y avoir beaucoup, beaucoup de vent", a décrit Wayne Proctor, 46 ans, un professeur de mathématiques. "Nous avons couru dans la rue et nous avons vu de l'eau partout", a-t-il poursuivi.
Si nous avions été dans notre hôtel, je suis sûr que nous serions morts", a-t-il déclaré. "Nous n'aurions pas survécu car l'eau est montée dans notre chambre jusqu'à une hauteur d'au moins deux mètres".
L'établissement où il était descendu avec son épouse a été pratiquement détruit, a-t-il précisé.
Ce tsunami a fait craindre une répétition de celui du 26 décembre 2004 au large de l'île indonésienne de Sumatra. De nombreux pays autour de l'océan Indien avaient alors été touchés et 220.000 personnes étaient mortes, dont 168.000 en Indonésie.
Le Centre d'alerte sur les tsunamis pour le Pacifique, situé à Hawaï, a cependant dès lundi écarté la menace d'un "tsunami largement destructeur".
Le chaos dans lequel les secours tentaient lundi de s'organiser n'était toutefois pas sans rappeler la tragédie de 2004, alors que des milliers de résidents effrayés par les répliques fuyaient la région.
A Pangandaran, devenue ville fantôme, la plage et les rues adjacentes étaient recouvertes de débris de béton, de planches de bois et de tuiles provenant des toits des hôtels du rivage.
L'hypocentre du séisme (son foyer réel) profond de 10 kilomètres a été localisé par l'Institut national de géophysique américain (USGS) au large de Java, à 358 kilomètres de la capitale indonésienne Jakarta.
