Une guerre civile en Palestine entre partisans du Fatah et du Hamas a, «déjà, commencé un peu», et la Communauté internationale en est partiellement responsable, a estimé hier la déléguée générale de la Palestine auprès de l'UE Leïla Chahid.
«Je pense, malheureusement, qu'on a, déjà, commencé un peu une guerre civile», a déclaré Mme Chahid, interrogée depuis Bruxelles sur la radio France Inter.
En suspendant son aide aux Palestiniens et en boycottant le Hamas, considéré par l'UE comme une organisation terroriste, tant que celui-ci ne se résout pas à reconnaître Israël, la communauté internationale «l'a traité comme un martyr» et a «augmenté sa popularité», d'après la représentante palestinienne.
«Elle a contribué, par cette politique là, à créer les prémices d'une guerre civile», a dit Mme Chahid, ajoutant que cela revient à «intervenir dans la politique intérieure israélienne et diviser au lieu d'unir».
«La communauté internationale est omnubilée, de manière un peu aveugle par l'islamisme mais ne sait plus comment le combattre et fait des erreurs comme de boycotter, de punir, de sanctionner la population en Palestine après l'avoir félicitée d'avoir organisé des élections démocratiques exemplaires», a encore déclaré la déléguée palestinienne.
Mme Chahid a, par ailleurs, rejeté, en raison des tensions actuelles, l'offre du Premier ministre israélien Ehud Olmert -en visite à Paris, mercredi et jeudi- de livrer des armes à la police de l'Autorité palestinienne comme une manœuvre visant à discréditer M. Abbas.
«Olmert annonce ça comme s'il faisait de Mahmoud Abbas un agent, un collaborateur de l'occupation israélienne», a-t-elle accusé en ajoutant qu'«il y a dans l'attitude de M. Olmert une attitude de sape de l'autorité politique et morale de Mahmoud Abbas».
Elle a, enfin, jugé que les bombardements de l'armée israélienne contre des civils palestiniens, loin d'être des «dommages collatéraux» relevaient d'«une politique systématique pour empêcher le succès du référendum» que le Président de l'Autorité palestinienne veut organiser le 26 juillet et qui porte sur une reconnaissance implicite d'Israël, ce que le Hamas rejette.
Par ailleurs, des fonctionnaires de l'Autorité palestinienne ont pris d'assaut, mercredi, le Parlement palestinien à Ramallah en Cisjordanie, pour réclamer leurs salaires, rapportent des agences de presse.
Les manifestants ont fait irruption dans la salle de réunion du Conseil législatif (CLP, Parlement), amenant le président de la Chambre Aziz Doweik à lever la séance.
Plusieurs députés sont intervenus pour appeler au calme et demander aux manifestants de quitter la salle, alors que certains protestataires ont déchiré des documents qui étaient posés sur les pupitres des députés.
«Je pense, malheureusement, qu'on a, déjà, commencé un peu une guerre civile», a déclaré Mme Chahid, interrogée depuis Bruxelles sur la radio France Inter.
En suspendant son aide aux Palestiniens et en boycottant le Hamas, considéré par l'UE comme une organisation terroriste, tant que celui-ci ne se résout pas à reconnaître Israël, la communauté internationale «l'a traité comme un martyr» et a «augmenté sa popularité», d'après la représentante palestinienne.
«Elle a contribué, par cette politique là, à créer les prémices d'une guerre civile», a dit Mme Chahid, ajoutant que cela revient à «intervenir dans la politique intérieure israélienne et diviser au lieu d'unir».
«La communauté internationale est omnubilée, de manière un peu aveugle par l'islamisme mais ne sait plus comment le combattre et fait des erreurs comme de boycotter, de punir, de sanctionner la population en Palestine après l'avoir félicitée d'avoir organisé des élections démocratiques exemplaires», a encore déclaré la déléguée palestinienne.
Mme Chahid a, par ailleurs, rejeté, en raison des tensions actuelles, l'offre du Premier ministre israélien Ehud Olmert -en visite à Paris, mercredi et jeudi- de livrer des armes à la police de l'Autorité palestinienne comme une manœuvre visant à discréditer M. Abbas.
«Olmert annonce ça comme s'il faisait de Mahmoud Abbas un agent, un collaborateur de l'occupation israélienne», a-t-elle accusé en ajoutant qu'«il y a dans l'attitude de M. Olmert une attitude de sape de l'autorité politique et morale de Mahmoud Abbas».
Elle a, enfin, jugé que les bombardements de l'armée israélienne contre des civils palestiniens, loin d'être des «dommages collatéraux» relevaient d'«une politique systématique pour empêcher le succès du référendum» que le Président de l'Autorité palestinienne veut organiser le 26 juillet et qui porte sur une reconnaissance implicite d'Israël, ce que le Hamas rejette.
Par ailleurs, des fonctionnaires de l'Autorité palestinienne ont pris d'assaut, mercredi, le Parlement palestinien à Ramallah en Cisjordanie, pour réclamer leurs salaires, rapportent des agences de presse.
Les manifestants ont fait irruption dans la salle de réunion du Conseil législatif (CLP, Parlement), amenant le président de la Chambre Aziz Doweik à lever la séance.
Plusieurs députés sont intervenus pour appeler au calme et demander aux manifestants de quitter la salle, alors que certains protestataires ont déchiré des documents qui étaient posés sur les pupitres des députés.
