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L'OLP réclame la reddition de Fath al-Islam

Au moins 167 morts depuis le 20 mai

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Le représentant de l'OLP au Liban, Abbas Zaki, a appelé jeudi les islamistes du Fath al-Islam retranchés dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared (nord) à déposer leurs armes.
"La solution adéquate à la crise consiste à ce qu'ils abandonnent leurs armes, qu'ils dissolvent ce groupe (Fath al-Islam), qu'ils remettent les criminels à l'armée", a déclaré à la presse M. Zaki, à l'issue d'un entretien avec le président Emile Lahoud.

M. Zaki a accusé "tout Palestinien tirant sur les soldats libanais d'être un agent d'Israël (..) qui n'échappera pas au châtiment". "Nous ne voulons pas que des pertes soient infligées à l'armée (libanaise) et nous ne voulons pas que les réfugiés palestiniens soient déplacés ou restent sous les bombes", a-t-il ajouté.

L'OLP a manifesté, dès le début des combats, son soutien au gouvernement de Fouad Siniora et à l'armée, qui réclament la reddition des islamistes. Les camps palestiniens au Liban, au nombre de douze, sont pour l'essentiel contrôlés par des formations politico-militaires, en particulier le Fatah, principale composante de l'OLP.


Ces formations n'ont pu empêcher les islamistes de se retrancher dans la partie sud de Nahr al-Bared, en raison en particulier des répercussions du conflit entre le Fath et le Hamas dans les territoires palestiniens, avait assuré le chef du Fatah au Liban, Sultan Aboul Aynaïn.

Ce dernier s'est dit toutefois prêt à contrecarrer le Fath
al-Islam sur le terrain.

"Nous autres Palestiniens, nous devons donner une réponse sincère et claire à la proposition de l'armée concernant la formation d'une force de sécurité à Nahr al-Bared pour nous débarrasser du Fath al-Islam", a-t-il dit.

"Toute partie palestinienne qui refuse de participer à une telle force sera (considérée) comme étant indirectement un partenaire du Fath al-Islam", a-t-il surenchéri.

Au moins 167 personnes, dont 80 militaires et au moins 62 membres du Fath al-Islam, ont été tuées depuis le 20 mai, dans les violences internes les plus meurtrières depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources
officielles.

Moins d'un millier de réfugiés, qui n'ont pas pu ou pas voulu fuir, se trouvent toujours dans Nahr al-Bared, où vivaient avant le début des combats 31.000 personnes.
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