«Je vais transmettre ce message à mon gouvernement pour examiner la question», a ajouté M. Zahar, en insistant sur l'importance d'«une position arabe unifiée».
L'initiative arabe de paix, adoptée lors du sommet de Beyrouth en 2002, prévoit la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés en 1967 et l'établissement d'un Etat palestinien.
Mais à Téhéran, où il participait à une conférence internationale de soutien aux Palestiniens, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé le même jour que le mouvement islamiste ne reconnaîtrait pas Israël, en dépit des pressions internationales.
"Les pressions des Occidentaux visent à nous faire changer nos positions politiques, à reconnaître Israël et à renoncer aux droits des Palestiniens, mais le Hamas ne cédera pas aux pressions, ne reconnaîtra pas Israël et ne renoncera pas aux droits des Palestiniens", a affirmé M. Mechaal à la télévision iranienne.
M. Zahar, qui a entamé au Caire son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination à la tête de la diplomatie palestinienne, a par ailleurs appelé les Arabes à remplir leurs promesses d'aide financière aux Palestiniens, lors d'une réunion à huis clos avec les délégués arabes.
«Nous ne cherchons pas uniquement la poursuite de cette aide (arabe), nous voulons l'augmenter car l'occupation nous interdit l'accès à 60 millions de dollars par mois», a-t-il dit.
Il s'agit de taxes douanières prélevées par Israël pour le compte de l'Autorité palestinienne, dont le versement a été gelé à la suite des élections législatives de janvier remportées par le Hamas. «Nos frères arabes ont l'intention de nous aider, mais nous devons assurer un mécanisme de transparence» pour cette aide, a-t-il ajouté, en référence à la corruption au sein de l'Autorité palestinienne. Lors du sommet de Khartoum, fin mars, les dirigeants arabes ont promis d'aider l'Autorité palestinienne.
M. Zahar devait s'entretenir aussi avec des responsables égyptiens, mais sa visite officielle en Egypte a été reportée, a annoncé son homologue égyptien Ahmed Abou El Gheit, en justifiant ce report par «un manque de temps» et «des engagements pris par les responsables égyptiens».
Le ministre palestinien a minimisé l'importance de ce report. Il doit se rendre ensuite en Jordanie, à Bahreïn, au Koweït et en Malaisie.
L'Autorité palestinienne se trouve au bord de la banqueroute depuis que l'Union européenne, le plus gros bailleur de fonds des Palestiniens avec 500 millions d'euros par an, et les Etats-Unis ont décidé de suspendre leurs aides directes au gouvernement. Ils exigent des islamistes qu'ils reconnaissent Israël et qu'ils mettent un terme à la violence.
En raison de la crise financière, l'Autorité palestinienne n'a pas encore payé les salaires de mars des quelque 140.000 fonctionnaires qui permettent de faire vivre environ 23% de la population.
Vendredi, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a affirmé devant des milliers de manifestants dans la bande de Gaza que les "tentatives d'isoler" son cabinet étaient vouées à l'échec.
"Le peuple palestinien n'abandonnera pas son gouvernement malgré les pressions et le blocus. Nous nous contenterons de manger des olives et du sel mais nous ne courberons pas l'échine", a-t-il dit.
L'initiative arabe de paix, adoptée lors du sommet de Beyrouth en 2002, prévoit la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés en 1967 et l'établissement d'un Etat palestinien.
Mais à Téhéran, où il participait à une conférence internationale de soutien aux Palestiniens, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé le même jour que le mouvement islamiste ne reconnaîtrait pas Israël, en dépit des pressions internationales.
"Les pressions des Occidentaux visent à nous faire changer nos positions politiques, à reconnaître Israël et à renoncer aux droits des Palestiniens, mais le Hamas ne cédera pas aux pressions, ne reconnaîtra pas Israël et ne renoncera pas aux droits des Palestiniens", a affirmé M. Mechaal à la télévision iranienne.
M. Zahar, qui a entamé au Caire son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination à la tête de la diplomatie palestinienne, a par ailleurs appelé les Arabes à remplir leurs promesses d'aide financière aux Palestiniens, lors d'une réunion à huis clos avec les délégués arabes.
«Nous ne cherchons pas uniquement la poursuite de cette aide (arabe), nous voulons l'augmenter car l'occupation nous interdit l'accès à 60 millions de dollars par mois», a-t-il dit.
Il s'agit de taxes douanières prélevées par Israël pour le compte de l'Autorité palestinienne, dont le versement a été gelé à la suite des élections législatives de janvier remportées par le Hamas. «Nos frères arabes ont l'intention de nous aider, mais nous devons assurer un mécanisme de transparence» pour cette aide, a-t-il ajouté, en référence à la corruption au sein de l'Autorité palestinienne. Lors du sommet de Khartoum, fin mars, les dirigeants arabes ont promis d'aider l'Autorité palestinienne.
M. Zahar devait s'entretenir aussi avec des responsables égyptiens, mais sa visite officielle en Egypte a été reportée, a annoncé son homologue égyptien Ahmed Abou El Gheit, en justifiant ce report par «un manque de temps» et «des engagements pris par les responsables égyptiens».
Le ministre palestinien a minimisé l'importance de ce report. Il doit se rendre ensuite en Jordanie, à Bahreïn, au Koweït et en Malaisie.
L'Autorité palestinienne se trouve au bord de la banqueroute depuis que l'Union européenne, le plus gros bailleur de fonds des Palestiniens avec 500 millions d'euros par an, et les Etats-Unis ont décidé de suspendre leurs aides directes au gouvernement. Ils exigent des islamistes qu'ils reconnaissent Israël et qu'ils mettent un terme à la violence.
En raison de la crise financière, l'Autorité palestinienne n'a pas encore payé les salaires de mars des quelque 140.000 fonctionnaires qui permettent de faire vivre environ 23% de la population.
Vendredi, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a affirmé devant des milliers de manifestants dans la bande de Gaza que les "tentatives d'isoler" son cabinet étaient vouées à l'échec.
"Le peuple palestinien n'abandonnera pas son gouvernement malgré les pressions et le blocus. Nous nous contenterons de manger des olives et du sel mais nous ne courberons pas l'échine", a-t-il dit.
