«Le monde qu'elle décrit est le nôtre, ou plutôt la face cachée du nôtre ; celui que nous refusons de voir et que l'auteur nous dévoile malgré nous, contre nous et met à nu en dépit de la myopie des unes et de la cécité de tous» Abdeljalil Lahjomri, écrivain et directeur du collège royal, résume on ne peut mieux l'idée générale du livre «les impunis, ou les obsessions interdites» de Houria Boussejra.
Selon lui, l'auteur relate un univers de perdition comme si la fatalité en faisait notre quotidienneté inquiétante.
Houria Boussejra - décédée encore jeune en 2001, et qui a écrit auparavant «Femmes inachevées» et «Corps dérobé» a choisi dans cet ouvrage posthume, une écriture de subversion et de rupture. Selon le préfacier, la révolte de Houria Boussejra est aussi bien politique que sociale et existentielle. «C'est une révoltée née et la contestation chez elle est consubstantielle à l'exigence de pureté qui la faisait vivre et l'aidait à vivre».
Dans cette œuvre, Houria Boussejra décrit avec force mais parfois de manière crue la vie d'une femme qui a plusieurs amants.
Au point de créer par moments un malaise chez le lecteur. Il fait en même temps, selon Lahjomri, exploser tous les tabous, tous les interdits, en déchirant les voiles qui dissimulent une réalité sordide et cachent les démons qui habitent notre inconscient malade des pollutions qui chaque jour s'y accumulent.
Pour Lhjomri «le livre de Houria Boussejera donne raison à A.
Khatibi quand il affirme qu'il n'y a pas de littérature féminine et que contrairement à moi qui pensait qu'il y avait courant féminin de littérature maghrébine qui s'exprimerait douloureusement en langue française, il n'y a là qu'un acte créateur sans césure qui n'est que le regard lucide d'une génération désabusée sur ses propres avatars».
Lhjomri, qui a eu souvent l'habitude de juger ave une certaine liberté la littérature marocaine féminine de langue française – car il n'y voyait que entreprise thérapeutique- estime que celle de Houria Boussejra tout en s'éloignant du thérapeutique, tente une percée courageuse dans l'impératif esthétique et dément hardiment tous mes hasardeux jugements de critiques hâtives.
Selon lui, l'auteur relate un univers de perdition comme si la fatalité en faisait notre quotidienneté inquiétante.
Houria Boussejra - décédée encore jeune en 2001, et qui a écrit auparavant «Femmes inachevées» et «Corps dérobé» a choisi dans cet ouvrage posthume, une écriture de subversion et de rupture. Selon le préfacier, la révolte de Houria Boussejra est aussi bien politique que sociale et existentielle. «C'est une révoltée née et la contestation chez elle est consubstantielle à l'exigence de pureté qui la faisait vivre et l'aidait à vivre».
Dans cette œuvre, Houria Boussejra décrit avec force mais parfois de manière crue la vie d'une femme qui a plusieurs amants.
Au point de créer par moments un malaise chez le lecteur. Il fait en même temps, selon Lahjomri, exploser tous les tabous, tous les interdits, en déchirant les voiles qui dissimulent une réalité sordide et cachent les démons qui habitent notre inconscient malade des pollutions qui chaque jour s'y accumulent.
Pour Lhjomri «le livre de Houria Boussejera donne raison à A.
Khatibi quand il affirme qu'il n'y a pas de littérature féminine et que contrairement à moi qui pensait qu'il y avait courant féminin de littérature maghrébine qui s'exprimerait douloureusement en langue française, il n'y a là qu'un acte créateur sans césure qui n'est que le regard lucide d'une génération désabusée sur ses propres avatars».
Lhjomri, qui a eu souvent l'habitude de juger ave une certaine liberté la littérature marocaine féminine de langue française – car il n'y voyait que entreprise thérapeutique- estime que celle de Houria Boussejra tout en s'éloignant du thérapeutique, tente une percée courageuse dans l'impératif esthétique et dément hardiment tous mes hasardeux jugements de critiques hâtives.