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Les Chinois sont de plus en plus ouverts et aspirent à établir un rééquilibre de la balance commerciale avec le Maroc et à diversifier les domaines de coopération avec le Royaume, a affirmé le Premier ministre, Driss Jettou.
Maintenant c'est aux commissions mixtes d'œuvrer ensemble pour redynamiser la coopération bilatérale, et dans ce sens une commission marocaine doit incessamment se rendre en Chine pour prospecter les domaines à exploiter et les secteurs à promouvoir, a déclaré mercredi à l'agence MAP M. Jettou peu après le départ du Maroc du Président chinois Hu Jintao et de son épouse, Liu Yongqing, au terme d'une visite officielle dans le Royaume à l'invitation de S.M. le Roi Mohammed VI.
Selon le Premier ministre, le Maroc constitue pour les investisseurs chinois une bonne plate-forme de production et d'exportation et le meilleur portail pour accéder au continent africain.
Les entretiens du Président chinois avec les responsables marocains ont montré que les Chinois accordent un grand intérêt aux investissements, créneau, que nous œuvrerons ensemble à développer, a affirmé M. Jettou qui a souligné que les investisseurs chinois sont plus motivés par les accords de libre-échange signés par le Maroc avec l'Union européenne, les Etats-Unis, la Turquie et nombre de pays arabes.
Concernant l'important déséquilibre de la balance commerciale entre le Maroc et la Chine, M. Jettou a indiqué que les échanges bilatéraux se sont beaucoup développés, les exportations chinoises vers le Maroc ayant triplé ces quatre dernières années, alors que l'on note une stagnation des exportations marocaines vers la Chine autour de 600 à 700 millions de DH par an.
Il s'agit, en premier lieu, de résorber ce déficit commercial, et l'accord signé avec l'Office chérifien des phosphates (OCP) est un pas vers la réalisation de cet objectif à travers l'augmentation de la part du Maroc dans la fourniture d'engrais à la Chine, l'un des plus grands marchés mondiaux, a dit le Premier ministre, précisant que le volume d'engrais mis sur le marché mondial, via la Chine, est très important alors que la part du Maroc demeure très faible.
Il s'agit donc de l'augmenter pour atteindre les 750 millions de tonnes à l'horizon 2010. Evoquant les autres secteurs d'activités abordés lors de ces entretiens, M. Jettou a expliqué que les responsables chinois se sont montrés très intéressés par les différents produits de la mer du Maroc, notamment la farine de poisson. Le Maroc et la Chine sont liés par plusieurs partenariats dans ce domaine et plusieurs bateaux de pêche chinois opèrent dans les côtes marocaines, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a, par ailleurs, relevé que le tourisme chinois se développe de plus en plus et représente l'un des plus grands marchés mondiaux de demain, après le recul du marché russe. Les premiers chiffres font état de 20 millions de touristes pour les années à venir, c'est donc un marché très prometteur qui sera lancé cette année, a-t-il dit.
Il a, d'autre part, appelé les opérateurs économiques marocains à accorder davantage d'intérêt à la Chine, non seulement en tant que source d'approvisionnement, mais également en tant que "partenaire avec lequel nous pouvons promouvoir nos investissements et développer nos exportations". Et de conclure que le Maroc et la Chine populaire sont unis, depuis 1958, par des relations privilégiées, empreintes de respect mutuel.
Maintenant c'est aux commissions mixtes d'œuvrer ensemble pour redynamiser la coopération bilatérale, et dans ce sens une commission marocaine doit incessamment se rendre en Chine pour prospecter les domaines à exploiter et les secteurs à promouvoir, a déclaré mercredi à l'agence MAP M. Jettou peu après le départ du Maroc du Président chinois Hu Jintao et de son épouse, Liu Yongqing, au terme d'une visite officielle dans le Royaume à l'invitation de S.M. le Roi Mohammed VI.
Selon le Premier ministre, le Maroc constitue pour les investisseurs chinois une bonne plate-forme de production et d'exportation et le meilleur portail pour accéder au continent africain.
Les entretiens du Président chinois avec les responsables marocains ont montré que les Chinois accordent un grand intérêt aux investissements, créneau, que nous œuvrerons ensemble à développer, a affirmé M. Jettou qui a souligné que les investisseurs chinois sont plus motivés par les accords de libre-échange signés par le Maroc avec l'Union européenne, les Etats-Unis, la Turquie et nombre de pays arabes.
Concernant l'important déséquilibre de la balance commerciale entre le Maroc et la Chine, M. Jettou a indiqué que les échanges bilatéraux se sont beaucoup développés, les exportations chinoises vers le Maroc ayant triplé ces quatre dernières années, alors que l'on note une stagnation des exportations marocaines vers la Chine autour de 600 à 700 millions de DH par an.
Il s'agit, en premier lieu, de résorber ce déficit commercial, et l'accord signé avec l'Office chérifien des phosphates (OCP) est un pas vers la réalisation de cet objectif à travers l'augmentation de la part du Maroc dans la fourniture d'engrais à la Chine, l'un des plus grands marchés mondiaux, a dit le Premier ministre, précisant que le volume d'engrais mis sur le marché mondial, via la Chine, est très important alors que la part du Maroc demeure très faible.
Il s'agit donc de l'augmenter pour atteindre les 750 millions de tonnes à l'horizon 2010. Evoquant les autres secteurs d'activités abordés lors de ces entretiens, M. Jettou a expliqué que les responsables chinois se sont montrés très intéressés par les différents produits de la mer du Maroc, notamment la farine de poisson. Le Maroc et la Chine sont liés par plusieurs partenariats dans ce domaine et plusieurs bateaux de pêche chinois opèrent dans les côtes marocaines, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a, par ailleurs, relevé que le tourisme chinois se développe de plus en plus et représente l'un des plus grands marchés mondiaux de demain, après le recul du marché russe. Les premiers chiffres font état de 20 millions de touristes pour les années à venir, c'est donc un marché très prometteur qui sera lancé cette année, a-t-il dit.
Il a, d'autre part, appelé les opérateurs économiques marocains à accorder davantage d'intérêt à la Chine, non seulement en tant que source d'approvisionnement, mais également en tant que "partenaire avec lequel nous pouvons promouvoir nos investissements et développer nos exportations". Et de conclure que le Maroc et la Chine populaire sont unis, depuis 1958, par des relations privilégiées, empreintes de respect mutuel.
