Apparemment, oui. Les deux responsables ont été reçus séparément par Saâd Hassar, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, vendredi dernier, en présence du wali de la capitale, Hassan Amrani. Objectif : mettre fin au blocage que connaît la gestion de la mairie à cause des dissensions qui, récemment, sont allés crescendo. La situation est devenue insoutenable, se répercutant négativement sur la bonne marche des projets mis en œuvre. En effet, la rencontre avec S. Hassar est intervenue au lendemain de la réunion du conseil de la ville, jeudi dernier. L'opposition au sein du conseil s'est retirée protestant contre ce qu'elle a qualifié d'une diminution des budgets des quatre arrondissements de Rabat. Cette fronde a été exprimée suite au vote majoritaire en faveur des chiffres avancés par O. Bahraoui.
Sur cette question de budgets, c'est le dialogue de sourds qui a toujours prévalu aux discussions entre le maire et les présidents d'arrondissements. Ces derniers arguaient d'une tentative de Bahraoui de mettre de l'ombre sur leurs efforts pour affaiblir ses adversaires aux prochaines communales de 2009. Lui, par contre, mettait en avant les besoins colossaux en moyens d'une ville en perpétuel chantier. Pour lui, c'est le conseil de la ville qui mène les grands projets. Quant aux arrondissements, ils peuvent toujours, en sus de leurs budgets initiaux, soumettre des demandes de financement supplémentaire, mais motivées. A titre d'illustration, comme l'a déjà confirmé F. Chaâbi, le budget de son arrondissement de Souissi est de 3,6 millions de dirhams (MDH), alors que celui de Rabat est de 700 MDH.
Cela fait plus de deux ans que le torchon brûle, principalement entre F. Chaâbi et O. Bahraoui. Leurs tirs à la corde ont fait tant de bruit qu'aujourd'hui, l'Intérieur essaie de les calmer pour sauver une ville appelée à plusieurs défis d'ordre structurel.
Sur cette question de budgets, c'est le dialogue de sourds qui a toujours prévalu aux discussions entre le maire et les présidents d'arrondissements. Ces derniers arguaient d'une tentative de Bahraoui de mettre de l'ombre sur leurs efforts pour affaiblir ses adversaires aux prochaines communales de 2009. Lui, par contre, mettait en avant les besoins colossaux en moyens d'une ville en perpétuel chantier. Pour lui, c'est le conseil de la ville qui mène les grands projets. Quant aux arrondissements, ils peuvent toujours, en sus de leurs budgets initiaux, soumettre des demandes de financement supplémentaire, mais motivées. A titre d'illustration, comme l'a déjà confirmé F. Chaâbi, le budget de son arrondissement de Souissi est de 3,6 millions de dirhams (MDH), alors que celui de Rabat est de 700 MDH.
Cela fait plus de deux ans que le torchon brûle, principalement entre F. Chaâbi et O. Bahraoui. Leurs tirs à la corde ont fait tant de bruit qu'aujourd'hui, l'Intérieur essaie de les calmer pour sauver une ville appelée à plusieurs défis d'ordre structurel.
