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Une certaine réplique pour démontrer aux décideurs politiques et économiques, que l'hémisphère Sud lui aussi a «son mot à dire», en ce qui a trait à son émancipation. Appartenant à des mouvements sociaux et aux ONG s'opposant au néo-libéralisme et à la domination du monde par le capitalisme et de toutes ses formes d'impérialisme, les quelque 30.000 personnes qui ont fait le déplacement entendent passer de la parole à l'acte.
Autrement dit, il s'agit, pour les uns et pour les autres, de démontrer que l'équité entre le Nord et le Sud n'est plus ce vain leitmotiv mais qu'a contrario «un autre monde est possible» où les clivages et autres fossés entre différentes contrées ne sauraient avoir droit de cité. «Halte aux politiques agricoles et commerciales qui asphyxient les économies de nos pays et menacent les métiers des producteurs agricoles», «Non au néo-libéralisme!», «L'Afrique peut nourrir l'Afrique» … tels sont, entre autres, les slogans qui ont émaillé la première journée de cette manifestation.
A Bamako, prélude au FSM unique de 2007 qui aura lieu à Nairobi, au Kenya, «dette et commerce mondial», «agressions contre les sociétés paysannes» sont au menu des discussions de cette rencontre qui se veut un espace de concertation et de dialogue, d'échanges d'informations et d'expériences… mais aussi et surtout de proposition d'alternatives crédibles et viables.
Le FSM qui a été marqué par une imposante marche de près de 40.000 personnes ayant scandé des slogans hostiles au néo-libéralisme, à la mondialisation et aux subventions agricoles accordées par les pays riches à leurs exportateurs, a pour vocation de proposer une alternative plus humaine qui prend en considération les problèmes de chacun.
Pour les altermondialistes africains, cette édition est une victoire, car elle se tient pour la première fois sur le continent.
Sans ambages, font-ils valoir, « les pays africains sont ceux qui ont le plus de problèmes au monde. C'est pour eux que se bat la société civile mondiale.
En venant au Mali, les gens toucheront du doigt nos réalités et verront le combat que mènent nos populations à la base, nos ONG, nos gouvernants pour sortir de la pauvreté».
Cette fois-ci, les participants ne se contenteront pas de réfléchir en vase clos.
A noter, par ailleurs, qu'une forte délégation marocaine, composée notamment de hauts fonctionnaires du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de militants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et de plusieurs syndicats des travailleurs, a pris part à ce Forum qui sera suivi par d'autres rencontres d'altermondialistes à Caracas (Venezuela) fin janvier et à Karachi (Pakistan) en mars.
La 5e édition du FSM s'était tenue en 2005 à Porto Alegre (Brésil) et avait réuni plus de 150.000 personnes.
Autrement dit, il s'agit, pour les uns et pour les autres, de démontrer que l'équité entre le Nord et le Sud n'est plus ce vain leitmotiv mais qu'a contrario «un autre monde est possible» où les clivages et autres fossés entre différentes contrées ne sauraient avoir droit de cité. «Halte aux politiques agricoles et commerciales qui asphyxient les économies de nos pays et menacent les métiers des producteurs agricoles», «Non au néo-libéralisme!», «L'Afrique peut nourrir l'Afrique» … tels sont, entre autres, les slogans qui ont émaillé la première journée de cette manifestation.
A Bamako, prélude au FSM unique de 2007 qui aura lieu à Nairobi, au Kenya, «dette et commerce mondial», «agressions contre les sociétés paysannes» sont au menu des discussions de cette rencontre qui se veut un espace de concertation et de dialogue, d'échanges d'informations et d'expériences… mais aussi et surtout de proposition d'alternatives crédibles et viables.
Le FSM qui a été marqué par une imposante marche de près de 40.000 personnes ayant scandé des slogans hostiles au néo-libéralisme, à la mondialisation et aux subventions agricoles accordées par les pays riches à leurs exportateurs, a pour vocation de proposer une alternative plus humaine qui prend en considération les problèmes de chacun.
Pour les altermondialistes africains, cette édition est une victoire, car elle se tient pour la première fois sur le continent.
Sans ambages, font-ils valoir, « les pays africains sont ceux qui ont le plus de problèmes au monde. C'est pour eux que se bat la société civile mondiale.
En venant au Mali, les gens toucheront du doigt nos réalités et verront le combat que mènent nos populations à la base, nos ONG, nos gouvernants pour sortir de la pauvreté».
Cette fois-ci, les participants ne se contenteront pas de réfléchir en vase clos.
A noter, par ailleurs, qu'une forte délégation marocaine, composée notamment de hauts fonctionnaires du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de militants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et de plusieurs syndicats des travailleurs, a pris part à ce Forum qui sera suivi par d'autres rencontres d'altermondialistes à Caracas (Venezuela) fin janvier et à Karachi (Pakistan) en mars.
La 5e édition du FSM s'était tenue en 2005 à Porto Alegre (Brésil) et avait réuni plus de 150.000 personnes.
