Comme promis par les organisateurs du Festival international du rire, la manifestation a fait son effet sur la ville ocre. Celle-ci a vécu avec ses habitants et visiteurs trois jours de divertissement, en compagnie de jeunes comédiens talentueux et d'autres, plus professionnels dans le domaine.
Les soirées furent orchestrées tambour battant par Saïd Naciri qui a fait montre d'un professionnalisme sans égal et d'une spontanéité digne des plus grands humoristes, en duo avec le non moins célèbre animateur, Fouad Khairi, initiateur de l'événement. Tous les deux ont donné un vrai tonus aux nuits du festival. Donc, c'est dans une ambiance festive et très marrakchie que se sont déroulées ces soirées de rire où l'on a pu constater que le Maroc, dans l'univers de l'humour, regorgeait de potentialités qu'il faut encourager. C'est en effet l'objectif primordial que le festival désire, coûte que coûte, réaliser.
Pour compléter la noble mission de l'événement, Saïd Naciri a même pensé inviter quelques enfants doués de l'association «L'Heure Joyeuse» pour se produire devant le public, dans le but de dévoiler leurs dons humoristiques.
«Pour Naciri, cet intérêt pour les enfants de «L'Heure Joyeuse» ne date pas d'aujourd'hui. Il est déjà venu nous rendre visite au centre à plusieurs reprises, ce qui lui a permis de découvrir des talents dans le domaine de la comédie. C'est pour cela qu'il n'a pas hésité à les inviter à la seconde édition du Festival du rire. Un geste pour lequel le centre lui sera toujours reconnaissant», nous confie Hassiba, la directrice du centre.
D'autres jeunes humoristes ont pris part à la fête, dont certains sont sur la voie du professionnalisme.
D'ailleurs, ils l'ont prouvé devant une grande assistance qui les a vivement applaudis. Ainsi, Mustapha, Ahmouch, Elâadili junior, Zoubeir, Miz, Bouchani, Skouma et des enfants du centre sont entrés en compétition sur des sujets diversifiés et porteurs de messages, qu'ils ont pu mettre en scène d'une manière lucide et attrayante. Des travaux qui furent départagés par un jury présidé par l'incontournable dramaturge Taib Seddiki et composé d'artistes de renom tels Nezha Regragui, Fadéla Benmoussa, Hassan Mégri et Anouar Al Joundi.
D'autres belles surprises ont été au rendez-vous de cette rencontre de l'humour, comme l'hommage rendu à Taïb Seddiki à travers la plus haute distinction de la ville de Marrakech, puis le symbole du festival offert à tous les membres du jury, en signe de remerciements pour leur contribution, ainsi que la présence d'artistes et de personnalités tels qu'Amal Temmar, Ferkous, Larbi Kawakibi, le professeur Mohamed Knidiri et le comédien français Claude Darman.
Le festival s'est donné aussi la peine d'inviter deux artistes de Paris pour se produire aux côtés des jeunes lauréats, avec leur one man show, dont le Nigérien Mamane et la Marocaine Saîda Churchill, qui ont promis de revenir pour des spectacles individuels.
Pour agrémenter ces belles nuits du rire, la musique était également de la fête : Nouri avec deux chansons de son nouvel album, Hassan
Mégri avec «Jamaâ el Fna» qu'il a composée spécialement
pour la circonstance, puis Bachir Abdou avec «Marrakech Al Bahja».n
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L'animation, durant les trois jours du festival, faite par Abdelaziz Aboussaouab, a drainé beaucoup de gens tout autour du parking du Théâtre Royal, avant l'ouverture de la scène intérieure vers 20 heures du soir. «Déjà à l'âge de cinq ans, j'ai été impressionné par les conteurs de cette place, que je traduis comme la place de "l'anéantissement des soucis". C'est une grande partie de notre histoire où j'ai découvert mon métier», affirme Taïb Seddiki au grand public du Théâtre Royal.
Les soirées furent orchestrées tambour battant par Saïd Naciri qui a fait montre d'un professionnalisme sans égal et d'une spontanéité digne des plus grands humoristes, en duo avec le non moins célèbre animateur, Fouad Khairi, initiateur de l'événement. Tous les deux ont donné un vrai tonus aux nuits du festival. Donc, c'est dans une ambiance festive et très marrakchie que se sont déroulées ces soirées de rire où l'on a pu constater que le Maroc, dans l'univers de l'humour, regorgeait de potentialités qu'il faut encourager. C'est en effet l'objectif primordial que le festival désire, coûte que coûte, réaliser.
Pour compléter la noble mission de l'événement, Saïd Naciri a même pensé inviter quelques enfants doués de l'association «L'Heure Joyeuse» pour se produire devant le public, dans le but de dévoiler leurs dons humoristiques.
«Pour Naciri, cet intérêt pour les enfants de «L'Heure Joyeuse» ne date pas d'aujourd'hui. Il est déjà venu nous rendre visite au centre à plusieurs reprises, ce qui lui a permis de découvrir des talents dans le domaine de la comédie. C'est pour cela qu'il n'a pas hésité à les inviter à la seconde édition du Festival du rire. Un geste pour lequel le centre lui sera toujours reconnaissant», nous confie Hassiba, la directrice du centre.
D'autres jeunes humoristes ont pris part à la fête, dont certains sont sur la voie du professionnalisme.
D'ailleurs, ils l'ont prouvé devant une grande assistance qui les a vivement applaudis. Ainsi, Mustapha, Ahmouch, Elâadili junior, Zoubeir, Miz, Bouchani, Skouma et des enfants du centre sont entrés en compétition sur des sujets diversifiés et porteurs de messages, qu'ils ont pu mettre en scène d'une manière lucide et attrayante. Des travaux qui furent départagés par un jury présidé par l'incontournable dramaturge Taib Seddiki et composé d'artistes de renom tels Nezha Regragui, Fadéla Benmoussa, Hassan Mégri et Anouar Al Joundi.
D'autres belles surprises ont été au rendez-vous de cette rencontre de l'humour, comme l'hommage rendu à Taïb Seddiki à travers la plus haute distinction de la ville de Marrakech, puis le symbole du festival offert à tous les membres du jury, en signe de remerciements pour leur contribution, ainsi que la présence d'artistes et de personnalités tels qu'Amal Temmar, Ferkous, Larbi Kawakibi, le professeur Mohamed Knidiri et le comédien français Claude Darman.
Le festival s'est donné aussi la peine d'inviter deux artistes de Paris pour se produire aux côtés des jeunes lauréats, avec leur one man show, dont le Nigérien Mamane et la Marocaine Saîda Churchill, qui ont promis de revenir pour des spectacles individuels.
Pour agrémenter ces belles nuits du rire, la musique était également de la fête : Nouri avec deux chansons de son nouvel album, Hassan
Mégri avec «Jamaâ el Fna» qu'il a composée spécialement
pour la circonstance, puis Bachir Abdou avec «Marrakech Al Bahja».n
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Hommage à Jamaâ el Fna
Au cours de cette seconde édition, un fervent hommage fut rendu, également, à la place Jamaâ el Fna et plus particulièrement à l'un de ses doyens, M. Lemseyeh, qui a reçu du maire de la ville, M. Jazouli, une enveloppe de 5.000 DH. Ainsi, les "Gnawa'' du mâallem Baqbou, la troupe des "Houziyine'', les dresseurs de singes, les "Jilala'' de Sidi Rehhal, les charmeurs de serpents, "Hmad ou Moussa'', des "Guerraba''… de vrais groupes, choisis minutieusement par le comédien et "zajjal'' Elâadili, ont constitué la réplique en petit format de la place légendaire existant depuis 11 siècles et dont l'attrait ne s'est jamais tari.L'animation, durant les trois jours du festival, faite par Abdelaziz Aboussaouab, a drainé beaucoup de gens tout autour du parking du Théâtre Royal, avant l'ouverture de la scène intérieure vers 20 heures du soir. «Déjà à l'âge de cinq ans, j'ai été impressionné par les conteurs de cette place, que je traduis comme la place de "l'anéantissement des soucis". C'est une grande partie de notre histoire où j'ai découvert mon métier», affirme Taïb Seddiki au grand public du Théâtre Royal.
