Londres a annoncé mercredi le gel de ses liens avec l'Iran, à l'exception de ceux visant à dénouer la crise provoquée par la capture de quinze marins britanniques dans le Golfe. L'annonce de cette suspension des liens bilatéraux, au sixième jour de captivité des marins britanniques, a été faite à la chambre des Communes par la ministre des Affaires étrangères Margaret Beckett, qui avait écourté la veille une visite en Turquie.
Concrètement, ce gel va entraîner notamment un arrêt des visites officielles et de l'attribution de visas aux responsables iraniens, a déclaré un porte-parole du Foreign Office, soulignant que seuls les liens entre gouvernements étaient concernés. Il est temps " d'augmenter la pression internationale et diplomatique" sur l'Iran pour démontrer "l'isolement total" de Téhéran dans cette affaire, a déclaré le Premier ministre britannique, Tony Blair, également au Parlement.
Face à l'intransigeance de Téhéran et, notamment, son refus d'autoriser un contact entre des diplomates britanniques et les marins détenus, Mme Beckett a annoncé le début d'une "nouvelle phase d'activité diplomatique", durant laquelle "nous devrons concentrer tous nos efforts sur le plan bilatéral à la solution de ce problème", a-t-elle déclaré.
"Nous allons donc imposer un gel de toutes les autres affaires officielles bilatérales avec l'Iran, jusqu'à la résolution de cette situation", a ajouté la chef de la diplomatie britannique.
La capture des 15 soldats, qui opéraient dans le cadre d'un mandat de l'ONU, "est absolument sans aucun fondement", a répété pour sa part M. Blair.
Il a précisé qu'il en avait discuté avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et avec la chancelière allemande, Angela Merkel, qui devrait faire une déclaration au nom de l'Union européenne mercredi après-midi sur cette situation "complètement inacceptable".
Londres va travailler avec ses partenaires de l'Otan et de l'ONU pour parvenir à une solution "raisonnable", a-t-il ajouté, tandis que le ministre de l'Intérieur britannique John Reid jugeait la situation "difficile, délicate, et d'une certaine façon très dangereuse".
Les 8 marins et 7 Royal marines ont été capturés vendredi dernier alors qu'ils patrouillaient à bord de deux bateaux à l'embouchure du fleuve Chatt al-Arab, frontalier à l'Iran et l'Irak. Mercredi, le ministère de la Défense britannique s'est efforcé de démontrer, cartes et données satellites à l'appui, que ses marins avaient été capturés par Téhéran à 1,7 mille nautique (environ 3,15 km) à l'intérieur des eaux territoriales irakiennes, et a dénoncé une "embuscade".
Les marins ont été pris "en embuscade" par la marine iranienne et leur détention "est injustifiée et incorrecte", a affirmé le vice-amiral Charles Style, chef d'état-major adjoint, lors d'une conférence de presse. L'Iran a immédiatement répliqué via son ambassade à Londres, déclarant qu'ils "étaient entrés illégalement dans les eaux territoriales iraniennes", établissant leur position à 0,5 km à l'intérieur de la zone.
L'ambassade iranienne s'est cependant dite "confiante que les deux gouvernements sont capables de résoudre cette affaire de sécurité à travers leurs contacts et coopération".
Mercredi en milieu d'après-midi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que la seule femme figurant parmi les 15 marins capturés serait libérée "d'ici un ou deux jours".
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui se trouve à Ryad pour le Sommet arabe, avait déclaré peu avant s'attendre à "un développement positif à tout moment".
Concrètement, ce gel va entraîner notamment un arrêt des visites officielles et de l'attribution de visas aux responsables iraniens, a déclaré un porte-parole du Foreign Office, soulignant que seuls les liens entre gouvernements étaient concernés. Il est temps " d'augmenter la pression internationale et diplomatique" sur l'Iran pour démontrer "l'isolement total" de Téhéran dans cette affaire, a déclaré le Premier ministre britannique, Tony Blair, également au Parlement.
Face à l'intransigeance de Téhéran et, notamment, son refus d'autoriser un contact entre des diplomates britanniques et les marins détenus, Mme Beckett a annoncé le début d'une "nouvelle phase d'activité diplomatique", durant laquelle "nous devrons concentrer tous nos efforts sur le plan bilatéral à la solution de ce problème", a-t-elle déclaré.
"Nous allons donc imposer un gel de toutes les autres affaires officielles bilatérales avec l'Iran, jusqu'à la résolution de cette situation", a ajouté la chef de la diplomatie britannique.
La capture des 15 soldats, qui opéraient dans le cadre d'un mandat de l'ONU, "est absolument sans aucun fondement", a répété pour sa part M. Blair.
Il a précisé qu'il en avait discuté avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et avec la chancelière allemande, Angela Merkel, qui devrait faire une déclaration au nom de l'Union européenne mercredi après-midi sur cette situation "complètement inacceptable".
Londres va travailler avec ses partenaires de l'Otan et de l'ONU pour parvenir à une solution "raisonnable", a-t-il ajouté, tandis que le ministre de l'Intérieur britannique John Reid jugeait la situation "difficile, délicate, et d'une certaine façon très dangereuse".
Les 8 marins et 7 Royal marines ont été capturés vendredi dernier alors qu'ils patrouillaient à bord de deux bateaux à l'embouchure du fleuve Chatt al-Arab, frontalier à l'Iran et l'Irak. Mercredi, le ministère de la Défense britannique s'est efforcé de démontrer, cartes et données satellites à l'appui, que ses marins avaient été capturés par Téhéran à 1,7 mille nautique (environ 3,15 km) à l'intérieur des eaux territoriales irakiennes, et a dénoncé une "embuscade".
Les marins ont été pris "en embuscade" par la marine iranienne et leur détention "est injustifiée et incorrecte", a affirmé le vice-amiral Charles Style, chef d'état-major adjoint, lors d'une conférence de presse. L'Iran a immédiatement répliqué via son ambassade à Londres, déclarant qu'ils "étaient entrés illégalement dans les eaux territoriales iraniennes", établissant leur position à 0,5 km à l'intérieur de la zone.
L'ambassade iranienne s'est cependant dite "confiante que les deux gouvernements sont capables de résoudre cette affaire de sécurité à travers leurs contacts et coopération".
Mercredi en milieu d'après-midi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que la seule femme figurant parmi les 15 marins capturés serait libérée "d'ici un ou deux jours".
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui se trouve à Ryad pour le Sommet arabe, avait déclaré peu avant s'attendre à "un développement positif à tout moment".
