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La mise à niveau, le sujet est de nouveau remis à l'ordre du jour. La Fédération a tenu à faire une entrée médiatique fracassante afin de casser les tabous et rassurer les soldats de la plume, en révélant les tenants et les aboutissants qui ont provoqué le retard dans la mise en chantier du projet de la mise à niveau.
Une conférence de presse a été tenue à cet effet, mardi dernier à Rabat, durant laquelle le président-délégué de la FRMF, Mhammed Aouzal, reconnaît que depuis l'annonce du projet en juillet 2005, les partenaires ont observé une période de méditation qui s'est prolongée jusqu'au mois de mars 2006!
Un intervalle durant lequel la presse nationale, décriant cet état de chose, doute sur la capacité des fédéraux à pouvoir mener le bateau à bon port. M. Aouzal dédramatise en criant haut et fort qu'une telle œuvre requiert patience et qu'en tout cas, les chantiers ont été lancés depuis cette date-là, mais cela “n'a pas été accompagné d'une opération de communication, d'où les interprétations, voire les élucubrations de certains chroniqueurs”.
Soit, mais que dire du feuilleton du gazon artificiel qui était prévu au départ pour les seuls Centres de Formation avant d'être transposé aux terrains de compétitions pour les équipes de l'élite ? Que dire aussi de l'appel d'offres lancé au mois d'août dernier qui “a donné lieu à des révélations faisant état de velléités louches”. Cet appel d'offres a été d'ailleurs annulé par qui de droit et reporté pour le mois de janvier 2007. La réhabilitation de l'infrastructure de base n'a pas échappé non plus à l'anathème. On rejette la responsabilité sur le ministère de l'Equipement et sur les collectivités locales.
Rappelons que le plan d'action prévu dans le cadre du contrat programme avec l'Etat prévoit la réalisation de 15 Centres de formation, le gazonnement de 16 stades et la réhabilitation d'autres. La maîtrise d'ouvrage a été déléguée au ministère de l'Equipement après qu'un diagnostic ait été effectué au mois de mars 2006.
La mise à niveau concerne deux autres volets : d'une part, la modernisation de la FRMF et la gestion des clubs ; et d'autre part, le développement des ressources financières. La réorganisation de ces entités a été confiée à un cabinet spécialisé (Deloitte & Touch) après consultation d'une douzaine de bureaux. Elle consiste en la formation des cadres et des managers.
Pour subvenir aux besoins financiers de ce contrat programme, l'Etat devra allouer une dotation budgétaire de 63 MDH/an dans la perspective de voir les recettes de la Fédération atteindre 111 MDH en 2009. Ces fonds seront destinés à l'appui des clubs et au fonctionnement des Centres de Formation. Les recettes globales de la Fédération devront atteindre 100 MDH dès l'année 2007.
Trop beau pour être vrai, croiraient certains, mais ce sera la réalité confirme M. Aouzal qui a enterré le mot «projet», préférant parler de «mise en chantier». Tant mieux pour la fédé et pour tous ceux qui nourrissent l'espoir de palper cette mise à niveau claironnée sous le balcon de la Primature qui lui a consacré la dote convenue.
Et ce n'est qu'un acompte, croit-on savoir. M. Aouzal déclare que les clubs ne pourront franchir l'étape menant au professionnalisme que le jour où les recettes fédérales atteindraient la masse critique de 150 MDH/an.
Quand est-ce que ? Pas avant 5 ans, en tout cas.
REPÈRES
Report
La mise à niveau du football national a été de nouveau reportée. La FRMF a expliqué les tenants et les aboutissants de cet ajournement.
Une conférence de presse a été tenue à cet effet, mardi dernier à Rabat, durant laquelle le président-délégué de la FRMF, Mhammed Aouzal, reconnaît que depuis l'annonce du projet en juillet 2005, les partenaires ont observé une période de méditation qui s'est prolongée jusqu'au mois de mars 2006!
Un intervalle durant lequel la presse nationale, décriant cet état de chose, doute sur la capacité des fédéraux à pouvoir mener le bateau à bon port. M. Aouzal dédramatise en criant haut et fort qu'une telle œuvre requiert patience et qu'en tout cas, les chantiers ont été lancés depuis cette date-là, mais cela “n'a pas été accompagné d'une opération de communication, d'où les interprétations, voire les élucubrations de certains chroniqueurs”.
Soit, mais que dire du feuilleton du gazon artificiel qui était prévu au départ pour les seuls Centres de Formation avant d'être transposé aux terrains de compétitions pour les équipes de l'élite ? Que dire aussi de l'appel d'offres lancé au mois d'août dernier qui “a donné lieu à des révélations faisant état de velléités louches”. Cet appel d'offres a été d'ailleurs annulé par qui de droit et reporté pour le mois de janvier 2007. La réhabilitation de l'infrastructure de base n'a pas échappé non plus à l'anathème. On rejette la responsabilité sur le ministère de l'Equipement et sur les collectivités locales.
Rappelons que le plan d'action prévu dans le cadre du contrat programme avec l'Etat prévoit la réalisation de 15 Centres de formation, le gazonnement de 16 stades et la réhabilitation d'autres. La maîtrise d'ouvrage a été déléguée au ministère de l'Equipement après qu'un diagnostic ait été effectué au mois de mars 2006.
La mise à niveau concerne deux autres volets : d'une part, la modernisation de la FRMF et la gestion des clubs ; et d'autre part, le développement des ressources financières. La réorganisation de ces entités a été confiée à un cabinet spécialisé (Deloitte & Touch) après consultation d'une douzaine de bureaux. Elle consiste en la formation des cadres et des managers.
Pour subvenir aux besoins financiers de ce contrat programme, l'Etat devra allouer une dotation budgétaire de 63 MDH/an dans la perspective de voir les recettes de la Fédération atteindre 111 MDH en 2009. Ces fonds seront destinés à l'appui des clubs et au fonctionnement des Centres de Formation. Les recettes globales de la Fédération devront atteindre 100 MDH dès l'année 2007.
Trop beau pour être vrai, croiraient certains, mais ce sera la réalité confirme M. Aouzal qui a enterré le mot «projet», préférant parler de «mise en chantier». Tant mieux pour la fédé et pour tous ceux qui nourrissent l'espoir de palper cette mise à niveau claironnée sous le balcon de la Primature qui lui a consacré la dote convenue.
Et ce n'est qu'un acompte, croit-on savoir. M. Aouzal déclare que les clubs ne pourront franchir l'étape menant au professionnalisme que le jour où les recettes fédérales atteindraient la masse critique de 150 MDH/an.
Quand est-ce que ? Pas avant 5 ans, en tout cas.
REPÈRES
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La mise à niveau du football national a été de nouveau reportée. La FRMF a expliqué les tenants et les aboutissants de cet ajournement.
