A l'origine de cet optimisme, il y a l'intérêt, fort et manifeste, accordé par SM le Roi Mohammed VI à ce problème lancinant qui hypothèque, depuis l'indépendance, les chances du progrès économique et 116ial au Royaume. Durant l'année dernière à Mohammedia, quelque 4.803 personnes ont bénéficié du programme d'alphabétisation et d'éducation non formelle, dont 3.563 en milieu urbain, soit 70% et 1.240 en milieu rural.
La majorité des bénéficiaires sont issus des couches défavorisées. Le coup d'envoi de la nouvelle année scolaire de lutte contre l'analphabétisme à Mohammedia a été donné par Abdeslam Zougar, gouverneur de la préfecture de Mohammedia, à l'école Bradaâ, située à proximité du grand bidonville de la ville. Il a également procédé à la remise des prix aux bénéficiaires du programme précité.
Mohammedia, qui compte actuellement 321.375 habitants, connaissait il y a deux ans un taux de 29,1 % d'analphabètes. Pour venir à bout de ce fléau, tous les services concernés sont impliqués dans ce programme. Il s'agit du comité de l'INDH, de la délégation du ministère de l'Education 110nale, de l'as116iation Al Amal, ainsi que de certains opérateurs du secteur privé. Tous ces 111venants oeuvrent pour créer les conditions favorables pour permettre aux bénéficiaires d'apprendre à lire et à écrire.
Le programme pluriannuel 2007-2010 relatif à la lutte contre l'analphabétisme vise à réduire le taux de ce fléau dans les zones prioritaires et les communes rurales à 20 % à l'horizon 2010. Ce programme permettra la création de 67 emplois stables durant 4 ans. Il y a quatre ans, l'analphabétisme pénalisait 47% de la population marocaine. Force est de constater cependant, que ce taux change selon le sexe, le lieu de résidence et la catégorie 116ioprofessionnelle de la population concernée.
Ainsi remarque-t-on que 60 % des femmes marocaines sont d'analphabètes, alors que seuls 33 % de leurs concitoyens mâles sont dans la même situation. L'étendue du fléau n'est pas non plus la même à la ville et la campagne. En effet, seulement 32% des citadins sont illettrés, alors que cette proportion dépasse largement 65% dans le milieu rural. Les divers secteurs d'activité économique sont également touchés, à des degrés divers, par ce phénomène.
Le taux d'analphabètes est de 75% dans l'agriculture, de 45% dans l'industrie et de 30% dans les services. En 2005-2006, quelque 124.022 bénéficiaires se sont inscrits dans le programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées du Royaume, alors que le ministère avait projeté d'inscrire 60.000 bénéficiaires.
Le pourcentage de réussite des personnes bénéficiant du programme de lutte contre l'analphabétisme a atteint 82,29 %. L'ouverture de 1.836 mosquées pour l'encadrement des citoyens et citoyennes et l'affectation de 2.261 encadrants, dont la plupart ont subi une formation continue en pédagogie.
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La ville descend sous la barre des 30% d'analphabètes. Et ce n'est pas tout.
Mohammedia affiche aussi un taux de pauvreté moyen de 4,3%.
Même cumulé au taux de précarité (9%), cela donne 14% de personnes vivant dans une situation peu ou pas du tout confortable, contre 20% à Tanger, par exemple.
Seule zone d'ombre, le nombre élevé de logements sommaires et le déficit de connexion aux réseaux d'eau et d'électricité.
La majorité des bénéficiaires sont issus des couches défavorisées. Le coup d'envoi de la nouvelle année scolaire de lutte contre l'analphabétisme à Mohammedia a été donné par Abdeslam Zougar, gouverneur de la préfecture de Mohammedia, à l'école Bradaâ, située à proximité du grand bidonville de la ville. Il a également procédé à la remise des prix aux bénéficiaires du programme précité.
Mohammedia, qui compte actuellement 321.375 habitants, connaissait il y a deux ans un taux de 29,1 % d'analphabètes. Pour venir à bout de ce fléau, tous les services concernés sont impliqués dans ce programme. Il s'agit du comité de l'INDH, de la délégation du ministère de l'Education 110nale, de l'as116iation Al Amal, ainsi que de certains opérateurs du secteur privé. Tous ces 111venants oeuvrent pour créer les conditions favorables pour permettre aux bénéficiaires d'apprendre à lire et à écrire.
Le programme pluriannuel 2007-2010 relatif à la lutte contre l'analphabétisme vise à réduire le taux de ce fléau dans les zones prioritaires et les communes rurales à 20 % à l'horizon 2010. Ce programme permettra la création de 67 emplois stables durant 4 ans. Il y a quatre ans, l'analphabétisme pénalisait 47% de la population marocaine. Force est de constater cependant, que ce taux change selon le sexe, le lieu de résidence et la catégorie 116ioprofessionnelle de la population concernée.
Ainsi remarque-t-on que 60 % des femmes marocaines sont d'analphabètes, alors que seuls 33 % de leurs concitoyens mâles sont dans la même situation. L'étendue du fléau n'est pas non plus la même à la ville et la campagne. En effet, seulement 32% des citadins sont illettrés, alors que cette proportion dépasse largement 65% dans le milieu rural. Les divers secteurs d'activité économique sont également touchés, à des degrés divers, par ce phénomène.
Le taux d'analphabètes est de 75% dans l'agriculture, de 45% dans l'industrie et de 30% dans les services. En 2005-2006, quelque 124.022 bénéficiaires se sont inscrits dans le programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées du Royaume, alors que le ministère avait projeté d'inscrire 60.000 bénéficiaires.
Le pourcentage de réussite des personnes bénéficiant du programme de lutte contre l'analphabétisme a atteint 82,29 %. L'ouverture de 1.836 mosquées pour l'encadrement des citoyens et citoyennes et l'affectation de 2.261 encadrants, dont la plupart ont subi une formation continue en pédagogie.
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Fédala, bon élève
En matière de lutte contre l'analphabétisme, Mohammedia affiche donc une bonne santé en comparaison à d'autres villes du Maroc.La ville descend sous la barre des 30% d'analphabètes. Et ce n'est pas tout.
Mohammedia affiche aussi un taux de pauvreté moyen de 4,3%.
Même cumulé au taux de précarité (9%), cela donne 14% de personnes vivant dans une situation peu ou pas du tout confortable, contre 20% à Tanger, par exemple.
Seule zone d'ombre, le nombre élevé de logements sommaires et le déficit de connexion aux réseaux d'eau et d'électricité.
