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Elle est l'objet d'agressions permanentes alors qu'elle est inscrite depuis juillet 2005 sur la liste «Ramsar», une convention intergouvernementale qui constitue une base pour la coopération internationale ayant pour objectif la préservation des zones humides. Le véritable défi pour la ville de Mohammedia est de reconnaître que la zone humide ne peut résister indéfiniment aux agressions de l'homme ni à la pollution.
Sa disparition serait irréparable vu ses fonctions écologiquesfondamentales considérées comme régulatrices du régime des eaux comme habitats d'une flore et d'une faune diverse et particulièrement des oiseaux d'eau.
En effet, elle est une escale importante pour bon nombre d'oiseaux migrateurs. L'écosystème de l'Oued Maleh et le canal de délestage constituent pour leur part un apport de nourriture pour les oiseaux qui ont élu domicile dans cette zone humide.
Pour la ville de Mohammedia, la zone humide de Oued EL Maleh peut constituer un gisement porteur d'emplois. Elle est par ailleurs d'un grand intérêt pédagogique dans le sens de l'installation d'un observatoire qui intéresse les écoliers et les étudiants.
Elle est aussi d'un intérêt sanitaire puisqu'elle est riche en végétation qui absorbe le CO2 émis par les unités industrielles. Sa particularité est qu'elle est située dans une partie du milieu urbain et protège ainsi la ville des inondations et alimente la nappe phréatique. L'estuaire de Oued Maleh abrite une faune de plusieurs espèces, ce qui constitue un trésor ornithologique représenté par la sarcelle marbrée. Il s'agit d'un oiseau migrateur menacé qui bénéficie d'un statut juridique important. La sarcelle marbrée est cotée « vulnérable» sur la liste mondiale des espèces menacées.
Au Maroc le site est déclaré d'intérêt national dès qu'il comprend 25 variétés différentes d'animaux. Dans cet estuaire, on a recensé plusieurs de 80 espèces dont la sarcelle marbrée, la nette rousse, l'aigrette gazette, la sterne naine, la glaréole à collier, le pluvier à collier, etc.
La zone humide de Mohammedia offre de multiples opportunités qu'il faut exploiter pour attirer les nombreux adeptes de ces espèces.
Un plan d'aménagement paysager favorisant la protection des ressources naturelles et la valorisation éco-touristique du site contribuera au développement durable et équilibré de Mohammedia.
REPÈRES
Un site protégé
> La zone humide de Mohammedia a été inscrite sur la liste Ramsar le 15-01-2005.
> Elle s'étendait sur 500 hectares. Aujourd'hui, sa superficie n'est que de 150 ha.
> C' est un réservoir de biodiversité pour de nombreuses espèces animales et végétales.
Sa disparition serait irréparable vu ses fonctions écologiquesfondamentales considérées comme régulatrices du régime des eaux comme habitats d'une flore et d'une faune diverse et particulièrement des oiseaux d'eau.
En effet, elle est une escale importante pour bon nombre d'oiseaux migrateurs. L'écosystème de l'Oued Maleh et le canal de délestage constituent pour leur part un apport de nourriture pour les oiseaux qui ont élu domicile dans cette zone humide.
Pour la ville de Mohammedia, la zone humide de Oued EL Maleh peut constituer un gisement porteur d'emplois. Elle est par ailleurs d'un grand intérêt pédagogique dans le sens de l'installation d'un observatoire qui intéresse les écoliers et les étudiants.
Elle est aussi d'un intérêt sanitaire puisqu'elle est riche en végétation qui absorbe le CO2 émis par les unités industrielles. Sa particularité est qu'elle est située dans une partie du milieu urbain et protège ainsi la ville des inondations et alimente la nappe phréatique. L'estuaire de Oued Maleh abrite une faune de plusieurs espèces, ce qui constitue un trésor ornithologique représenté par la sarcelle marbrée. Il s'agit d'un oiseau migrateur menacé qui bénéficie d'un statut juridique important. La sarcelle marbrée est cotée « vulnérable» sur la liste mondiale des espèces menacées.
Au Maroc le site est déclaré d'intérêt national dès qu'il comprend 25 variétés différentes d'animaux. Dans cet estuaire, on a recensé plusieurs de 80 espèces dont la sarcelle marbrée, la nette rousse, l'aigrette gazette, la sterne naine, la glaréole à collier, le pluvier à collier, etc.
La zone humide de Mohammedia offre de multiples opportunités qu'il faut exploiter pour attirer les nombreux adeptes de ces espèces.
Un plan d'aménagement paysager favorisant la protection des ressources naturelles et la valorisation éco-touristique du site contribuera au développement durable et équilibré de Mohammedia.
REPÈRES
Un site protégé
> La zone humide de Mohammedia a été inscrite sur la liste Ramsar le 15-01-2005.
> Elle s'étendait sur 500 hectares. Aujourd'hui, sa superficie n'est que de 150 ha.
> C' est un réservoir de biodiversité pour de nombreuses espèces animales et végétales.
