aLe commerce de proximité à Mohammedia a, de plus en plus, du mal à trouver sa place.
Pourtant, il tient un rôle important. Il s'appuie sur certains services apportés à la clientèle : vente à crédit, proximité des clients, amplitude des horaires… Ces services n'ont pas pu empêcher le déclin de cette activité de plus en plus concurrencée par les marchands ambulants dont le nombre va crescendo. Ils seraient actuellement quelque 1.500 marchands ambulants dans la ville des fleurs.
Plusieurs commerçants ont dû mettre la clé sous le paillasson parce qu'ils n'arrivent plus à s'en sortir en raison de la pression fiscale, de la concurrence des marchands ambulants qui ne paient aucune charge et récemment de l'ouverture d'un hypermarché. La solution pour «relever la barre» est l'111diction pure et simple des marchands ambulants d'exercer leur activité sur les lieux publics», nous a indiqué un commerçant de la ville basse.
Deux projets-pilotes ont été réalisés pour les sédentariser mais sans résultat. Le premier concerne la construction de 222 locales commerciaux au quartier Errachidia et le second 299 points de vente à M'Sbahiat. Malheureusement, quelques bénéficiaires ont préféré déserter leurs points de vente pour retourner à la rue. «L'échec de cette politique de sédentarisation est dû au mauvais choix de l'emplacement des marchés précités situés loin des lieux d'habitations ainsi qu'au manque d'accompagnement et de suivi des marchands pour leur inculquer la culture du commerce et les aider à réaliser leurs projets», a précisé un autre commerçant.
Il a, par la suite, indiqué que le commerce à Fedalla souffre, également, de la proximité avec Casablanca. «Pour faire de grands achats, les habitants de la ville se dirigent directement à Casablanca au détriment des petits commerçants locaux», a-t-il précisé.
En outre, le commerce souffre de l'ouverture d'un l'hypermarché qui pratique des prix avantageux et surtout offre un large choix de produits. «Aujourd'hui, ceux qui résistent encore sont ceux qui vendent à crédit et qui proposent une offre d'appoint grâce à une large plage horaires d'ouverture. Nous sommes complètement désarmés face aux marchés ambulants et à l'hypermarché. On va davantage souffrir au fur et à mesure que de nouveaux marchands ambulants débarquent sur la place publique», indique la même source.
D'après les estimations, Mohammedia ne tourne qu'à 45% de son potentiel commercial. Que l'on s'accorde ou non sur les facteurs qui contribuent à la fermeture des petits commerces (la prolifération des «farachas» et la pression fiscale), personne ne peut, à l'évidence, nier ce constat!Pour autant, comme le soulignait à juste titre plusieurs commerçants, «la survie de ces commerçants ne dépend que de leur propre volonté.
L'unique sortie de crise consiste dans leur regroupement en coopératives, de façon à faire des achats auprès des grossistes à des prix concurrentiels et surtout payer moins d'impôts, puisque les coopératives sont exonérées d'un certain nombre d'impôts», a-t-il souligné. Face à ce fléau, les commerçants appellent à la mise en place d'une stratégie d'intégration des activités économiques informelles pour garantir le développement du commerce à Mohammedia.
Pour ce faire, l'organisation de campagnes de sensibilisation et de formation au profit des marchands ambulants s'impose plus que jamais de façon à les aider à remonter la pente. Il est à signaler que le secteur du commerce participe à hauteur de 13% dans le Produit intérieur brut (PIB) et emploie plus d'un million de personnes réparties sur plus de 770.000 points de vente, plus de 260 magasins franchisés et occupe près de 250 grandes et moyennes surfaces. Le commerce informel est exercé par environ 917 mille personnes, soit 91,2 % de l'ensemble des postes d'emploi du secteur du commerce, occupe 650.900 points de vente et réalise un chiffre d'affaires d'environ 128 milliards de DH.
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En France, il existe deux catégories de commerçants non sédentaires, ceux qui ont un domicile fixe et les marchands forains qui n'ont pas de domicile fixe.
La bête noire des commerces au Maroc est la pléthore d'impôts qui porte préjudice au secteur. Le secteur est composé en grande majorité des personnes âgées qui ne bénéficient d'aucune couverture médicale ni 116iale.
Pourtant, il tient un rôle important. Il s'appuie sur certains services apportés à la clientèle : vente à crédit, proximité des clients, amplitude des horaires… Ces services n'ont pas pu empêcher le déclin de cette activité de plus en plus concurrencée par les marchands ambulants dont le nombre va crescendo. Ils seraient actuellement quelque 1.500 marchands ambulants dans la ville des fleurs.
Plusieurs commerçants ont dû mettre la clé sous le paillasson parce qu'ils n'arrivent plus à s'en sortir en raison de la pression fiscale, de la concurrence des marchands ambulants qui ne paient aucune charge et récemment de l'ouverture d'un hypermarché. La solution pour «relever la barre» est l'111diction pure et simple des marchands ambulants d'exercer leur activité sur les lieux publics», nous a indiqué un commerçant de la ville basse.
Deux projets-pilotes ont été réalisés pour les sédentariser mais sans résultat. Le premier concerne la construction de 222 locales commerciaux au quartier Errachidia et le second 299 points de vente à M'Sbahiat. Malheureusement, quelques bénéficiaires ont préféré déserter leurs points de vente pour retourner à la rue. «L'échec de cette politique de sédentarisation est dû au mauvais choix de l'emplacement des marchés précités situés loin des lieux d'habitations ainsi qu'au manque d'accompagnement et de suivi des marchands pour leur inculquer la culture du commerce et les aider à réaliser leurs projets», a précisé un autre commerçant.
Il a, par la suite, indiqué que le commerce à Fedalla souffre, également, de la proximité avec Casablanca. «Pour faire de grands achats, les habitants de la ville se dirigent directement à Casablanca au détriment des petits commerçants locaux», a-t-il précisé.
En outre, le commerce souffre de l'ouverture d'un l'hypermarché qui pratique des prix avantageux et surtout offre un large choix de produits. «Aujourd'hui, ceux qui résistent encore sont ceux qui vendent à crédit et qui proposent une offre d'appoint grâce à une large plage horaires d'ouverture. Nous sommes complètement désarmés face aux marchés ambulants et à l'hypermarché. On va davantage souffrir au fur et à mesure que de nouveaux marchands ambulants débarquent sur la place publique», indique la même source.
D'après les estimations, Mohammedia ne tourne qu'à 45% de son potentiel commercial. Que l'on s'accorde ou non sur les facteurs qui contribuent à la fermeture des petits commerces (la prolifération des «farachas» et la pression fiscale), personne ne peut, à l'évidence, nier ce constat!Pour autant, comme le soulignait à juste titre plusieurs commerçants, «la survie de ces commerçants ne dépend que de leur propre volonté.
L'unique sortie de crise consiste dans leur regroupement en coopératives, de façon à faire des achats auprès des grossistes à des prix concurrentiels et surtout payer moins d'impôts, puisque les coopératives sont exonérées d'un certain nombre d'impôts», a-t-il souligné. Face à ce fléau, les commerçants appellent à la mise en place d'une stratégie d'intégration des activités économiques informelles pour garantir le développement du commerce à Mohammedia.
Pour ce faire, l'organisation de campagnes de sensibilisation et de formation au profit des marchands ambulants s'impose plus que jamais de façon à les aider à remonter la pente. Il est à signaler que le secteur du commerce participe à hauteur de 13% dans le Produit intérieur brut (PIB) et emploie plus d'un million de personnes réparties sur plus de 770.000 points de vente, plus de 260 magasins franchisés et occupe près de 250 grandes et moyennes surfaces. Le commerce informel est exercé par environ 917 mille personnes, soit 91,2 % de l'ensemble des postes d'emploi du secteur du commerce, occupe 650.900 points de vente et réalise un chiffre d'affaires d'environ 128 milliards de DH.
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Poids de la fiscalité
Contrairement au Maroc où les commerçants informel ne payent aucune charge fiscale, les commerçants non sédentaires en France sont des commerçants à part entière, qui ont les mêmes droits et devoirs et les mêmes charges fiscales et 116iales que leurs homologues sédentaires.En France, il existe deux catégories de commerçants non sédentaires, ceux qui ont un domicile fixe et les marchands forains qui n'ont pas de domicile fixe.
La bête noire des commerces au Maroc est la pléthore d'impôts qui porte préjudice au secteur. Le secteur est composé en grande majorité des personnes âgées qui ne bénéficient d'aucune couverture médicale ni 116iale.
