Néanmoins en Amérique latine et en Afrique subsaharienne les progrès sont restés trop lents, malgré des taux de croissance économique en forte progression. Le taux de la population mondiale vivant dans des conditions d'extrême pauvreté (moins d'un dollar par jour) était de 27,9 % en 1990. Il a pu être réduit à 21,7 % en 2002 et devrait descendre à 10,2 % d'ici 2015, selon les prévisions du rapport.
Ce document, le troisième du genre depuis l'adoption des Objectifs du Millénaire (ODM) en 2000 par 189 pays, note que la plupart des progrès ont été réalisés en Chine et en Inde, qui affichent les taux de croissance économique les plus forts de la planète.
En Afrique subsaharienne, toutefois 44 % des populations vivent toujours dans l'extrême pauvreté, soit grosso modo le même niveau qu'en 1990, selon le rapport qui table pour 2015 sur une réduction à 38 %.
«Dix millions d'enfants continuent de mourir chaque année des suites de maladies pour lesquelles il existe pourtant des traitements», a averti le principal auteur du rapport, Mark Sundberg.
De fait, l'examen des efforts menés pour réaliser l'objectif de réduire la mortalité infantile des deux tiers d'ici 2015 montre qu'ils sont toujours insuffisants dans la plupart des pays pauvres et à revenus moyens, selon le rapport.
Le rapport démontre toutefois des signes de diminution des décès d'enfants dans neuf pays en développement sur les dix qui ont été examinés, à savoir : Maroc, Madagascar, Indonésie, Philippines, Bolivie, Bangladesh, Burkina Faso, Mozambique et Cameroun.
Les auteurs du rapport appellent les pays et organismes qui viennent en aide aux pays en développement à concrétiser les engagements qu'ils ont pris en 2005 pour accroître les transferts de ressources et consentir des allégements de dette supplémentaires.
Ces engagements portent notamment sur la fourniture d'une aide additionnelle qui se chiffre sur une base annuelle, à 25 milliards de dollars pour l'Afrique d'ici à 2010, et à 50 milliards de dollars pour l'ensemble des pays en développement.
«Il faut que l'aide devienne plus prévisible, moins fragmentée, plus étroitement cadrée sur les besoins des pays, et ciblée là où elle sera utilisée d'une manière productive pour favoriser la réalisation des ODM», a déclaré Mark Sundberg, principal auteur du rapport.
Ce document, le troisième du genre depuis l'adoption des Objectifs du Millénaire (ODM) en 2000 par 189 pays, note que la plupart des progrès ont été réalisés en Chine et en Inde, qui affichent les taux de croissance économique les plus forts de la planète.
En Afrique subsaharienne, toutefois 44 % des populations vivent toujours dans l'extrême pauvreté, soit grosso modo le même niveau qu'en 1990, selon le rapport qui table pour 2015 sur une réduction à 38 %.
«Dix millions d'enfants continuent de mourir chaque année des suites de maladies pour lesquelles il existe pourtant des traitements», a averti le principal auteur du rapport, Mark Sundberg.
De fait, l'examen des efforts menés pour réaliser l'objectif de réduire la mortalité infantile des deux tiers d'ici 2015 montre qu'ils sont toujours insuffisants dans la plupart des pays pauvres et à revenus moyens, selon le rapport.
Le rapport démontre toutefois des signes de diminution des décès d'enfants dans neuf pays en développement sur les dix qui ont été examinés, à savoir : Maroc, Madagascar, Indonésie, Philippines, Bolivie, Bangladesh, Burkina Faso, Mozambique et Cameroun.
Les auteurs du rapport appellent les pays et organismes qui viennent en aide aux pays en développement à concrétiser les engagements qu'ils ont pris en 2005 pour accroître les transferts de ressources et consentir des allégements de dette supplémentaires.
Ces engagements portent notamment sur la fourniture d'une aide additionnelle qui se chiffre sur une base annuelle, à 25 milliards de dollars pour l'Afrique d'ici à 2010, et à 50 milliards de dollars pour l'ensemble des pays en développement.
«Il faut que l'aide devienne plus prévisible, moins fragmentée, plus étroitement cadrée sur les besoins des pays, et ciblée là où elle sera utilisée d'une manière productive pour favoriser la réalisation des ODM», a déclaré Mark Sundberg, principal auteur du rapport.
