L'absence de l'Algérie n'avait aucune répercussion négative sur la conférence euro-africaine, tenue les 10 et 11 juillet à Rabat, avec la participation de près de soixante pays africains et européens, a affirmé le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.
"Nous avons souhaité la présence de l'Algérie à cette conférence, mais la participation de 27 pays d'Afrique et 26 ministres africains démontre l'intérêt des pays africains à cette question. Et partant, si l'Algérie n'a pas voulu participer aujourd'hui, je pense qu'elle va revoir sa position par la suite pour y adhérer en vue de contribuer à l'enrichissement d'un débat rationnel sur cette question (la migration)", a ajouté M. Moratinos dans un entretien publié mercredi par "Achark Al Awsat".
Le chef de la diplomatie espagnole a indiqué qu'en organisant cette conférence, après des préparatifs qui ont duré neuf mois, "nous avons atteint nos objectifs avec la participation de plusieurs pays d'Europe, d'Afrique et des Organisations de la société civile".
M. Moratinos a, d'autre part, rappelé la politique de l'Espagne en matière de migration qui adopte une politique globale à ce sujet, évoquant dans ce sens "les mesures courageuses et positives prises en matière d'intégration sociale" et la régularisation de la situation de 700.000 sans papiers. Concernant le rôle du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, il a indiqué, à cet égard, que le Royaume œuvre de manière "très positive" puisqu'il est passé de pays émetteur à un pays de transit des immigrés, ce qui, a-t-il dit, "va l'amener (le Maroc) à renforcer le contrôle de ses frontières et à œuvrer pour aider les pays d'Afrique subsaharienne en matière de projets de développement économique et social".
"Le Maroc constitue un élément fondamental dans le programme (plan d'action) fixé car il constitue pour l'Afrique, une porte vers l'Europe et, pour nous, le point de rencontre avec le continent africain", a dit M. Moratinos.
"Nous avons souhaité la présence de l'Algérie à cette conférence, mais la participation de 27 pays d'Afrique et 26 ministres africains démontre l'intérêt des pays africains à cette question. Et partant, si l'Algérie n'a pas voulu participer aujourd'hui, je pense qu'elle va revoir sa position par la suite pour y adhérer en vue de contribuer à l'enrichissement d'un débat rationnel sur cette question (la migration)", a ajouté M. Moratinos dans un entretien publié mercredi par "Achark Al Awsat".
Le chef de la diplomatie espagnole a indiqué qu'en organisant cette conférence, après des préparatifs qui ont duré neuf mois, "nous avons atteint nos objectifs avec la participation de plusieurs pays d'Europe, d'Afrique et des Organisations de la société civile".
M. Moratinos a, d'autre part, rappelé la politique de l'Espagne en matière de migration qui adopte une politique globale à ce sujet, évoquant dans ce sens "les mesures courageuses et positives prises en matière d'intégration sociale" et la régularisation de la situation de 700.000 sans papiers. Concernant le rôle du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, il a indiqué, à cet égard, que le Royaume œuvre de manière "très positive" puisqu'il est passé de pays émetteur à un pays de transit des immigrés, ce qui, a-t-il dit, "va l'amener (le Maroc) à renforcer le contrôle de ses frontières et à œuvrer pour aider les pays d'Afrique subsaharienne en matière de projets de développement économique et social".
"Le Maroc constitue un élément fondamental dans le programme (plan d'action) fixé car il constitue pour l'Afrique, une porte vers l'Europe et, pour nous, le point de rencontre avec le continent africain", a dit M. Moratinos.
