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Le Matin : Quelle est l'histoire de ce film?
Mouna Fettou: Il s'agit de deux femmes qui se rencontrent par hasard et qui décident de faire ensemble un voyage du Sud vers le Nord. Elles vont vivre et découvrir beaucoup de choses avant d'arriver à destination.
Chacune a une vie différente et des raisons particulières pour réaliser ce trajet. C'est un film intimiste, où on passe du rire aux larmes facilement avec beaucoup d'émotions et d'intensité. Mon personnage est diffèrent de tout ce que j'ai interprété jusqu'à présent. J'aime travailler mes rôles avec beaucoup de profondeur en donnant de l'importance au moindre détail : façon de s'habiller, de marcher, de sourire, de bouger etc.
J'ai eu la possibilité de faire cela de façon significative avec ce personnage de Amina, dirigé par Farida Bourkia, une réalisatrice que j'aime beaucoup et avec laquelle je m'entends bien. Mais je dois avouer que je n'ai pas vu grand-chose du film après le montage car Farida aime que les acteurs découvrent le film en même temps que le public.
Une manière de garder son bébé pour elle; c'est un choix que je respecte. Je ne veux pas non plus vous donner plus de détails sur le film qui sortira en mars, de peur de gâcher au public bien des surprises.
De quel genre de surprise vous parlez et dites-nous comment le tournage s'est déroulé ?
Je suis méconnaissable dans ce rôle avec un look différent. Le public va être surpris de découvrir une nouvelle Mouna. En ce qui concerne le tournage, il a duré six semaines de façon agréable grâce à une équipe merveilleuse et dure car il fallait faire beaucoup de déplacements dans des conditions climatiques difficiles.
J'ai travaillé avec une pléiade de bons acteurs, comme Aïcha Mahmah qui a fait avec moi ce voyage, Mohammed Khouyi, Benaïssa Jerrari, Mohammed Majd, Hanane Ibrahimi, Mehdi Ouazzani, Driss Roukh et le chef opérateur Kamal Derkaoui. La musique très belle est composée par Younes Megri.
D'autres projets en cours?
Oui. Je dois tourner prochainement un Sitcom pour 2M mais je ne dirai rien sur le sujet jusqu'à ce que le tournage commence. J'ai peur que tout tombe à l'eau comme cela m'est arrivé souvent.
Qu'en est-il de vos problèmes avec votre ex-mari Saâd Chraïbi?
Nous devons comparaître devant le tribunal le 6 mars mais mon avocat m'a bien précisé que je dois avoir de la patience, les choses vont traîner encore pendant longtemps. J'avais fait appel à la décision du tribunal qui s'est prononcé en faveur du partage du même toit que mon ex- mari. Aussi contre le fait que mon fils, vu la situation économique de son père, reçoit seulement 1300 dirhams par mois comme pension alimentaire. Saâd a été très rusé et juste un mois avant notre divorce, il a vendu notre appartement à Casablanca pour acheter une villa à Dar Bouazza, dans une résidence baptisée Marina Blanca (à quelques kilomètres de la métropole). C'est là que le juge a ordonné que nous habitions.
Vous vous affichiez au grand jour comme un couple très heureux. Vous avez raconté à la presse maintes fois votre «belle histoire d'amour». Et maintenant vous vous déchirez devant les tribunaux. Qu'est-ce qui vous oppose tellement et pourquoi vous n'avez pas demandé le divorce plus tôt ?
Il ne faut pas se fier aux apparences. J'ai vécu 7 ans très malheureuse où je me suis battue énormément pour sauver mon mariage pour mon fils, aussi pour exister et survivre professionnellement.
Ma carrière aurait évolué de façon plus positive si je ne m'étais pas mariée avec Saâd; malheureusement elle a été paralysée par cette union. Son manque de confiance et sa jalousie maladive personnelle et professionnelle sont si déraisonnés et inexplicables, que ma vie avec lui, a été un cauchemar. Les réalisateurs savaient qu'il était jaloux et préféraient ne pas travailler avec moi, pour ne pas avoir de problèmes avec lui. Il donne l'air d'être quelqu'un de cultivé et de respectueux envers la femme, mais lors de nos problèmes conjugaux, tout le monde a démasqué ce Monsieur.
Il a envoyé à des réalisateurs, des amis, des membres de la famille et à quelques journalistes un scénario avec des photos où je dansais de la danse orientale, en écrivant: découvrez la face e cachée de Mouna Fettou ! C'est tout vous dire sur sa façon basse de vouloir me faire du mal ! C'est malheureux, nous aurions pu divorcer dans des conditions civilisées.
J'ai dû attendre la nouvelle moudawana qui donne à la femme le droit de divorcer même quand son mari refuse. J'ai bataillé toute de même un an avant que le tribunal se prononce. Ce n'est pas Saâd qui m'a «répudiée» mais le tribunal.
Quelles sont vos exigences aujourd'hui vis-à-vis de Saâd Chraïbi ?
Je ne veux rien pour moi mais il doit être responsable et prendre en charge son fils avec une pension alimentaire respectable et un logement. Nous vivons actuellement avec mes parents à Rabat. Mon ex-mari voit régulièrement son fils qui est très perturbé par notre divorce. J'ai essayé de le protéger mais il a six ans, il comprend tout et a vécu tous nos malheurs.
Mouna Fettou: Il s'agit de deux femmes qui se rencontrent par hasard et qui décident de faire ensemble un voyage du Sud vers le Nord. Elles vont vivre et découvrir beaucoup de choses avant d'arriver à destination.
Chacune a une vie différente et des raisons particulières pour réaliser ce trajet. C'est un film intimiste, où on passe du rire aux larmes facilement avec beaucoup d'émotions et d'intensité. Mon personnage est diffèrent de tout ce que j'ai interprété jusqu'à présent. J'aime travailler mes rôles avec beaucoup de profondeur en donnant de l'importance au moindre détail : façon de s'habiller, de marcher, de sourire, de bouger etc.
J'ai eu la possibilité de faire cela de façon significative avec ce personnage de Amina, dirigé par Farida Bourkia, une réalisatrice que j'aime beaucoup et avec laquelle je m'entends bien. Mais je dois avouer que je n'ai pas vu grand-chose du film après le montage car Farida aime que les acteurs découvrent le film en même temps que le public.
Une manière de garder son bébé pour elle; c'est un choix que je respecte. Je ne veux pas non plus vous donner plus de détails sur le film qui sortira en mars, de peur de gâcher au public bien des surprises.
De quel genre de surprise vous parlez et dites-nous comment le tournage s'est déroulé ?
Je suis méconnaissable dans ce rôle avec un look différent. Le public va être surpris de découvrir une nouvelle Mouna. En ce qui concerne le tournage, il a duré six semaines de façon agréable grâce à une équipe merveilleuse et dure car il fallait faire beaucoup de déplacements dans des conditions climatiques difficiles.
J'ai travaillé avec une pléiade de bons acteurs, comme Aïcha Mahmah qui a fait avec moi ce voyage, Mohammed Khouyi, Benaïssa Jerrari, Mohammed Majd, Hanane Ibrahimi, Mehdi Ouazzani, Driss Roukh et le chef opérateur Kamal Derkaoui. La musique très belle est composée par Younes Megri.
D'autres projets en cours?
Oui. Je dois tourner prochainement un Sitcom pour 2M mais je ne dirai rien sur le sujet jusqu'à ce que le tournage commence. J'ai peur que tout tombe à l'eau comme cela m'est arrivé souvent.
Qu'en est-il de vos problèmes avec votre ex-mari Saâd Chraïbi?
Nous devons comparaître devant le tribunal le 6 mars mais mon avocat m'a bien précisé que je dois avoir de la patience, les choses vont traîner encore pendant longtemps. J'avais fait appel à la décision du tribunal qui s'est prononcé en faveur du partage du même toit que mon ex- mari. Aussi contre le fait que mon fils, vu la situation économique de son père, reçoit seulement 1300 dirhams par mois comme pension alimentaire. Saâd a été très rusé et juste un mois avant notre divorce, il a vendu notre appartement à Casablanca pour acheter une villa à Dar Bouazza, dans une résidence baptisée Marina Blanca (à quelques kilomètres de la métropole). C'est là que le juge a ordonné que nous habitions.
Vous vous affichiez au grand jour comme un couple très heureux. Vous avez raconté à la presse maintes fois votre «belle histoire d'amour». Et maintenant vous vous déchirez devant les tribunaux. Qu'est-ce qui vous oppose tellement et pourquoi vous n'avez pas demandé le divorce plus tôt ?
Il ne faut pas se fier aux apparences. J'ai vécu 7 ans très malheureuse où je me suis battue énormément pour sauver mon mariage pour mon fils, aussi pour exister et survivre professionnellement.
Ma carrière aurait évolué de façon plus positive si je ne m'étais pas mariée avec Saâd; malheureusement elle a été paralysée par cette union. Son manque de confiance et sa jalousie maladive personnelle et professionnelle sont si déraisonnés et inexplicables, que ma vie avec lui, a été un cauchemar. Les réalisateurs savaient qu'il était jaloux et préféraient ne pas travailler avec moi, pour ne pas avoir de problèmes avec lui. Il donne l'air d'être quelqu'un de cultivé et de respectueux envers la femme, mais lors de nos problèmes conjugaux, tout le monde a démasqué ce Monsieur.
Il a envoyé à des réalisateurs, des amis, des membres de la famille et à quelques journalistes un scénario avec des photos où je dansais de la danse orientale, en écrivant: découvrez la face e cachée de Mouna Fettou ! C'est tout vous dire sur sa façon basse de vouloir me faire du mal ! C'est malheureux, nous aurions pu divorcer dans des conditions civilisées.
J'ai dû attendre la nouvelle moudawana qui donne à la femme le droit de divorcer même quand son mari refuse. J'ai bataillé toute de même un an avant que le tribunal se prononce. Ce n'est pas Saâd qui m'a «répudiée» mais le tribunal.
Quelles sont vos exigences aujourd'hui vis-à-vis de Saâd Chraïbi ?
Je ne veux rien pour moi mais il doit être responsable et prendre en charge son fils avec une pension alimentaire respectable et un logement. Nous vivons actuellement avec mes parents à Rabat. Mon ex-mari voit régulièrement son fils qui est très perturbé par notre divorce. J'ai essayé de le protéger mais il a six ans, il comprend tout et a vécu tous nos malheurs.
