Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Musique, initiée depuis 1975 par l'Unesco, le Comité national de la musique et son partenaire, l'Association Bouregreg, octroient le premier "Farabi" au plectre d'or, Saïd Chraïbi. Un prix conçu spécialement pour tous les styles de musique antique.
Ainsi, ce dimanche 1er octobre, nous aurons rendez-vous à Rabat avec cette grande figure de la musique marocaine et arabe qui séduira, sans aucun doute, l'assistance en nous offrant des morceaux de musique antique choisis pour la circonstance. Une belle soirée ramadanesque nous attend donc, avec en première partie l'artiste Hassan Mégri et son groupe de musiciens dans de nouvelles chansons.
Le choix de Saïd Chraïbi par les deux partenaires de cette manifestation n'a pas été fortuit, puisqu'il est classé parmi les meilleurs luthistes dans le monde arabe, eu égard aux nombreux témoignages exprimés par de grandes figures de la musique tels Mohamed Abdelwahab, Riad Sombati, Mohamed Al Mouji, Mounir Bachir, sans oublier de mentionner qu'il est parmi les rares chercheurs qui se sont intéressés à l'exploration des multiples modes les plus antiques et maqamat arabes, perses, turcs et andalous.
"C'est pour cela que l'écoute de Saïd Chraïbi requiert une certaine concentration à la fois sensorielle et spirituelle afin d'apprécier les finesses que les vibrations des cordes de son luth recèlent et l'intensité des ondes qu'elles propagent", nous dira le célèbre homme de lettres Mahdi El Mandjra.
En effet, il est difficile de rester indifférent au jeu unique de Saïd Chraïbi, et ce, grâce à la poésie de ses gammes et l'agilité de ses doigts, dévoilant une grande complicité entre lui et son oud. Cet instrument noble, millénaire, mystique et mythique a fait l'objet de 318.000 documents, dont de nombreuses références revenant à Saïd Chraïbi, ainsi que sa biographie et sa discographie, puis des textes qui l'honorent et le placent à côté de luthistes de renom comme Mounir Bachir, Nasser Shamma, Rabih Abou et d'autres virtuoses.
Son talent créateur et sa virtuosité ont été à la base de sa consécration dans de nombreuses manifestations artistiques au Maroc et dans d'autres pays, dont nous pouvons citer sa première distinction : le "plectre d'or" et le prix du luth à Baghdad (1986), puis des prix comme celui du mérite de l'Opéra du Caire (1994), de la meilleure musique de film pour "Al Yacout" (2000), du "Ziryab des Virtuoses" parrainé par le CIM/Unesco(2002), entre autres.
Et ce dimanche 1er octobre 2006, le premier Prix Al Farabi sera décerné à ce "grand" monsieur, dans le vrai sens de l'art, de l'avis des spécialistes qui lui ont attribué de nombreuses distinctions, comme celle du Festival de luth de Suède qui l'a désigné meilleur luthiste
au monde.
Mais, en plus de sa sensibilité et de son jeu sans égal, Saïd Chraïbi a aussi brillé dans la composition où l'on peut dénombrer plus de 200 œuvres réparties entres chansons, taqassim individuels et ensembles orchestraux.
Cette riche diversité de sa production artistique et son double talent de luthiste et compositeur ont incité ces deux organismes (le Comité national de la musique et l'Association Bouregreg) à le consacrer encore une fois pour marquer sa valeur et mettre en exergue ses potentialités
musicales à travers ce noble instrument.
Ainsi, ce dimanche 1er octobre, nous aurons rendez-vous à Rabat avec cette grande figure de la musique marocaine et arabe qui séduira, sans aucun doute, l'assistance en nous offrant des morceaux de musique antique choisis pour la circonstance. Une belle soirée ramadanesque nous attend donc, avec en première partie l'artiste Hassan Mégri et son groupe de musiciens dans de nouvelles chansons.
Le choix de Saïd Chraïbi par les deux partenaires de cette manifestation n'a pas été fortuit, puisqu'il est classé parmi les meilleurs luthistes dans le monde arabe, eu égard aux nombreux témoignages exprimés par de grandes figures de la musique tels Mohamed Abdelwahab, Riad Sombati, Mohamed Al Mouji, Mounir Bachir, sans oublier de mentionner qu'il est parmi les rares chercheurs qui se sont intéressés à l'exploration des multiples modes les plus antiques et maqamat arabes, perses, turcs et andalous.
"C'est pour cela que l'écoute de Saïd Chraïbi requiert une certaine concentration à la fois sensorielle et spirituelle afin d'apprécier les finesses que les vibrations des cordes de son luth recèlent et l'intensité des ondes qu'elles propagent", nous dira le célèbre homme de lettres Mahdi El Mandjra.
En effet, il est difficile de rester indifférent au jeu unique de Saïd Chraïbi, et ce, grâce à la poésie de ses gammes et l'agilité de ses doigts, dévoilant une grande complicité entre lui et son oud. Cet instrument noble, millénaire, mystique et mythique a fait l'objet de 318.000 documents, dont de nombreuses références revenant à Saïd Chraïbi, ainsi que sa biographie et sa discographie, puis des textes qui l'honorent et le placent à côté de luthistes de renom comme Mounir Bachir, Nasser Shamma, Rabih Abou et d'autres virtuoses.
Son talent créateur et sa virtuosité ont été à la base de sa consécration dans de nombreuses manifestations artistiques au Maroc et dans d'autres pays, dont nous pouvons citer sa première distinction : le "plectre d'or" et le prix du luth à Baghdad (1986), puis des prix comme celui du mérite de l'Opéra du Caire (1994), de la meilleure musique de film pour "Al Yacout" (2000), du "Ziryab des Virtuoses" parrainé par le CIM/Unesco(2002), entre autres.
Et ce dimanche 1er octobre 2006, le premier Prix Al Farabi sera décerné à ce "grand" monsieur, dans le vrai sens de l'art, de l'avis des spécialistes qui lui ont attribué de nombreuses distinctions, comme celle du Festival de luth de Suède qui l'a désigné meilleur luthiste
au monde.
Mais, en plus de sa sensibilité et de son jeu sans égal, Saïd Chraïbi a aussi brillé dans la composition où l'on peut dénombrer plus de 200 œuvres réparties entres chansons, taqassim individuels et ensembles orchestraux.
Cette riche diversité de sa production artistique et son double talent de luthiste et compositeur ont incité ces deux organismes (le Comité national de la musique et l'Association Bouregreg) à le consacrer encore une fois pour marquer sa valeur et mettre en exergue ses potentialités
musicales à travers ce noble instrument.
