Le Najah agonise depuis belle lurette. Aujourd'hui, il est en phase de rendre l'âme. Et pour cause, l'ingratitude de tous ceux qui ont la possibilité de l'aider mais qui lui ont tourné le dos, pour ne pas dire qui se réjouissent de voir disparaître un « fardeau » qu'ils ne pouvaient liquider manu militari sans essuyer la colère de l'opinion sportive slaouie, majoritairement acquise à la cause du club historique de la Cité, qu'elle considère un monument à préserver.
Le Najah serait-il vraiment visé ? Ses dirigeants le pensent fort. Et pour preuve, lors de la fameuse émission Naghma Ouatay (Mélodie et thé), on a «omis» de citer le Najah. Pire encore, on a relaté une contre-vérité criarde, en montrant des photos qui remontent aux années 40 et qui ont été présentées comme celles de l'AS Salé alors qu'il s'agissait du Najah. Le ridicule à son paroxysme.
Autant dire que l'équipe de Larbi Zniber, alias Ba Arroub, le père spirituel du Najah et du football slaoui, a été et restera toujours une équipe encombrante, une équipe à liquider par tous les moyens. Ces visées qui ne datent pas d'aujourd'hui, ont toujours échoué pour la simple raison que le Najah est fort par ses hommes qui, à défaut d'aide extérieure, ont toujours puisé dans leurs maigres salaires pour subvenir aux besoins de gestion de leur équipe qu'ils considèrent comme un legs qu'ils ne pourront jamais abandonner sous aucun prétexte.
Malgré sa vie d'austérité, le Najah est resté une pépinière de talents et non des moindres. De grands noms ont fait le bonheur de l'ASS et qui restent dans la mémoire des Slaouis ; nous citons le kaiser Med Moh et le médian Larbi Petchou.
Alourdi par les problèmes, le Najah a toujours évolué parmi les amateurs et y demeure encore. Il s'est résolu à son sort, croyant en la bonté de Dieu ; ce qui lui a permis de tenir aussi longtemps et de nourrir l'espoir que le jour de la délivrance viendra un jour.
Cet espoir s'est estompé subitement ces derniers mois, l'équipe n'a pas obtenu la subvention annuelle dont elle bénéficiait et qui lui revient pourtant de droit en tant qu'association sportive (45.000 DH). La Mairie a rassuré le bureau dirigeant, mais tout indique qu'il ne s'agit en fait que d'une berceuse pour gagner du temps. Or, le temps joue contre le Najah qui, aujourd'hui, n'a plus où jouer ni ou s'entraîner après la démolition récente du stade El Massira dans le cadre du projet d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Ironie du sort, le Najah a été le dernier à y jouer avant sa destruction, lui qui a été le premier à y évoluer quand le stade a été inauguré dans les années 40.
Sans ressources, sans terrain, sans perspectives, le Najah est tout simplement condamné à l'extinction. Mustapha Bourida, Najib Chamakh, Mustapha Belhadj et autres dirigeants érudits frappent à toutes le portes, demandant de l'aide pour éviter la déconfiture d'un patrimoine dont l'histoire retient la lutte contre le colonisateur et l'encadrement de plusieurs générations de jeunes.
Et dire que c'est au moment où l'INDH est en vogue, visant la canalisation des énergies d'une jeunesse ambitieuse et prometteuse mais menacée de dépravation, qu'à Salé certains décideurs locaux ont trouvé le moyen de naviguer à contre-courant pour des raisons qu'eux seuls connaissent.
Alors doit-on lire la Fatiha sur le Najah ? Souhaitons que chacun assume sa responsabilité face à sa conscience et face à… l'histoire.
Le Najah serait-il vraiment visé ? Ses dirigeants le pensent fort. Et pour preuve, lors de la fameuse émission Naghma Ouatay (Mélodie et thé), on a «omis» de citer le Najah. Pire encore, on a relaté une contre-vérité criarde, en montrant des photos qui remontent aux années 40 et qui ont été présentées comme celles de l'AS Salé alors qu'il s'agissait du Najah. Le ridicule à son paroxysme.
Autant dire que l'équipe de Larbi Zniber, alias Ba Arroub, le père spirituel du Najah et du football slaoui, a été et restera toujours une équipe encombrante, une équipe à liquider par tous les moyens. Ces visées qui ne datent pas d'aujourd'hui, ont toujours échoué pour la simple raison que le Najah est fort par ses hommes qui, à défaut d'aide extérieure, ont toujours puisé dans leurs maigres salaires pour subvenir aux besoins de gestion de leur équipe qu'ils considèrent comme un legs qu'ils ne pourront jamais abandonner sous aucun prétexte.
Malgré sa vie d'austérité, le Najah est resté une pépinière de talents et non des moindres. De grands noms ont fait le bonheur de l'ASS et qui restent dans la mémoire des Slaouis ; nous citons le kaiser Med Moh et le médian Larbi Petchou.
Alourdi par les problèmes, le Najah a toujours évolué parmi les amateurs et y demeure encore. Il s'est résolu à son sort, croyant en la bonté de Dieu ; ce qui lui a permis de tenir aussi longtemps et de nourrir l'espoir que le jour de la délivrance viendra un jour.
Cet espoir s'est estompé subitement ces derniers mois, l'équipe n'a pas obtenu la subvention annuelle dont elle bénéficiait et qui lui revient pourtant de droit en tant qu'association sportive (45.000 DH). La Mairie a rassuré le bureau dirigeant, mais tout indique qu'il ne s'agit en fait que d'une berceuse pour gagner du temps. Or, le temps joue contre le Najah qui, aujourd'hui, n'a plus où jouer ni ou s'entraîner après la démolition récente du stade El Massira dans le cadre du projet d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Ironie du sort, le Najah a été le dernier à y jouer avant sa destruction, lui qui a été le premier à y évoluer quand le stade a été inauguré dans les années 40.
Sans ressources, sans terrain, sans perspectives, le Najah est tout simplement condamné à l'extinction. Mustapha Bourida, Najib Chamakh, Mustapha Belhadj et autres dirigeants érudits frappent à toutes le portes, demandant de l'aide pour éviter la déconfiture d'un patrimoine dont l'histoire retient la lutte contre le colonisateur et l'encadrement de plusieurs générations de jeunes.
Et dire que c'est au moment où l'INDH est en vogue, visant la canalisation des énergies d'une jeunesse ambitieuse et prometteuse mais menacée de dépravation, qu'à Salé certains décideurs locaux ont trouvé le moyen de naviguer à contre-courant pour des raisons qu'eux seuls connaissent.
Alors doit-on lire la Fatiha sur le Najah ? Souhaitons que chacun assume sa responsabilité face à sa conscience et face à… l'histoire.
