Le Haut représentant de l'UE pour la politique extérieure Javier Solana rencontrera la semaine prochaine le chef des négociateurs du nucléaire iranien, Ali Larijani, pour discuter de l'offre des grandes puissances visant à ce que l'Iran suspende son enrichissement d'uranium Cette annonce est intervenue jeudi alors que le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a souhaité au même moment que cette réponse soit «rapide», et tombe avant le sommet des chefs d'Etat du G8 qui démarre le 15 juillet.
«Dans les deux prochaines semaines il y aura des discussions avec M. Solana sur notre programme nucléaire et la semaine prochaine j'irai en Espagne et je rencontrerai M. Solana», a déclaré M. Larijani, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale.
Pour sa part, M. Solana a confirmé hier à Moscou qu'il allait rencontrer de hauts responsables iraniens, «probablement le 5 juillet», non en Espagne, mais «en Europe, probablement à Bruxelles». L'offre des grandes puissances, présentée à Téhéran le 6 juin par M. Solana en personne, comporte des mesures incitatives, notamment dans les domaines nucléaire et commercial, mais est conditionnée à la suspension par l'Iran de son enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux n'ont pas caché qu'une réponse négative de la République islamique ouvrirait la voie à des mesures contre elle au Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Depuis Moscou, où il participe jeudi à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, M. Douste-Blazy a rappelé cette éventualité.
«Il me paraît évident que l'Iran doit dire oui», à l'offre qui lui a été faite, a dit le ministre. Il a précisé que les grandes puissances attendent cette «réponse avant le 15 juillet», quand s'ouvrira à Saint-Pétersbourg (Russie) le sommet du club des pays les plus industrialisés.
Il a averti que «si la réponse devait être négative d'ici le 15 juillet, alors il est évident que la fermeté de la communauté internationale sera au rendez-vous et en particulier nous continuerons ce que nous avions commencé au Conseil de sécurité et qui est pour l'instant suspendu».
Les dirigeants iraniens ont rejeté le principe de toute «condition préalable» dans l'offre qui leur a été faite, c'est à dire la suspension de l'enrichissement d'uranium.
De la même façon, ils ont nié que les grandes puissances leur aient fixé une date limite pour répondre à l'offre.
«Il n'y a pas de date butoir et ce genre de considérations est surtout une création des médias, et est irréaliste», a dit M. Larijani jeudi.
Or, des sources diplomatiques occidentales ont assuré que Téhéran avait été informé clairement de la nécessité de répondre avant le 29 juin, pour la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8 à Moscou.
Un délai extensible de deux semaines, à en croire les propos de M. Douste-Blazy, et qui ne correspond pas à l'annonce du président iranien Mahmoud Ahmadinejad selon lequel la réponse interviendrait vers la fin du mois iranien de Mordad, qui s'achève le 20 août.
Si les Iraniens cherchent «à jouer avec le temps, cela nous créera des difficultés», a mis en garde le Haut représentant de la politique extérieure de l'UE.
Il a espéré que sa réunion à venir avec M. Larijani «sera positive, qu'il y aura des propositions constructives du côté iranien», et surtout qu'il ne sera pas nécessaire de «fixer de date finale» à l'Iran pour répondre.
Le Président russe Vladimir Poutine avait en effet déclaré mardi que son pays ne soutiendrait «aucun ultimatum» fait à Téhéran.
Les Occidentaux craignent que le programme nucléaire civil iranien soit détourné à des fins militaires.
Or l'enrichissement d'uranium est un procédé crucial dans ce domaine, car il permet d'obtenir aussi bien le combustible pour une centrale que le matériau nécessaire à l'arme atomique.
«Dans les deux prochaines semaines il y aura des discussions avec M. Solana sur notre programme nucléaire et la semaine prochaine j'irai en Espagne et je rencontrerai M. Solana», a déclaré M. Larijani, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale.
Pour sa part, M. Solana a confirmé hier à Moscou qu'il allait rencontrer de hauts responsables iraniens, «probablement le 5 juillet», non en Espagne, mais «en Europe, probablement à Bruxelles». L'offre des grandes puissances, présentée à Téhéran le 6 juin par M. Solana en personne, comporte des mesures incitatives, notamment dans les domaines nucléaire et commercial, mais est conditionnée à la suspension par l'Iran de son enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux n'ont pas caché qu'une réponse négative de la République islamique ouvrirait la voie à des mesures contre elle au Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Depuis Moscou, où il participe jeudi à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, M. Douste-Blazy a rappelé cette éventualité.
«Il me paraît évident que l'Iran doit dire oui», à l'offre qui lui a été faite, a dit le ministre. Il a précisé que les grandes puissances attendent cette «réponse avant le 15 juillet», quand s'ouvrira à Saint-Pétersbourg (Russie) le sommet du club des pays les plus industrialisés.
Il a averti que «si la réponse devait être négative d'ici le 15 juillet, alors il est évident que la fermeté de la communauté internationale sera au rendez-vous et en particulier nous continuerons ce que nous avions commencé au Conseil de sécurité et qui est pour l'instant suspendu».
Les dirigeants iraniens ont rejeté le principe de toute «condition préalable» dans l'offre qui leur a été faite, c'est à dire la suspension de l'enrichissement d'uranium.
De la même façon, ils ont nié que les grandes puissances leur aient fixé une date limite pour répondre à l'offre.
«Il n'y a pas de date butoir et ce genre de considérations est surtout une création des médias, et est irréaliste», a dit M. Larijani jeudi.
Or, des sources diplomatiques occidentales ont assuré que Téhéran avait été informé clairement de la nécessité de répondre avant le 29 juin, pour la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8 à Moscou.
Un délai extensible de deux semaines, à en croire les propos de M. Douste-Blazy, et qui ne correspond pas à l'annonce du président iranien Mahmoud Ahmadinejad selon lequel la réponse interviendrait vers la fin du mois iranien de Mordad, qui s'achève le 20 août.
Si les Iraniens cherchent «à jouer avec le temps, cela nous créera des difficultés», a mis en garde le Haut représentant de la politique extérieure de l'UE.
Il a espéré que sa réunion à venir avec M. Larijani «sera positive, qu'il y aura des propositions constructives du côté iranien», et surtout qu'il ne sera pas nécessaire de «fixer de date finale» à l'Iran pour répondre.
Le Président russe Vladimir Poutine avait en effet déclaré mardi que son pays ne soutiendrait «aucun ultimatum» fait à Téhéran.
Les Occidentaux craignent que le programme nucléaire civil iranien soit détourné à des fins militaires.
Or l'enrichissement d'uranium est un procédé crucial dans ce domaine, car il permet d'obtenir aussi bien le combustible pour une centrale que le matériau nécessaire à l'arme atomique.
