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Le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak qualifie de "grave" la situation dans ce pays. Il reconnaît que la politique irakienne de l'actuelle administration "ne marche pas" et préconise un profond changement d'approche.
La commission coprésidée par l'ancien secrétaire d'Etat républicain James Baker et l'ex-représentant démocrate Lee Hamilton suggère d'établir un dialogue direct avec l'Iran et la Syrie, acteurs régionaux incontournables, et de retirer les forces combattantes américaines d'ici début 2008, la mission des Etats-Unis se transformerait alors en soutien et en formation aux unités irakiennes. Les conclusions de cette commission ont été dictées par la situation qui prévaut sur le terrain en Irak.
Le nombre de militaires américains ou personnels assimilés morts dans ce pays approche les 3.000 depuis l'invasion de mars 2003, selon un bilan établi à partir des chiffres du Pentagone. Depuis peu de temps, la presse américaine faisait état des désertions et des manquements à l'exécution des fonctions qui prospèrent partout dans le pays.
Selon les données du journal «USA Today», plus de 8.000 militaires américains ont déserté l'armée. Dans l'infanterie, on a enregistré les taux les plus élevés des militaires en évasion. Environ 4 387 personnes sont en fuite. Dans la marine, on s'est aperçu de l'absence de 3.454 matelots. Par ailleurs, 1.455 personnes sont considérées comme déserteurs.
L'année 2006 n'a pas apporté de bilan positif. De source militaire américaine, l'on indique que presque 70 militaires américains ne sont pas revenus des congés à leurs unités de combat disloquées, dont 50 soldats et sergents sont reconnus comme déserteurs. Ils sont activement recherchés. Selon les données fournies par le commandement américain, le nombre de personnes qui refusent de servir en Irak dépasse les 5 % par rapport à l'année dernière. Les cas les plus fréquents de désertion sont enregistrés sur le front des combats.
Pour rester longtemps en Irak et en raison du manque des réservistes, le commandement militaire des USA est obligé d'apporter des changements sérieux sur le caractère des actions de ses troupes s'il veut réduire les pertes de son effectif et les dépenses militaires. D'après le Pentagone, plusieurs difficultés ont été enregistrées à l'occasion du recrutement des militaires qui composent la réserve du groupement USA en Irak.
En particulier, parmi les 15 brigades les plus équipées et préparées ?u combat de la Garde nationale. Pis encore, la situation de cette réserve de l'armée va encore plus mal, puisque de 200.000 personnes, seulement près de 20 % sont préparées à combattre directement.
Avant la guerre d'Irak, le service militaire aux USA était assez sûr, et donc, populaire, bien payé et attrayant pour plusieurs Américains, particulièrement des familles démunies. Aujourd'hui, tout a changé. L'armée américaine souffre d'un manque flagrant de soldats et d'officiers.
Par Abdelhadi Mountassir
Université Sidi Mohammed
Ben Abdallah de Fès
La commission coprésidée par l'ancien secrétaire d'Etat républicain James Baker et l'ex-représentant démocrate Lee Hamilton suggère d'établir un dialogue direct avec l'Iran et la Syrie, acteurs régionaux incontournables, et de retirer les forces combattantes américaines d'ici début 2008, la mission des Etats-Unis se transformerait alors en soutien et en formation aux unités irakiennes. Les conclusions de cette commission ont été dictées par la situation qui prévaut sur le terrain en Irak.
Le nombre de militaires américains ou personnels assimilés morts dans ce pays approche les 3.000 depuis l'invasion de mars 2003, selon un bilan établi à partir des chiffres du Pentagone. Depuis peu de temps, la presse américaine faisait état des désertions et des manquements à l'exécution des fonctions qui prospèrent partout dans le pays.
Selon les données du journal «USA Today», plus de 8.000 militaires américains ont déserté l'armée. Dans l'infanterie, on a enregistré les taux les plus élevés des militaires en évasion. Environ 4 387 personnes sont en fuite. Dans la marine, on s'est aperçu de l'absence de 3.454 matelots. Par ailleurs, 1.455 personnes sont considérées comme déserteurs.
L'année 2006 n'a pas apporté de bilan positif. De source militaire américaine, l'on indique que presque 70 militaires américains ne sont pas revenus des congés à leurs unités de combat disloquées, dont 50 soldats et sergents sont reconnus comme déserteurs. Ils sont activement recherchés. Selon les données fournies par le commandement américain, le nombre de personnes qui refusent de servir en Irak dépasse les 5 % par rapport à l'année dernière. Les cas les plus fréquents de désertion sont enregistrés sur le front des combats.
Pour rester longtemps en Irak et en raison du manque des réservistes, le commandement militaire des USA est obligé d'apporter des changements sérieux sur le caractère des actions de ses troupes s'il veut réduire les pertes de son effectif et les dépenses militaires. D'après le Pentagone, plusieurs difficultés ont été enregistrées à l'occasion du recrutement des militaires qui composent la réserve du groupement USA en Irak.
En particulier, parmi les 15 brigades les plus équipées et préparées ?u combat de la Garde nationale. Pis encore, la situation de cette réserve de l'armée va encore plus mal, puisque de 200.000 personnes, seulement près de 20 % sont préparées à combattre directement.
Avant la guerre d'Irak, le service militaire aux USA était assez sûr, et donc, populaire, bien payé et attrayant pour plusieurs Américains, particulièrement des familles démunies. Aujourd'hui, tout a changé. L'armée américaine souffre d'un manque flagrant de soldats et d'officiers.
Par Abdelhadi Mountassir
Université Sidi Mohammed
Ben Abdallah de Fès
