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«L'argent sera utilisé pour payer les salaires des fonctionnaires et rembourser une partie des dettes de l'Autorité palestinienne», a déclaré le ministre des Prisonniers, des Sports et de la Jeunesse, Achraf Al-Ajrami.
Le gouvernement d'urgence, dirigé par Salam Fayyad, s'est réuni hier matin à Ramallah en Cisjordanie.
Les quelque 170.000 fonctionnaires de l'Autorité palestinienne n'ont été que très partiellement payés depuis mars 2006 en raison de sanctions financières imposées par Israël et l'Occident après l'entrée au gouvernement du mouvement islamiste Hamas.
Leur masse salariale mensuelle s'élève à quelque 120 millions de dollars. Israël a décidé dimanche de débloquer une partie des sommes dues au Palestiniens, transférant dans la foulée quelque 118 millions de dollars au gouvernement d'urgence mis en place le 17 juin après le limogeage du cabinet dominé par le Hamas, qui avait pris le pouvoir par la force à Gaza deux jours auparavant.
Il s'agit d'une partie seulement des revenus fiscaux et douaniers collectés par Israël, moyennant une commission de 3%, pour le compte de l'Autorité palestinienne sur les marchandises transitant par le territoire israélien. «Israël a gelé plus de 600 millions de dollars et l'argent transféré hier représente moins de 20% de ces sommes», a souligné lors d'une conférence de presse le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat. Selon lui, une partie des fonds sera utilisée pour remédier à la situation humanitaire détériorée dans la bande de Gaza, coupée du reste du monde depuis le coup de force du Hamas.
«Gaza sera prioritaire. Notre peuple là-bas a suffisamment souffert en raison du coup d'Etat (du Hamas) et ne doit pas endurer davantage», a-t-il dit. Outre le virement effectué dimanche, Israël a promis à l'Autorité palestinienne qu'il lui transférerait désormais régulièrement les revenus fiscaux, soit entre 50 et 60 millions de dollars par mois, ainsi que le reste des fonds gelés, a affirmé un haut responsable palestinien. «Nous avons décidé d'un mécanisme de transfert de ces fonds gelés et l'argent sera versé en plusieurs paiements à compter d'aujourd'hui à l'Autorité palestinienne», a indiqué dimanche un haut responsable israélien qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.
«Le transfert des fonds sera étalé sur une période de six mois», avait-il ajouté, en précisant que le montant des sommes dues était de 400 millions de dollars, une fois déduites les dettes de l'Autorité palestinienne envers Israël. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait annoncé le 25 juin, lors du sommet israélo-arabe de Charm el-Cheikh en Egypte, l'intention de son gouvernement de «transférer sur une base régulière» à l'Autorité palestinienne, les taxes fiscales et douanières collectées par Israël.
Cette mesure avait été annoncée pour épauler le président palestinien Mahmoud Abbas et son gouvernement d'urgence face au Hamas. Le gouvernement israélien avait approuvé le «principe» du transfert de la dette due aux Palestiniens à la veille du sommet de Charm el-Cheikh qui a réuni, outre MM. Olmert et Abbas, le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah II de Jordanie.
Par ailleurs, sur le terrain, un chef local à Jénine (nord de la Cisjordanie) des Brigades des martyrs
d'Al-Aqsa, liées au parti Fatah de M. Abbas, a été tué lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne.
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Il a mis en garde contre «les répercussions catastrophiques de cette séparation (...), surtout pour les habitants de Gaza déjà meurtris par le blocus et les conditions de vie difficiles».
Le gouvernement d'urgence, dirigé par Salam Fayyad, s'est réuni hier matin à Ramallah en Cisjordanie.
Les quelque 170.000 fonctionnaires de l'Autorité palestinienne n'ont été que très partiellement payés depuis mars 2006 en raison de sanctions financières imposées par Israël et l'Occident après l'entrée au gouvernement du mouvement islamiste Hamas.
Leur masse salariale mensuelle s'élève à quelque 120 millions de dollars. Israël a décidé dimanche de débloquer une partie des sommes dues au Palestiniens, transférant dans la foulée quelque 118 millions de dollars au gouvernement d'urgence mis en place le 17 juin après le limogeage du cabinet dominé par le Hamas, qui avait pris le pouvoir par la force à Gaza deux jours auparavant.
Il s'agit d'une partie seulement des revenus fiscaux et douaniers collectés par Israël, moyennant une commission de 3%, pour le compte de l'Autorité palestinienne sur les marchandises transitant par le territoire israélien. «Israël a gelé plus de 600 millions de dollars et l'argent transféré hier représente moins de 20% de ces sommes», a souligné lors d'une conférence de presse le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat. Selon lui, une partie des fonds sera utilisée pour remédier à la situation humanitaire détériorée dans la bande de Gaza, coupée du reste du monde depuis le coup de force du Hamas.
«Gaza sera prioritaire. Notre peuple là-bas a suffisamment souffert en raison du coup d'Etat (du Hamas) et ne doit pas endurer davantage», a-t-il dit. Outre le virement effectué dimanche, Israël a promis à l'Autorité palestinienne qu'il lui transférerait désormais régulièrement les revenus fiscaux, soit entre 50 et 60 millions de dollars par mois, ainsi que le reste des fonds gelés, a affirmé un haut responsable palestinien. «Nous avons décidé d'un mécanisme de transfert de ces fonds gelés et l'argent sera versé en plusieurs paiements à compter d'aujourd'hui à l'Autorité palestinienne», a indiqué dimanche un haut responsable israélien qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.
«Le transfert des fonds sera étalé sur une période de six mois», avait-il ajouté, en précisant que le montant des sommes dues était de 400 millions de dollars, une fois déduites les dettes de l'Autorité palestinienne envers Israël. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait annoncé le 25 juin, lors du sommet israélo-arabe de Charm el-Cheikh en Egypte, l'intention de son gouvernement de «transférer sur une base régulière» à l'Autorité palestinienne, les taxes fiscales et douanières collectées par Israël.
Cette mesure avait été annoncée pour épauler le président palestinien Mahmoud Abbas et son gouvernement d'urgence face au Hamas. Le gouvernement israélien avait approuvé le «principe» du transfert de la dette due aux Palestiniens à la veille du sommet de Charm el-Cheikh qui a réuni, outre MM. Olmert et Abbas, le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah II de Jordanie.
Par ailleurs, sur le terrain, un chef local à Jénine (nord de la Cisjordanie) des Brigades des martyrs
d'Al-Aqsa, liées au parti Fatah de M. Abbas, a été tué lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne.
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Appel à l'unité
Le roi Abdallah II de Jordanie a appelé dimanche à l'unité de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, après la prise de contrôle de Gaza par les islamistes du Hamas, et mis en garde contre les «répercussions catastrophiques» de cette séparation. «Nous appelons au retour de la légalité palestinienne et à l'unité de la bande de Gaza et de la Cisjordanie», a dit le roi dans une interview au journal jordanien indépendant Al-Ghad.Il a mis en garde contre «les répercussions catastrophiques de cette séparation (...), surtout pour les habitants de Gaza déjà meurtris par le blocus et les conditions de vie difficiles».
