Les ordres de confiscation émis fin septembre portent sur 110 hectares répartis sur les localités palestiniennes d'Abou Dis, Al-Sawahreh Al-Sharqiyeh, Nabi Moussa et Al-Khan Al-Ahmar, a indiqué à l'AFP Hassan Abed Rabbo, directeur général pour la région d'Al Qods au ministère palestinien des Collectivités locales.
Les Palestiniens avaient vivement dénoncé ce projet parce qu'il coupe pratiquement en deux la Cisjordanie, compliquant la création d'un Etat palestinien viable.
Alors qu'Israël s'était engagé en 2005 auprès des Etats-Unis à geler un vaste projet de construction dans le secteur dit E-1 censé relier Maalé Adoumim à Al Qods. L'annonce des confiscations survient alors qu'Israéliens et Palestiniens travaillent sur un "document conjoint" censé servir de base à des négociations sur le statut définitif des territoires palestiniens, en vue d'une réunion 111110nale sur le Proche-Orient prévue en novembre aux Etats-Unis. Or la colonisation juive est l'une des principales questions sur lesquelles ont buté les précédentes négociations.
"Nous condamnons cette décision de confisquer des terres palestiniennes au moment où nous tentons de relancer le processus de paix", a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat. "L'expansion de colonies, notamment dans la région de Al Qods, va saper, voire anéantir, ces efforts. Nous appelons le gouvernement israélien à renoncer à cette décision pour donner une chance à la paix", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis se sont abstenus de tout commentaire à quelques jours d'une nouvelle tournée dans la région de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice."Je suis encore en train de me renseigner", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, 111rogé pour la quatrième fois en deux jours à ce sujet.
"Je veux avoir une meilleure compréhension des faits avec l'aide de nos gens sur le terrain. Je ne l'ai pas encore. Dès que je l'aurai, je serai heureux de vous donner une réaction", a ajouté le porte-parole. Cette prudence contraste avec les réactions des gouvernements français, égyptien et jordanien, lesquels ont dénoncé la
décision israélienne.
En effet, l'Egypte a vivement critiqué la décision israélienne, qui fait craindre aux Palestiniens une relance d'un projet destiné à relier la colonie de Maalé Adoumim à la ville sainte. Le projet israélien vise à "consacrer la séparation de la partie nord de la Cisjordanie de sa partie sud", a affirmé le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, dans un communiqué. Cette décision provoque "une extrême inquiétude et exige une position claire de la communauté 111110nale pour exhorter Israël à cesser de jouer avec l'avenir des peuples de la région en rejetant l'option d'une paix juste", a-t-il ajouté.
Ceci "jette un doute sur les véritables intentions d'Israël, qui persiste à refuser le gel de ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, dont Al Qods-est", a-t-il poursuivi. "L'application de ce projet est en contradiction totale avec les efforts déployés par toutes les parties pour la reprise de négociations politiques sérieuses entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il encore dit.
Idem pour le gouvernement jordanien qui condamne cette décision d'Israël, estimant que cette mesure "viole les lois 111110nales" et aura "des effets négatifs sur les efforts de paix".
"La Jordanie rejette la décision israélienne de confisquer des terres palestiniennes qui viole les lois et les résolutions 111110nales qui considèrent la Cisjordanie et Jérusalem-est comme des territoires occupés", a affirmé le porte-parole du gouvernement, M. Nasser Jawdeh, cité par l'agence officielle Pétra.
"Cette mesure mènera à des tensions qui auront des effets négatifs sur les efforts de paix et l'établissement d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté, réitérant le "refus de la Jordanie de toute mesure unilatérale qui complique la situation et entrave les efforts de paix qui, nous l'espérons, seront cristallisés lors de la réunion 111110nale de l'automne", proposée par le président américain George W. Bush.
Selon Hassan Abed Rabbo, directeur général pour la région de Al Qods au ministère palestinien des Collectivités locales, ces confiscations visent à "créer un bloc de colonies" et "empêcher toute continuité territoriale palestinienne avec la vallée du Jourdain".
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"Notre administration à Gaza est temporaire", a déclaré M. Haniyeh, prenant la parole mercredi soir dans une mosquée de Gaza.
Il a annoncé à ce propos que le dialogue avec le mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas "allait reprendre après l'Aïd el-Fitr".
"De sérieux efforts sont déployés pour relancer ce dialogue", a-t-il ajouté, indiquant qu'il se déroulera dans un Etat arabe, sans préciser lequel.
M. Haniyeh s'était déjà déclaré prêt le mois dernier à rencontrer le président palestinien et chef du Fatah Mahmoud Abbas en Arabie Saoudite, "pour tenter de régler un différend entre frères palestiniens sur la base de l'accord de La Mecque".
Les Palestiniens avaient vivement dénoncé ce projet parce qu'il coupe pratiquement en deux la Cisjordanie, compliquant la création d'un Etat palestinien viable.
Alors qu'Israël s'était engagé en 2005 auprès des Etats-Unis à geler un vaste projet de construction dans le secteur dit E-1 censé relier Maalé Adoumim à Al Qods. L'annonce des confiscations survient alors qu'Israéliens et Palestiniens travaillent sur un "document conjoint" censé servir de base à des négociations sur le statut définitif des territoires palestiniens, en vue d'une réunion 111110nale sur le Proche-Orient prévue en novembre aux Etats-Unis. Or la colonisation juive est l'une des principales questions sur lesquelles ont buté les précédentes négociations.
"Nous condamnons cette décision de confisquer des terres palestiniennes au moment où nous tentons de relancer le processus de paix", a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat. "L'expansion de colonies, notamment dans la région de Al Qods, va saper, voire anéantir, ces efforts. Nous appelons le gouvernement israélien à renoncer à cette décision pour donner une chance à la paix", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis se sont abstenus de tout commentaire à quelques jours d'une nouvelle tournée dans la région de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice."Je suis encore en train de me renseigner", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, 111rogé pour la quatrième fois en deux jours à ce sujet.
"Je veux avoir une meilleure compréhension des faits avec l'aide de nos gens sur le terrain. Je ne l'ai pas encore. Dès que je l'aurai, je serai heureux de vous donner une réaction", a ajouté le porte-parole. Cette prudence contraste avec les réactions des gouvernements français, égyptien et jordanien, lesquels ont dénoncé la
décision israélienne.
En effet, l'Egypte a vivement critiqué la décision israélienne, qui fait craindre aux Palestiniens une relance d'un projet destiné à relier la colonie de Maalé Adoumim à la ville sainte. Le projet israélien vise à "consacrer la séparation de la partie nord de la Cisjordanie de sa partie sud", a affirmé le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, dans un communiqué. Cette décision provoque "une extrême inquiétude et exige une position claire de la communauté 111110nale pour exhorter Israël à cesser de jouer avec l'avenir des peuples de la région en rejetant l'option d'une paix juste", a-t-il ajouté.
Ceci "jette un doute sur les véritables intentions d'Israël, qui persiste à refuser le gel de ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, dont Al Qods-est", a-t-il poursuivi. "L'application de ce projet est en contradiction totale avec les efforts déployés par toutes les parties pour la reprise de négociations politiques sérieuses entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il encore dit.
Idem pour le gouvernement jordanien qui condamne cette décision d'Israël, estimant que cette mesure "viole les lois 111110nales" et aura "des effets négatifs sur les efforts de paix".
"La Jordanie rejette la décision israélienne de confisquer des terres palestiniennes qui viole les lois et les résolutions 111110nales qui considèrent la Cisjordanie et Jérusalem-est comme des territoires occupés", a affirmé le porte-parole du gouvernement, M. Nasser Jawdeh, cité par l'agence officielle Pétra.
"Cette mesure mènera à des tensions qui auront des effets négatifs sur les efforts de paix et l'établissement d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté, réitérant le "refus de la Jordanie de toute mesure unilatérale qui complique la situation et entrave les efforts de paix qui, nous l'espérons, seront cristallisés lors de la réunion 111110nale de l'automne", proposée par le président américain George W. Bush.
Selon Hassan Abed Rabbo, directeur général pour la région de Al Qods au ministère palestinien des Collectivités locales, ces confiscations visent à "créer un bloc de colonies" et "empêcher toute continuité territoriale palestinienne avec la vallée du Jourdain".
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Contrôle "temporaire"
Le Premier ministre palestinien limogé, Ismaïl Haniyeh, a assuré mercredi que le contrôle exercé par le Hamas, son mouvement islamiste, sur la bande de Gaza était "temporaire"."Notre administration à Gaza est temporaire", a déclaré M. Haniyeh, prenant la parole mercredi soir dans une mosquée de Gaza.
Il a annoncé à ce propos que le dialogue avec le mouvement Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas "allait reprendre après l'Aïd el-Fitr".
"De sérieux efforts sont déployés pour relancer ce dialogue", a-t-il ajouté, indiquant qu'il se déroulera dans un Etat arabe, sans préciser lequel.
M. Haniyeh s'était déjà déclaré prêt le mois dernier à rencontrer le président palestinien et chef du Fatah Mahmoud Abbas en Arabie Saoudite, "pour tenter de régler un différend entre frères palestiniens sur la base de l'accord de La Mecque".
