Connexion
La version finale propose la transformation du tronçon du Bd Moulay Youssef allant de l'avenue Hassan II jusqu'au Bd Brahim Roudani en une rue piétonne. Cette mesure devrait permettre aux Casablancais de se promener dans cet îlot de verdure en toute tranquillité, loin du vacarme des voitures. La deuxième proposition phare consiste à démolir tous les cafés qui jonchent le long du tronçon précité et défigurent les lieux.
Enfin, une trémie en souterrain reliant le Bd Hassan II au Bd Brahim Roudani sera créée pour maintenir la circulation le long de cette avenue très fréquentée. Autrement dit, la circulation sera juste déplacée vers un tunnel en souterrain pour créer une rue piétonne à côté du jardin. La Casablancaise sera maintenue et sera à son tour réhabilitée. L'enveloppe allouée à ce programme de réaménagement du parc de la Ligue Arabe est de l'ordre de 45 millions de DH.
On ignore encore la date du lancement des travaux ; probablement après que le conseil de la ville entérine ce projet. Il est temps que ce jardin longtemps condamné à l'abandon retrouve un peu de sourire.
Dessiné par l'architecte français Albert Laprade en 1919, il fut réalisé, raconte-t-on, par un contingent de prisonniers allemands qui creusèrent deux grandes tranchées où ont été plantées ces rangées de superbes palmiers dattiers qui constituent, encore aujourd'hui, l'attrait principal du parc.
On raconte aussi que le parc était à l'origine un ancien camp militaire qui a été évacué pour céder la place à un paradis récréatif et sportif. Ses 28 hectares ont permis d'y créer un jardin à la française où une multitude de plantes et d'arbres se côtoyaient dans une harmonie parfaite.
Arcades, pergolas et terrasses de cafés complétaient l'ensemble. Mais là aussi, l'entretien laisse à désirer, les mauvaises herbes et les ronces défigurent l'ensemble. Unique en son genre à Casablanca, le parc de La Ligue Arabe, le plus grand de la ville, subissait aussi les affres du temps. Il était devenu un lieu où il ne fait pas bon de s'aventurer une fois la nuit tombée.
Outre ce projet d'aménagement du parc, la ville a également prévu la réhabilitation des autres espaces de la ville : l'Ermitage (30 MDH), la restauration du parc Sidi Bernoussi (20 MDH), le réaménagement de l'ancienne décharge de Sidi Moumen (25 MDH), des espaces verts de l'avenue Mohammed V (10 MDH), la réfection du parc zoologique (20 MDH), la création de nouveaux espaces verts au niveau du périmètre urbain (10 MDH) et la restauration de plusieurs parcs (60 MDH).
Ces projets sont devenus possibles grâce à la convention relative au développement urbain de Casa 2010 signé entre la ville et la wilaya, les ministères de l'Intérieur et des Finances, la région et la préfecture. Chaque partenaire doit apporter sa contribution à l'édifice.
____________________________
La DGCL (Direction générale des collectivités locales) avancera 1,3 milliard DH, la commune urbaine de Casablanca participera avec 450 millions DH alors que la région du Grand Casablanca apportera 300 millions DH.
Plus que 50% de cette enveloppe globale, soit 1,93 milliard DH, ira au renforcement des voiries et réseaux divers, 930 millions DH aux équipements publics et 250 millions DH aux espaces verts (300 ha à réhabiliter).
Enfin, une trémie en souterrain reliant le Bd Hassan II au Bd Brahim Roudani sera créée pour maintenir la circulation le long de cette avenue très fréquentée. Autrement dit, la circulation sera juste déplacée vers un tunnel en souterrain pour créer une rue piétonne à côté du jardin. La Casablancaise sera maintenue et sera à son tour réhabilitée. L'enveloppe allouée à ce programme de réaménagement du parc de la Ligue Arabe est de l'ordre de 45 millions de DH.
On ignore encore la date du lancement des travaux ; probablement après que le conseil de la ville entérine ce projet. Il est temps que ce jardin longtemps condamné à l'abandon retrouve un peu de sourire.
Dessiné par l'architecte français Albert Laprade en 1919, il fut réalisé, raconte-t-on, par un contingent de prisonniers allemands qui creusèrent deux grandes tranchées où ont été plantées ces rangées de superbes palmiers dattiers qui constituent, encore aujourd'hui, l'attrait principal du parc.
On raconte aussi que le parc était à l'origine un ancien camp militaire qui a été évacué pour céder la place à un paradis récréatif et sportif. Ses 28 hectares ont permis d'y créer un jardin à la française où une multitude de plantes et d'arbres se côtoyaient dans une harmonie parfaite.
Arcades, pergolas et terrasses de cafés complétaient l'ensemble. Mais là aussi, l'entretien laisse à désirer, les mauvaises herbes et les ronces défigurent l'ensemble. Unique en son genre à Casablanca, le parc de La Ligue Arabe, le plus grand de la ville, subissait aussi les affres du temps. Il était devenu un lieu où il ne fait pas bon de s'aventurer une fois la nuit tombée.
Outre ce projet d'aménagement du parc, la ville a également prévu la réhabilitation des autres espaces de la ville : l'Ermitage (30 MDH), la restauration du parc Sidi Bernoussi (20 MDH), le réaménagement de l'ancienne décharge de Sidi Moumen (25 MDH), des espaces verts de l'avenue Mohammed V (10 MDH), la réfection du parc zoologique (20 MDH), la création de nouveaux espaces verts au niveau du périmètre urbain (10 MDH) et la restauration de plusieurs parcs (60 MDH).
Ces projets sont devenus possibles grâce à la convention relative au développement urbain de Casa 2010 signé entre la ville et la wilaya, les ministères de l'Intérieur et des Finances, la région et la préfecture. Chaque partenaire doit apporter sa contribution à l'édifice.
____________________________
Mise à niveau urbaine
3,25 milliards de DH est le montant alloué à la mise à niveau urbaine de Casablanca. Ce programme est étalé sur une période de quatre ans pour accompagner les autres grands projets de la ville lancés en septembre 2005 par Sa Majesté le Roi. Fait nouveau, il sera fait appel, pour la première fois, à un emprunt sur le marché financier pour la valeur de 1,2 milliard DH.La DGCL (Direction générale des collectivités locales) avancera 1,3 milliard DH, la commune urbaine de Casablanca participera avec 450 millions DH alors que la région du Grand Casablanca apportera 300 millions DH.
Plus que 50% de cette enveloppe globale, soit 1,93 milliard DH, ira au renforcement des voiries et réseaux divers, 930 millions DH aux équipements publics et 250 millions DH aux espaces verts (300 ha à réhabiliter).
