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La Journée mondiale de la poésie, célébrée le 21 mars de chaque année, est une occasion de rendre hommage à la poésie et aux poètes et de commémorer la créativité dans ce genre littéraire, a indiqué la poétesse Fatima Berroudi. Sollicitée par la MAP à l'occasion de la célébration de cette journée, la poétesse a affirmé que la poésie constitue une étape importante dans l'histoire de l'humanité et une partie intégrante des soucis vécus par le poète durant chaque étape de sa vie, estimant que la déclaration de cette journée a accusé un retard de plusieurs siècles vu le rôle important de ce genre littéraire au sein des sociétés. Elle a, dans cet esprit, expliqué que la poésie contribue à la création de l'équilibre au niveau des sociétés comme elle peut être un important moyen d'expression des différentes étapes de la réalité politique.
Au Maroc, poursuit la poétesse, la célébration de cette journée se déroule dans de bonnes conditions -en témoigne le nombre de manifestations organisées à cette occasion -, qualifiant ces rencontres d'espaces d'échange des expériences entre les hommes de Lettres.
La poésie, selon Berroudi, reste marquée par son aspect spirituel qui contribue à la promotion de la culture du dialogue, de la tolérance et de la défense des valeurs de la diversité, la liberté et la paix. Elle a, dans ce cadre, rappelé l'importance de la publication, estimant qu'elle constitue une des principales conditions pour une meilleure promotion et diffusion de la poésie marocaine moderne.
Mme Berroudi a aussi souligné la nécessité de mettre à la disposition du lecteur des œuvres poétiques à des prix abordables, outre l'instauration d'une tradition de lecture de ce genre de littérature, notamment dans les écoles marocaines.
Pour ce faire, a-t-elle ajouté, il est nécessaire de procéder à une réforme du système éducatif en accordant davantage d'intérêt à la poésie vu le rôle primordial qu'elle joue dans la promotion intellectuelle...
Concernant le développement que connaît la poésie au Maroc, notamment auprès de la nouvelle génération, Fatima Berroudi a assuré qu'il n'existe pas de rupture avec les anciennes générations, affirmant que la créativité ne connaît pas de désunion et chaque poète exprime ses sentiments selon sa conception. C'est la meilleure façon de mettre en exergue la diversité qui existe entre les poètes, a-t-elle dit, soulignant que toutes les créativités s'accumulent former une œuvre singulière qui témoigne d'une époque particulière.
Evoquant la poésie féminine, Fatima Berroudi a assuré qu'auparavant on ne permettait pas à la femme marocaine d'exprimer ses sentiments, en raison de certains tabous, relevant qu'aujourd'hui les femmes poètes ont trouvé le terrain adéquat pour s'exprimer ouvertement.
Les festivals de poésie organisés au Maroc, en dépit de leur rareté, jouent un rôle important dans le domaine de la poésie féminine, a-t-elle indiqué, ajoutant que ce genre de poésie représente un plus pour ce type de littérature au Maroc - à travers l'échange de soucis et d'expériences entre poètes -, et un moment de réflexion sur certaines œuvres.
En ce qui concerne la relation entre les poètes et leur public, la poétesse a assuré que celle-ci est au beau fixe ; en témoigne le nombre de personnes qui peuplent les salles de rencontres poétiques, a affirmé la poétesse, estimant que ce public considère ce genre de littérature comme un moyen de fuir ses ennuis quotidiens pour un espace plus large et plus clément.
Concernant la poésie électronique, Mme Berroudi a souligné qu'il s'agit d'une expérience avancée pour la société marocaine et les sociétés similaires, estimant que l'Internet, même s'il demeure une expérience distinguée, n'est pas à la portée de tous.
De plus, un lecteur féru de poésie n'est pas nécessairement un internaute, a-t-elle renchéri, concluant que pour toutes ces raisons, l'écriture et l'édition restent le meilleur moyen de communication entre le poète et ses lecteurs.
Au Maroc, poursuit la poétesse, la célébration de cette journée se déroule dans de bonnes conditions -en témoigne le nombre de manifestations organisées à cette occasion -, qualifiant ces rencontres d'espaces d'échange des expériences entre les hommes de Lettres.
La poésie, selon Berroudi, reste marquée par son aspect spirituel qui contribue à la promotion de la culture du dialogue, de la tolérance et de la défense des valeurs de la diversité, la liberté et la paix. Elle a, dans ce cadre, rappelé l'importance de la publication, estimant qu'elle constitue une des principales conditions pour une meilleure promotion et diffusion de la poésie marocaine moderne.
Mme Berroudi a aussi souligné la nécessité de mettre à la disposition du lecteur des œuvres poétiques à des prix abordables, outre l'instauration d'une tradition de lecture de ce genre de littérature, notamment dans les écoles marocaines.
Pour ce faire, a-t-elle ajouté, il est nécessaire de procéder à une réforme du système éducatif en accordant davantage d'intérêt à la poésie vu le rôle primordial qu'elle joue dans la promotion intellectuelle...
Concernant le développement que connaît la poésie au Maroc, notamment auprès de la nouvelle génération, Fatima Berroudi a assuré qu'il n'existe pas de rupture avec les anciennes générations, affirmant que la créativité ne connaît pas de désunion et chaque poète exprime ses sentiments selon sa conception. C'est la meilleure façon de mettre en exergue la diversité qui existe entre les poètes, a-t-elle dit, soulignant que toutes les créativités s'accumulent former une œuvre singulière qui témoigne d'une époque particulière.
Evoquant la poésie féminine, Fatima Berroudi a assuré qu'auparavant on ne permettait pas à la femme marocaine d'exprimer ses sentiments, en raison de certains tabous, relevant qu'aujourd'hui les femmes poètes ont trouvé le terrain adéquat pour s'exprimer ouvertement.
Les festivals de poésie organisés au Maroc, en dépit de leur rareté, jouent un rôle important dans le domaine de la poésie féminine, a-t-elle indiqué, ajoutant que ce genre de poésie représente un plus pour ce type de littérature au Maroc - à travers l'échange de soucis et d'expériences entre poètes -, et un moment de réflexion sur certaines œuvres.
En ce qui concerne la relation entre les poètes et leur public, la poétesse a assuré que celle-ci est au beau fixe ; en témoigne le nombre de personnes qui peuplent les salles de rencontres poétiques, a affirmé la poétesse, estimant que ce public considère ce genre de littérature comme un moyen de fuir ses ennuis quotidiens pour un espace plus large et plus clément.
Concernant la poésie électronique, Mme Berroudi a souligné qu'il s'agit d'une expérience avancée pour la société marocaine et les sociétés similaires, estimant que l'Internet, même s'il demeure une expérience distinguée, n'est pas à la portée de tous.
De plus, un lecteur féru de poésie n'est pas nécessairement un internaute, a-t-elle renchéri, concluant que pour toutes ces raisons, l'écriture et l'édition restent le meilleur moyen de communication entre le poète et ses lecteurs.
