Le parti, coutumier des discours anti-immigrés, a condamné cet acte de violence et appelé ses militants à se joindre à la marche, malgré les réticences des familles des victimes. La manifestation silencieuse a été organisée par les proches d'Oulemata Niangadou qui était originaire du Mali, et de la petite fille dont elle s'occupait, Luna Drowart, âgée de deux ans.
Des Marocains, des Africains et des membres de la communauté juive orthodoxe d'Anvers, la plus importante d'Europe, ont participé à la marche. «Nous pensons qu'il est temps de briser le silence et de dire au monde ce qui se passe afin que les choses changent», a affirmé une manifestante, Ella Waegemans. Au début du mois de mai, un Français noir était déjà tombé dans le coma après avoir été battu à mort par des skinheads à Bruges. Mais les violences raciales ne se sont pas limitées à la Belgique.
En Allemagne par exemple, une trentaine de personnes ont été arrêtées vendredi dans des affaires d'agression à caractère raciste.
En réponse au crime d'Anvers, le Parlement belge a voté en faveur d'un durcissement de la législation sur les armes.
Le Premier ministre Guy Verhofstadt n'est pas venu à la manifestation, mais il a affirmé dans un communiqué que les hommes politiques devaient "prendre en considération ce message de tolérance".
Des Marocains, des Africains et des membres de la communauté juive orthodoxe d'Anvers, la plus importante d'Europe, ont participé à la marche. «Nous pensons qu'il est temps de briser le silence et de dire au monde ce qui se passe afin que les choses changent», a affirmé une manifestante, Ella Waegemans. Au début du mois de mai, un Français noir était déjà tombé dans le coma après avoir été battu à mort par des skinheads à Bruges. Mais les violences raciales ne se sont pas limitées à la Belgique.
En Allemagne par exemple, une trentaine de personnes ont été arrêtées vendredi dans des affaires d'agression à caractère raciste.
En réponse au crime d'Anvers, le Parlement belge a voté en faveur d'un durcissement de la législation sur les armes.
Le Premier ministre Guy Verhofstadt n'est pas venu à la manifestation, mais il a affirmé dans un communiqué que les hommes politiques devaient "prendre en considération ce message de tolérance".
