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Najat Elwafy crève l'écran

La femme fatale du cinéma campe une réceptionniste dans la sitcom de Fatima Jbiî
Vous la voyez chaque jour, à l'heure du ftour, dans la peau de Ghita, la réceptionniste de l'hôtel de «Chrikti mouchkilti », le nouveau sitcom de la TVM… c'est Naja

Najat  Elwafy crève l'écran
A l'allure d'une femme d'affaires, au physique avantageux, au sourire angélique… elle marque l'écran avec sa forte présence et son jeu spontané.

Pour cette grande passionnée des arts, tout a commencé sur les planches. Cela fait maintenant onze ans que Najat Elwafy fait du théâtre, mais pas seule car elle déclare être également une férue du chant, notamment du répertoire classique. Après ses études secondaires, la jeune femme suit une formation supérieure en marketing.

Une fois son diplôme universitaire en poche, elle retourne à ses premiers amours et plonge de nouveau dans le monde fabuleux des arts. Cependant, les activités de jeunesse ne suffisent plus à l'ambitieuse qu'elle est et se lance ainsi dans le cinéma. « Le théâtre n'était plus suffisant pour moi, j'ai alors fait quatre formations de cinéma à Saint-Étienne. Mais j'ai toujours essayé de garder un contact annuel avec le théâtre », nous confie Najat Elwafy.

Du théâtre au cinéma en passant par le chant, son répertoire s'enrichit au fur et à mesure qu'elle investit de nouveaux terrains. Le dernier en date est celui de la télévision. Rappelez-vous, elle a animé le magazine santé de 2M, «Sehati koula yaoum», avant qu'elle ne partage la vedette avec Abdellah Didane sur le plateau de la fameuse émission de télé-réalité « Lalla Laâroussa ». L'actrice a goûté aussi aux plaisirs éphémères de la publicité en participant à des capsules promotionnelles de différentes 116iétés.

Sur son expérience à la télévision, l'actrice nous explique « la télévision m'a offert un contact continu avec le public et lui a permis de mieux me connaître. Ça permet aux gens de s'approcher de moi, de toucher ma véritable personnalité et ma spontanéité. En plus, je tiens à travailler dans plusieurs domaines parce que cela enrichit mon expérience.» D'une présentatrice affirmée, Najat Elwafy nous dévoile ses talents de comédienne sur le petit écran à travers son rôle dans le sitcom Lalla Fatema où elle a été la voisine du couple Saad Allah Aziz et Khadija Assad.

Une personne de caractère qui a un tempérament difficile. Ce sont en fait ces caractéristiques qu'on trouvera dans la majorité des rôles campés par Najat Elwafy au cinéma. De la maîtresse, à l'autoritaire en passant par la séductrice, la rusée, la prétentieuse… certains l'appellent même « la femme fatale» du septième art marocain. «Si je suis souvent répertoriée comme femme fatale, c'est parce que nos réalisateurs sont un peu paresseux, on te classe dans une certaine catégorie à laquelle on te cantonne. » nous déclare Najat Elwafy avec un air taquin.

A son jeu juste et convaincant, l'actrice en rajoute une touche personnelle. Elle s'approprie tellement le rôle que le spectateur a l'impression qu'aucune autre actrice ne peut endosser le costume du personnage en question.

Sa beauté ensorcelante et son sourire ravissant sont les armes avec lesquelles elle affaiblit souvent ses « victimes » dans les films pour arriver à ses fins. Derrière ces apparences dures, se cache une femme sensible au cœur doux. Son côté intello est bien servi par une grande éloquence… Elwafy a beaucoup de choses à dire et des avis bien tranchés. Avec son franc-parler, elle ne se prive pas de son droit d'expression.
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Deux films dans la boîte

Najat Elwafy a le vent en poupe en ce moment. Elle passe d'un tournage à l'autre. Avant de s'engager dans le sitcom de ramadan «Chrikti mouchkilti», elle a tourné un nouveau téléfilm intitulé «Abou Amal» sous la direction du jeune réalisateur établi en Suisse Hicham Aîn Al Hayat. Ceci pour le compte de la deuxième chaîne.

A ses côtés, on trouve Samia Akariou et Abdelsamad Miftah Alkheir et Majdouline Idrissi. C'est l'histoire d'un jeune père qui vient de perdre son épouse lors de son accouchement.

Côté cinéma, elle nous annonce qu'elle a rejoint l'équipe de la deuxième partie du long-métrage «Al Ayel» (le gosse de Tanger) réalisé par Moumen Smihi. Elle y joue le rôle d'une jeune femme instruite, une chose pas très fréquente aux années 50 dans notre pays.
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