Un peu comme Obélix, Youssef Britel semble être tombé dans « la potion» du théâtre étant tout petit ! Non pas qu'il fut né dans une famille d'artistes, mais surtout pour sa personnalité extravertie qui s'est révélée de façon précoce. Il fut choisi pour jouer un rôle alors qu'il n'avait que quatre ans et demi. Durant son enfance et son adolescence, il a régulièrement joué les premiers rôles des pièces présentées pour la fête de fin d'année aussi bien à l'école primaire que dans le secondaire.
Cependant, il n'accordait pas au théâtre l'importance qu'il a prise dans sa vie : «...on ne faisait pas du théâtre, on ne faisait que réciter des pièces qu'on apprenait machinalement... l'idée de faire carrière dans ce domaine ne m'effleurait même pas l'esprit.
D'ailleurs, pendant quelques années de mon adolescence, qui n'était pas très sage, je n'ai plus cherché à jouer...»
Après des années de recherche de soi et des études dans plusieurs domaines, les suggestions de ses amis portaient invariablement sur le fait qu'il devrait s'orienter vers une carrière artistique. «...Je suis parti à Rabat en 2000 pour chercher à m'inscrire à l'ISADAC, manque de pot, j'avais dépassé l'âge limite d'inscription. Après cette petite déception, j'ai découvert un cours privé d'art dramatique : l'Ecole de l'Acteur de Jean-Marie Courtois, à Rabat. J'étais le premier inscrit, et c'est là que j'ai commencé à comprendre que le théâtre est un art important...»
Pour assurer ses études, Youssef Britel a dû travailler comme livreur de pizza en shift de nuit pendant plus de deux ans. Et c'est durant cette période que sa passion pour cet art s'est véritablement précisée. Son implication passionnée lui a donné la possibilité, au sein de son école, d'enseigner d'abord aux enfants, ensuite aux adultes. «...c'est là que j'ai commencé à intégrer le milieu professionnel, que mes contacts se sont multipliés. Mais, l'événement qui m'a le plus marqué, c'est le jour où j'ai accompagné M. Courtois à un casting pour un téléfilm produit par France 2 : «L'adieu» de François Lucciani. On m'a offert un rôle alors que je ne figurais même pas sur la liste du casting... Avec cette première expérience, j'ai pu découvrir l'environnement professionnel sur un tournage.»
Après plusieurs expériences, aussi bien dans le théâtre que dans le cinéma, Youssef tire une importante conclusion : «... je me suis rendu compte que le cinéma était un métier qui se faisait à plusieurs. Chaque rôle, qu'il soit technique ou artistique, a une incidence capitale sur le rendu final...»
En 2003, il eut la chance de rencontrer Mohamed Ismail (réalisateur de «...Et après»), il devait faire un tout petit rôle, mais le réalisateur a eu d'autres projets pour lui. Ce fut donc là qu'il obtint un second rôle aux côtés de Hamidou et Sanaa Alaoui, entre autres. «... c'était ma première grande expérience maroco-marocaine, le tournage s'est fait en France, en Espagne et dans plusieurs régions du Royaume...»
Avec une douzaine de films, plusieurs pièces de théâtre, et les cours qu'il assure, la carrière de Youssef semble être dans une spirale ascendante. Il l'aborde avec beaucoup d'enthousiasme et ne voit l'évolution du secteur que dans la multiplication des productions nationales.
Il affirme que : «...la qualité ne peut se trouver que dans une atmosphère d'émulation positive qui permet d'avoir une quantité importante de films produits chaque année»
En ce moment, il joue un rôle principal dans le dernier opus d'Ahmed Boulane, «Les Anges...», dont on attend la sortie en 2007.
Cependant, il n'accordait pas au théâtre l'importance qu'il a prise dans sa vie : «...on ne faisait pas du théâtre, on ne faisait que réciter des pièces qu'on apprenait machinalement... l'idée de faire carrière dans ce domaine ne m'effleurait même pas l'esprit.
D'ailleurs, pendant quelques années de mon adolescence, qui n'était pas très sage, je n'ai plus cherché à jouer...»
Après des années de recherche de soi et des études dans plusieurs domaines, les suggestions de ses amis portaient invariablement sur le fait qu'il devrait s'orienter vers une carrière artistique. «...Je suis parti à Rabat en 2000 pour chercher à m'inscrire à l'ISADAC, manque de pot, j'avais dépassé l'âge limite d'inscription. Après cette petite déception, j'ai découvert un cours privé d'art dramatique : l'Ecole de l'Acteur de Jean-Marie Courtois, à Rabat. J'étais le premier inscrit, et c'est là que j'ai commencé à comprendre que le théâtre est un art important...»
Pour assurer ses études, Youssef Britel a dû travailler comme livreur de pizza en shift de nuit pendant plus de deux ans. Et c'est durant cette période que sa passion pour cet art s'est véritablement précisée. Son implication passionnée lui a donné la possibilité, au sein de son école, d'enseigner d'abord aux enfants, ensuite aux adultes. «...c'est là que j'ai commencé à intégrer le milieu professionnel, que mes contacts se sont multipliés. Mais, l'événement qui m'a le plus marqué, c'est le jour où j'ai accompagné M. Courtois à un casting pour un téléfilm produit par France 2 : «L'adieu» de François Lucciani. On m'a offert un rôle alors que je ne figurais même pas sur la liste du casting... Avec cette première expérience, j'ai pu découvrir l'environnement professionnel sur un tournage.»
Après plusieurs expériences, aussi bien dans le théâtre que dans le cinéma, Youssef tire une importante conclusion : «... je me suis rendu compte que le cinéma était un métier qui se faisait à plusieurs. Chaque rôle, qu'il soit technique ou artistique, a une incidence capitale sur le rendu final...»
En 2003, il eut la chance de rencontrer Mohamed Ismail (réalisateur de «...Et après»), il devait faire un tout petit rôle, mais le réalisateur a eu d'autres projets pour lui. Ce fut donc là qu'il obtint un second rôle aux côtés de Hamidou et Sanaa Alaoui, entre autres. «... c'était ma première grande expérience maroco-marocaine, le tournage s'est fait en France, en Espagne et dans plusieurs régions du Royaume...»
Avec une douzaine de films, plusieurs pièces de théâtre, et les cours qu'il assure, la carrière de Youssef semble être dans une spirale ascendante. Il l'aborde avec beaucoup d'enthousiasme et ne voit l'évolution du secteur que dans la multiplication des productions nationales.
Il affirme que : «...la qualité ne peut se trouver que dans une atmosphère d'émulation positive qui permet d'avoir une quantité importante de films produits chaque année»
En ce moment, il joue un rôle principal dans le dernier opus d'Ahmed Boulane, «Les Anges...», dont on attend la sortie en 2007.
