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Au cours du mois de juillet dernier, l'Indice du coût de la vie (ICV) a enregistré une régression de 0,2% par rapport au mois précédent, indique le Haut Commissariat au Plan (HCP). Cette variation est le résultat de la baisse de 0,5 % de l'indice des produits alimentaires et de la stagnation de celui des produits non alimentaires, précise le HCP dans sa dernière note relative à l'ICV.
Avec un taux de croissance de 0,4%, le groupe «habitation» se détache des autres groupes de produits non alimentaires, dont la variation s'inscrit dans une fourchette allant d'une baisse de 1,5% pour les «transports et communications» à une augmentation de 1,8% pour le groupe «équipements ménagers». Au passage, à signaler que la décélération des prix à la consommation, à partir du mois d'avril, est à lier au ralentissement des prix des services, sous l'effet conjugué de la dissipation des effets des anciennes augmentations des prix du transport et de la baisse de ceux des communications, en raison de l'entrée de nouveaux produits sur le marché de la téléphonie mobile en particulier. Cependant, le recul des prix des services aurait été plus accentué sans la présence de l'effet de base dans le glissement annuel des prix de l'eau et de l'électricité, suite aux augmentations de leurs prix au début de l'été 2006.
Selon les villes, l'ICV a accusé des variations allant de -1,7% à +0,6%. Les augmentations ont été enregistrées à Oujda avec +0,6%, Tétouan avec +0,5% et Rabat avec +0,4%, tandis que les autres villes ont connu, soit une stagnation (Laâyoune), soit une régression allant de -0,1% à Agadir à -1,7 % à Fès. Au total, le HCP note que l'ICV des sept premiers mois de l'année en cours a enregistré une progression de 2,1% par rapport à la période correspondante de 2006. Cette hausse a concerné aussi bien les produits alimentaires, qui ont grimpé de 2,8%, que les produits non alimentaires, avec une progression de 1,6%.
Des résultats en ligne avec les prévisions de Bank Al-Maghrib qui avait prédit, dans son rapport sur la politique monétaire, une hausse des prix pour le deuxième trimestre 2007, en glissement annuel d'environ 2% par rapport à la même période de l'année.
Pour la période allant du troisième trimestre 2007 au 1er trimestre 2008, l'inflation, en glissement annuel, se situerait entre 2,2 et 2,4% et à 2,1% pour le premier trimestre 2008.
La mauvaise campagne agricole 2007, qui a impacté à la baisse la valeur ajoutée du secteur primaire, a un effet positif sur les prix.
Selon BAM, pour l'ensemble de l'année 2007, l'inflation se situerait très probablement aux alentours de 2,3%, au lieu de 3,3% en 2006. Sur l'horizon du 2e trimestre 2007 au 1er trimestre 2008, l'inflation s'établirait à 2,2%. Ces prévisions sont développées, explique-t-on, en se basant sur «des hypothèses considérées comme les plus probables».
Cependant, il existe plusieurs sources d'incertitudes, provenant aussi bien de l'évolution future des variables exogènes qui peuvent impacter à la hausse comme à la baisse le niveau d'inflation projeté.
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A court et moyen termes, les perspectives demeurent incertaines, notamment en liaison avec les tensions actuelles sur le marché mondial du pétrole et une augmentation potentiellement plus forte que prévue de la demande globale.
Pour le Maroc, l'évolution des prix à l'importation hors produits pétroliers devrait, comme en 2006, continuer à augmenter plus rapidement que par le passé mais à un rythme moins élevé qu'en 2006.
Au total, les pressions sur l'inflation découlant des prix à l'importation hors produits pétroliers devraient être relativement modérées.
Avec un taux de croissance de 0,4%, le groupe «habitation» se détache des autres groupes de produits non alimentaires, dont la variation s'inscrit dans une fourchette allant d'une baisse de 1,5% pour les «transports et communications» à une augmentation de 1,8% pour le groupe «équipements ménagers». Au passage, à signaler que la décélération des prix à la consommation, à partir du mois d'avril, est à lier au ralentissement des prix des services, sous l'effet conjugué de la dissipation des effets des anciennes augmentations des prix du transport et de la baisse de ceux des communications, en raison de l'entrée de nouveaux produits sur le marché de la téléphonie mobile en particulier. Cependant, le recul des prix des services aurait été plus accentué sans la présence de l'effet de base dans le glissement annuel des prix de l'eau et de l'électricité, suite aux augmentations de leurs prix au début de l'été 2006.
Selon les villes, l'ICV a accusé des variations allant de -1,7% à +0,6%. Les augmentations ont été enregistrées à Oujda avec +0,6%, Tétouan avec +0,5% et Rabat avec +0,4%, tandis que les autres villes ont connu, soit une stagnation (Laâyoune), soit une régression allant de -0,1% à Agadir à -1,7 % à Fès. Au total, le HCP note que l'ICV des sept premiers mois de l'année en cours a enregistré une progression de 2,1% par rapport à la période correspondante de 2006. Cette hausse a concerné aussi bien les produits alimentaires, qui ont grimpé de 2,8%, que les produits non alimentaires, avec une progression de 1,6%.
Des résultats en ligne avec les prévisions de Bank Al-Maghrib qui avait prédit, dans son rapport sur la politique monétaire, une hausse des prix pour le deuxième trimestre 2007, en glissement annuel d'environ 2% par rapport à la même période de l'année.
Pour la période allant du troisième trimestre 2007 au 1er trimestre 2008, l'inflation, en glissement annuel, se situerait entre 2,2 et 2,4% et à 2,1% pour le premier trimestre 2008.
La mauvaise campagne agricole 2007, qui a impacté à la baisse la valeur ajoutée du secteur primaire, a un effet positif sur les prix.
Selon BAM, pour l'ensemble de l'année 2007, l'inflation se situerait très probablement aux alentours de 2,3%, au lieu de 3,3% en 2006. Sur l'horizon du 2e trimestre 2007 au 1er trimestre 2008, l'inflation s'établirait à 2,2%. Ces prévisions sont développées, explique-t-on, en se basant sur «des hypothèses considérées comme les plus probables».
Cependant, il existe plusieurs sources d'incertitudes, provenant aussi bien de l'évolution future des variables exogènes qui peuvent impacter à la hausse comme à la baisse le niveau d'inflation projeté.
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Regain d'incertitudes
L'inflation mondiale s'est ralentie au début du deuxième trimestre de l'année 2007.A court et moyen termes, les perspectives demeurent incertaines, notamment en liaison avec les tensions actuelles sur le marché mondial du pétrole et une augmentation potentiellement plus forte que prévue de la demande globale.
Pour le Maroc, l'évolution des prix à l'importation hors produits pétroliers devrait, comme en 2006, continuer à augmenter plus rapidement que par le passé mais à un rythme moins élevé qu'en 2006.
Au total, les pressions sur l'inflation découlant des prix à l'importation hors produits pétroliers devraient être relativement modérées.
