Des responsables israéliens et américains ont démenti dimanche qu'Israël pourrait demander aux Etats-Unis de libérer Jonathan Pollard, un juif américain condamné pour espionnage au profit d'Israël, en échange de la libération du chef du Fatah en Cisjordanie, Marwan Barghouthi.
" Cette nouvelle est absolument sans fondement et toute l'affaire (Pollard) n'est pas à l'ordre du jour " a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement israélien, Asaf Shariv. " Ceci est pure spéculation, l'affaire Pollard est close. Quant au sort de Barghouthi, c'est au gouvernement israélien d'en décider ", a pour sa part déclaré à l'AFP, le porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv, Stewart Tuttle.
" Il n'y a rien qui puisse confirmer les rumeurs à ce sujet ", a-t-il ajouté.
La radio militaire israélienne avait fait état la veille d'un projet israélien d'échange des deux prisonniers, qui pourrait être relancé dans les prochains mois. Jonathan Pollard a été condamné à la prison à vie par la justice américaine et Marwan Barghouthi a été condamné à la prison à vie par la justice israélienne pour implication dans des attaques armées.
La radio citait un responsable israélien non identifié selon qui " cette proposition avait des chances d'être acceptée, compte tenu de l'anarchie croissante au sein de l'Autorité palestinienne et la possibilité que M. Barghouthi fasse contrepoids au Hamas ".
Selon la radio militaire, un tel échange avait été déjà proposé à Washington dans le passé, mais repoussé par les Etats-Unis. Jonathan Pollard, un ex-analyste de la marine américaine, avait fourni à Israël, de mai 1984 jusqu'à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés secret défense sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes. L'affaire Pollard avait provoqué une crise de confiance grave entre Israël et les Etats-Unis.
Depuis son arrestation, les différents chefs de gouvernement israéliens ont demandé en vain sa remise en liberté. Marwan Barghouthi a affirmé soutenir le gouvernement du mouvement islamiste Hamas contre les " pressions internationales injustes ", dans une interview aux journaux palestiniens.
Figure très populaire parmi les Palestiniens, il a été réélu député en janvier.
D'autre part, la Russie a promis samedi de fournir une aide financière d'urgence au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, se démarquant ainsi de la décision des Etats-Unis, du Canada et de l'Union européenne (UE) de suspendre la leur.
Pour sa part, l'Iran a annoncé dimanche un don de 50 millions de dollars au gouvernement palestinien, dirigé par le Hamas, à la suite de la suspension des aides financières internationales.
" Je suis honoré d'annoncer que l'Iran a fait don de 50 millions de dollars pour venir en aide à la nation palestinienne ", a déclaré à la télévision le ministre des Affaires étrangères, Manouchechr Mottaki. Cette somme correspond aux taxes et droits de douane qu'Israël perçoit chaque mois au nom de l'Autorité palestinienne et dont l'Etat hébreu a décidé de garder par devers soi depuis la victoire électorale des radicaux du Hamas fin janvier.
Enfin, la Syrie a annoncé dimanche le lancement d'une campagne d'appel aux dons pour les Palestiniens tout en appelant les pays arabes à ne pas se cacher derrière des " prétextes " pour ne pas les aider financièrement.
" Cette nouvelle est absolument sans fondement et toute l'affaire (Pollard) n'est pas à l'ordre du jour " a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement israélien, Asaf Shariv. " Ceci est pure spéculation, l'affaire Pollard est close. Quant au sort de Barghouthi, c'est au gouvernement israélien d'en décider ", a pour sa part déclaré à l'AFP, le porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv, Stewart Tuttle.
" Il n'y a rien qui puisse confirmer les rumeurs à ce sujet ", a-t-il ajouté.
La radio militaire israélienne avait fait état la veille d'un projet israélien d'échange des deux prisonniers, qui pourrait être relancé dans les prochains mois. Jonathan Pollard a été condamné à la prison à vie par la justice américaine et Marwan Barghouthi a été condamné à la prison à vie par la justice israélienne pour implication dans des attaques armées.
La radio citait un responsable israélien non identifié selon qui " cette proposition avait des chances d'être acceptée, compte tenu de l'anarchie croissante au sein de l'Autorité palestinienne et la possibilité que M. Barghouthi fasse contrepoids au Hamas ".
Selon la radio militaire, un tel échange avait été déjà proposé à Washington dans le passé, mais repoussé par les Etats-Unis. Jonathan Pollard, un ex-analyste de la marine américaine, avait fourni à Israël, de mai 1984 jusqu'à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés secret défense sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes. L'affaire Pollard avait provoqué une crise de confiance grave entre Israël et les Etats-Unis.
Depuis son arrestation, les différents chefs de gouvernement israéliens ont demandé en vain sa remise en liberté. Marwan Barghouthi a affirmé soutenir le gouvernement du mouvement islamiste Hamas contre les " pressions internationales injustes ", dans une interview aux journaux palestiniens.
Figure très populaire parmi les Palestiniens, il a été réélu député en janvier.
D'autre part, la Russie a promis samedi de fournir une aide financière d'urgence au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, se démarquant ainsi de la décision des Etats-Unis, du Canada et de l'Union européenne (UE) de suspendre la leur.
Pour sa part, l'Iran a annoncé dimanche un don de 50 millions de dollars au gouvernement palestinien, dirigé par le Hamas, à la suite de la suspension des aides financières internationales.
" Je suis honoré d'annoncer que l'Iran a fait don de 50 millions de dollars pour venir en aide à la nation palestinienne ", a déclaré à la télévision le ministre des Affaires étrangères, Manouchechr Mottaki. Cette somme correspond aux taxes et droits de douane qu'Israël perçoit chaque mois au nom de l'Autorité palestinienne et dont l'Etat hébreu a décidé de garder par devers soi depuis la victoire électorale des radicaux du Hamas fin janvier.
Enfin, la Syrie a annoncé dimanche le lancement d'une campagne d'appel aux dons pour les Palestiniens tout en appelant les pays arabes à ne pas se cacher derrière des " prétextes " pour ne pas les aider financièrement.
