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Le chef d'Al-Qaïda en Irak aurait été tué

Abou Ayoub Al-Masri serait le successeur du Jordanien Al-Zarqaoui assassiné en 2006
Le gouvernement irakien enquêtait hier sur des informations selon lesquelles le chef présumé d'Al-Qaïda en Irak, Abou Ayoub Al-Masri, aurait été tué.

Le chef d'Al-Qaïda en Irak aurait été tué
"Nous avons reçu des renseignements selon lesquels des combats ont opposé des membres d'Al-Qaïda.
Al-Masri aurait été liquidé à cette occasion. Nos forces n'ont rien à voir avec cela. Ces informations doivent être confirmées, mais elles sont crédibles", a déclaré le général Abdel Karim Khalaf, porte-parole du ministère de l'Intérieur, sur la chaîne publique Iraqia.

Pour sa part, l'armée américaine a indiqué n'avoir aucune information.
L'annonce de la mort d'Abou Al-Masri avait déjà été faite en octobre 2006 et en février 2007, avant d'être démentie par l'armée américaine et les autorités irakiennes.

Selon l'armée américaine, Abou Ayoub Al-Masri, également connu sous le nom d'Abou Hamza Al-Mouhajer, mais dont le vrai nom n'est pas connu, aurait succédé en juin 2006 à l'ancien chef d'Al-Qaïda en Irak, le Jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, tué lors d'un raid aérien américain au nord de Bagdad le 7 juin 2006.

Entre-temps, les chiffres des morts dans des violences en Irak pour le mois d'avril marquent une baisse de 19% par rapport à mars.
Quatre ans après que le président américain, George W. Bush, a célébré la fin des combats en Irak et la chute de Saddam Hussein derrière une banderole proclamant "mission accomplie", 1.689 civils et membres des forces de sécurité ont été tués en avril en Irak, soit une baisse de 19% par rapport à mars, selon des chiffres compilés par les ministères irakiens.

Le mois d'avril est en revanche plus meurtrier pour l'armée américaine, qui a perdu 99 soldats, contre 85 en mars, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres du Pentagone. Quelque 1.498 civils, 128 policiers et 63 soldats ont péri en avril pour un total de 1.689 morts, selon ce bilan qui prend en compte les chiffres des ministères de la Défense, de l'Intérieur et de la Santé.

Au mois de mars, 1.869 civils, 165 policiers et 44 soldats avaient perdu la vie pour un total de 2.078 personnes tuées, en hausse de 15% par rapport à février. En moyenne, 56 personnes ont été tuées chaque jour en avril (30 jours) contre 67 en mars (31 jours).

Selon ces chiffres, le nombre de "terroristes" présumés tués est en forte baisse passant de 481 en mars à 219 en avril. Le nombre d'arrestations de "terroristes et suspects" a également diminué, de 5.664 à 2.939.

Cette baisse dans les violences en Irak a été enregistrée alors que les forces irakiennes et américaines ont lancé, le 14 février, un nouveau plan de sécurité pour Bagdad, ravagée par les violences qui ont fait 16.000 morts en 2006 selon les Nations unies. Quelque 80.000 membres des forces de sécurité irakiennes et soldats américains sont actuellement déployés dans la capitale pour enrayer ces violences, en grande partie confessionnelles.

Celles-ci se sont poursuivies hier au sud de Bagdad où seize civils ont été tués dans une série d'attaques, dont la plus sanglante, une fusillade visant un minibus, a fait 11 morts.

Les corps de 27 personnes assassinées ont été découverts tout au long de la journée dans différents quartiers de la capitale, a indiqué lundi soir une source de sécurité. Le responsable iranien de la sécurité Ali Larijani, en visite officielle en Irak, s'est rendu hier dans la ville sainte chiite de Najaf, où il a rencontré le grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité religieuse chiite en Irak.

Téhéran, qui a annoncé dimanche sa participation à la conférence internationale sur la reconstruction de l'Irak, les 3 et 4 mai en Egypte, entretient des rapports étroits avec des hauts responsables chiites irakiens, mais les Etats-Unis l'accusent de fournir armes
et explosifs à des groupes extrémistes.

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Une dette annulée

L'Arabie Saoudite va annoncer lors de la conférence de Charm el-Cheikh, en Egypte, l'annulation de 80% de la dette irakienne, a indiqué lundi à Washington un haut responsable américain.

"Les Saoudiens ont fait dans le courant des deux dernières semaines une déclaration très positive, annonçant qu'ils s'engageraient effectivement à réduire de 80% la dette irakienne, un niveau équivalent à celui du Club de Paris", a déclaré à la presse le conseiller spécial pour l'Irak de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, David Satterfield.
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