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Nous sommes au complexe Al-Amal qui vit cette semaine au rythme de la 22e édition du Grand Prix Hassan II de Tennis. Joueurs, coachs, journalistes, spectateurs… tout le monde est là pour assister à cette grande fête sportive. Dès notre arrivée, on s'est mis à la recherche de notre tennisman. Il a un signe tout à fait particulier : français de nationalité, marocain de cœur.
Juste après quelques minutes, on l'aperçoit en train de se balader au sein du complexe. Pas la peine de perdre beaucoup de temps. Arnaud Di Pasquale est là. Au boulot !
Revue de détail, après tous, les sportifs comme les acteurs, aiment qu'on les regarde : grande taille, joli teint, cheveux châtains. Il sourit d'un air charmeur et regarde le monde avec de souriants yeux. Un vrai physique de tennisman. Ça tombe bien, car jouer au tennis représente beaucoup pour Arnaud.
Né à Casablanca en 1979, Arnaud a été attiré par le monde du tennis dès son jeune âge. « Au départ, ce n'était pas du tout prédestiné comme ça, étant donné que mon père est plutôt surfeur. Mais ma maman aimait beaucoup le tennis. On l'accompagnait moi et mes frères souvent au club. C'est ainsi que j'ai fini par aimer le tennis ».
Commence alors une grande histoire d'amour entre Arnaud Di Pasquale et la petite balle jaune. Après, il commence à s'entraîner sérieusement au CAFC. Encadré par des professionnels, tels que Hizzaz, Saber, Kadiri, Kouichi et Pierric Montand, Arnaud se reconnaît très vite dans l'univers du tennis. Il multiplie ses participations aux tournois benjamins et remporte plusieurs titres, notamment, le championnat du Maroc. A 12 ans, Arnaud Di Pasquale quitte le Maroc. Destination : Poitiers.
Pourquoi une telle décision ? «C'est mon entraîneur Pierric Montand qui m'a proposé de faire une tournée en France pour mesurer mon niveau à ceux des joueurs français. J'ai participé à six tournois que j'ai gagné sans difficulté. Après, j'ai été détecté par les responsables du centre national d'entraînement de Poitiers. Ils m'ont proposé d'intégrer le centre et j'ai immédiatement accepté ».
A Poitiers, Arnaud acquiert davantage d'expérience. Au bout de deux ans, il devient sacré champion de France, catégorie minime. Après ces belles performances, on a fait appel à lui pour participer au championnat d'Europe avec l'équipe française. Pas de gêne, Arnaud et ses coéquipiers remportent ce championnat. Et le Casablancais est passé donc de l'anonymat des petits tournois aux projecteurs des grandes compétitions.
Juste après, Arnaud s'envole vers Paris. Plus précisément à l'INSEP. Il y reste trois ans. Il gravit donc, doucement mais sûrement, les échelons fédéraux. « Je pense que je suis un produit fédéral ». Et puis, vient la grande consécration : le championnat du monde. Arnaud n'avait que 18 ans. « Quand j'étais jeune tout s'est très bien enchaîné. Tout se passait assez facilement, assez sereinement ». Arnaud a raison, au bout de quelques années, il grimpe avec courage les gardes. Il devient n° 75, lui qui n'a pas encore atteint ses 20 ans. Mieux, il remporte son premier titre à Palerme. C'était en 1999.
A Casablanca, il est déjà arrivé à la demi-finale du Grand prix Hassan II. Mais, cette année, il n'a pas été au rendez-vous. Il le reconnaît, «… ici, c'est différent. Il y a toujours une petite pression supplémentaire. Je pense que c'est tout à fait normal. J'ai ma famille et mes amis ici. J'ai toujours envie de trop bien faire. C'est dommage. Mais cette année, c'est encore différent parce que je souffre d'une blessure ».
En effet, durant sa carrière, Arnaud Di Pasquale, victime de plusieurs blessures. Il a été opéré plusieurs fois. Chose qui l'a obligé à se retirer de la scène sportive pendant un bon bout de temps. Conséquence : baisse remarquable de son niveau.
Toutefois, Arnaud est optimiste. Il a un programme étoffé pour cette saison : plusieurs tournois dans les quatre coins du monde. A quand les prochaines consécrations Arnaud ?
Arnaud Di Pasquale en dates
1979 : naissance à Casablanca.
1990 : remporte le championnat du Maroc.
1991 : rejoint le Centre national d'entraînement de Poitiers.
1993 : remporte le championnat de France
1999 : remporte le tournoi de Palerme.
Juste après quelques minutes, on l'aperçoit en train de se balader au sein du complexe. Pas la peine de perdre beaucoup de temps. Arnaud Di Pasquale est là. Au boulot !
Revue de détail, après tous, les sportifs comme les acteurs, aiment qu'on les regarde : grande taille, joli teint, cheveux châtains. Il sourit d'un air charmeur et regarde le monde avec de souriants yeux. Un vrai physique de tennisman. Ça tombe bien, car jouer au tennis représente beaucoup pour Arnaud.
Né à Casablanca en 1979, Arnaud a été attiré par le monde du tennis dès son jeune âge. « Au départ, ce n'était pas du tout prédestiné comme ça, étant donné que mon père est plutôt surfeur. Mais ma maman aimait beaucoup le tennis. On l'accompagnait moi et mes frères souvent au club. C'est ainsi que j'ai fini par aimer le tennis ».
Commence alors une grande histoire d'amour entre Arnaud Di Pasquale et la petite balle jaune. Après, il commence à s'entraîner sérieusement au CAFC. Encadré par des professionnels, tels que Hizzaz, Saber, Kadiri, Kouichi et Pierric Montand, Arnaud se reconnaît très vite dans l'univers du tennis. Il multiplie ses participations aux tournois benjamins et remporte plusieurs titres, notamment, le championnat du Maroc. A 12 ans, Arnaud Di Pasquale quitte le Maroc. Destination : Poitiers.
Pourquoi une telle décision ? «C'est mon entraîneur Pierric Montand qui m'a proposé de faire une tournée en France pour mesurer mon niveau à ceux des joueurs français. J'ai participé à six tournois que j'ai gagné sans difficulté. Après, j'ai été détecté par les responsables du centre national d'entraînement de Poitiers. Ils m'ont proposé d'intégrer le centre et j'ai immédiatement accepté ».
A Poitiers, Arnaud acquiert davantage d'expérience. Au bout de deux ans, il devient sacré champion de France, catégorie minime. Après ces belles performances, on a fait appel à lui pour participer au championnat d'Europe avec l'équipe française. Pas de gêne, Arnaud et ses coéquipiers remportent ce championnat. Et le Casablancais est passé donc de l'anonymat des petits tournois aux projecteurs des grandes compétitions.
Juste après, Arnaud s'envole vers Paris. Plus précisément à l'INSEP. Il y reste trois ans. Il gravit donc, doucement mais sûrement, les échelons fédéraux. « Je pense que je suis un produit fédéral ». Et puis, vient la grande consécration : le championnat du monde. Arnaud n'avait que 18 ans. « Quand j'étais jeune tout s'est très bien enchaîné. Tout se passait assez facilement, assez sereinement ». Arnaud a raison, au bout de quelques années, il grimpe avec courage les gardes. Il devient n° 75, lui qui n'a pas encore atteint ses 20 ans. Mieux, il remporte son premier titre à Palerme. C'était en 1999.
A Casablanca, il est déjà arrivé à la demi-finale du Grand prix Hassan II. Mais, cette année, il n'a pas été au rendez-vous. Il le reconnaît, «… ici, c'est différent. Il y a toujours une petite pression supplémentaire. Je pense que c'est tout à fait normal. J'ai ma famille et mes amis ici. J'ai toujours envie de trop bien faire. C'est dommage. Mais cette année, c'est encore différent parce que je souffre d'une blessure ».
En effet, durant sa carrière, Arnaud Di Pasquale, victime de plusieurs blessures. Il a été opéré plusieurs fois. Chose qui l'a obligé à se retirer de la scène sportive pendant un bon bout de temps. Conséquence : baisse remarquable de son niveau.
Toutefois, Arnaud est optimiste. Il a un programme étoffé pour cette saison : plusieurs tournois dans les quatre coins du monde. A quand les prochaines consécrations Arnaud ?
Arnaud Di Pasquale en dates
1979 : naissance à Casablanca.
1990 : remporte le championnat du Maroc.
1991 : rejoint le Centre national d'entraînement de Poitiers.
1993 : remporte le championnat de France
1999 : remporte le tournoi de Palerme.
