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L'excellent demi-défensif du Raja, Aziz Kabbaj, aurait fait carrière à Fès et probablement au MAS ou au WAF si les circonstances n'avaient changé le cours de la destinée de ce gamin féru de ballon rond.
Né le 30 juin 1942 au quartier Talaâ dans la capitale spirituelle du Royaume, Aziz fit ses premiers pas de footballeur dans les ruelles et terrains vagues de son quartier avant d'attirer les recruteurs du Chabab, équipe de troisième division, qui l'enrôlèrent alors qu'il avait 16 ans.
«Mais ma carrière allait soudainement bifurquer puisque mon père, commerçant de son métier, vint ouvrir boutique à Casablanca et précisément à Bouchentouf, fief du Raja», se remémore Kabbaj.
En fait, c'est au collège Moulay Hassan que le jeune Aziz allait s'épanouir et connaître ses amis, dont notamment notre collègue Ali Hassouni.
«Ce sont, en effet, les jeux scolaires et le championnat régional qui m'ont permis de progresser et d'attirer l'attention des recruteurs casablancais, dont notamment Hadj Abdelkader Jalal», se souvient Aziz Kabbaj.
Effectivement, attiré par la robustesse de ce gaillard, Hadj Jalal le convoque, lui et son ami Driss Zahraoui, à rallier le Raja. C'était l'année 1959- 60. Là, Aziz fera la connaissance d'un autre demi-défensif à la stature impressionnante, Rubio en l'occurrence. Très vite, ce duo s'imposera comme la paire de demis la plus en vue au Maroc.
Aziz Kabbaj fut tout de suite sélectionné en équipe nationale « juniors » entraînée alors par les Ben Attar, Kacem Kacimi et Bennouna.
Ainsi, il prit part à plusieurs éliminatoires sans jamais parvenir à une quelconque consécration.
Avec le Raja, entraînée alors par Pere Jego, Aziz gagnera sa place de titulaire aux côtés des Hamid Bahij, Milazzo, Khalfi, Rubio, Moussa et Roudani entre autres.
«Ce sont ces joueurs qui m'ont épaulé et donné confiance en moi-même. Leur mérite ainsi que celui du Pere Jégo furent immenses quant à ma constante progression», se souvient Aziz Kabbaj qui se rappelle également de sa première rencontre officielle avec les Verts.
«C'était contre l'UJD Meknès, ancêtre du CODM, qui comprenait les célèbres Glaoua et Mbarek», se rappelle Aziz.
Titulaire à part entière de 1961 à 1969, Aziz Kabbaj fut un demi intrépide, combatif et intraitable sur l'adversaire.
« Le jeu était, certes, viril, mais jamais agressif. Face au Wydad, par exemple, nous disputions des derbys passionnants mais ni les joueurs et encore moins le public, ne se prêtaient à des actes de violence ou de vandalisme. Ce qui se passe aujourd'hui est vraiment honteux», souligne Aziz Kabbaj.
Appelé en équipe olympique sous la conduite de Kadmiri, Kabbaj a évolué aux côtés des Sahraoui, Bozambo et autres Mansouri.
Son plus mauvais souvenir ?
«La finale de la Coupe du Trône perdue en 1965 face au Kawkab (3-1)», admet Aziz.
Il se rappelle également avec émotion le match nul ramené d'Oujda (1-1) alors qu'en cas de défaite le Raja aurait perdu sa place en première division au profit du Stade Marocain.
«A la fin de la rencontre, tous les joueurs étaient en sanglots», se rappelle Aziz.
«Nous jouions pour l'amour de l'équipe car figurez-vous que la prime de victoire ne dépassait guère les 50 DH. Et pourtant, sous la conduite des Jego, Kadmiri et Larbi Ben Barek en tant qu'entraîneurs, nous nous dépensions énormément pour rendre heureux notre public», se rappelle-t-il.
Aziz Kabbaj, qui a connu Karim Hajjaj et Boujemaâ Kadri, ne tarit pas d'éloges à leur égard.
Retraité de la CNSS, Aziz Kabbaj est père de 5 enfants (Fatima Ezzahra, Firdaous, Manal, Ben Aïssa, et Hamza) et grand-père de plusieurs petits-fils.
Actuellement, il est directeur du Centre de formation du Raja où, dit-il, tous les moyens nous sont octroyés pour faire du bon boulot.
Programme
d'aujourd'hui :
• Chabab de Mohammedia - Mouloudia d'Oujda
• COD Meknès -
Difaâ El Jadida
• Olympique de Khouribga-Wydad de Casablanca
• Hassania d'Agadir-
Moghreb de Tétouan
• Union Touarga -
Olympique de Safi
• Raja de Casablanca-
Ittihad Khemisset
• Jeunesse Massira - AS Salé.
(coup d'envoi à 16h)
Né le 30 juin 1942 au quartier Talaâ dans la capitale spirituelle du Royaume, Aziz fit ses premiers pas de footballeur dans les ruelles et terrains vagues de son quartier avant d'attirer les recruteurs du Chabab, équipe de troisième division, qui l'enrôlèrent alors qu'il avait 16 ans.
«Mais ma carrière allait soudainement bifurquer puisque mon père, commerçant de son métier, vint ouvrir boutique à Casablanca et précisément à Bouchentouf, fief du Raja», se remémore Kabbaj.
En fait, c'est au collège Moulay Hassan que le jeune Aziz allait s'épanouir et connaître ses amis, dont notamment notre collègue Ali Hassouni.
«Ce sont, en effet, les jeux scolaires et le championnat régional qui m'ont permis de progresser et d'attirer l'attention des recruteurs casablancais, dont notamment Hadj Abdelkader Jalal», se souvient Aziz Kabbaj.
Effectivement, attiré par la robustesse de ce gaillard, Hadj Jalal le convoque, lui et son ami Driss Zahraoui, à rallier le Raja. C'était l'année 1959- 60. Là, Aziz fera la connaissance d'un autre demi-défensif à la stature impressionnante, Rubio en l'occurrence. Très vite, ce duo s'imposera comme la paire de demis la plus en vue au Maroc.
Aziz Kabbaj fut tout de suite sélectionné en équipe nationale « juniors » entraînée alors par les Ben Attar, Kacem Kacimi et Bennouna.
Ainsi, il prit part à plusieurs éliminatoires sans jamais parvenir à une quelconque consécration.
Avec le Raja, entraînée alors par Pere Jego, Aziz gagnera sa place de titulaire aux côtés des Hamid Bahij, Milazzo, Khalfi, Rubio, Moussa et Roudani entre autres.
«Ce sont ces joueurs qui m'ont épaulé et donné confiance en moi-même. Leur mérite ainsi que celui du Pere Jégo furent immenses quant à ma constante progression», se souvient Aziz Kabbaj qui se rappelle également de sa première rencontre officielle avec les Verts.
«C'était contre l'UJD Meknès, ancêtre du CODM, qui comprenait les célèbres Glaoua et Mbarek», se rappelle Aziz.
Titulaire à part entière de 1961 à 1969, Aziz Kabbaj fut un demi intrépide, combatif et intraitable sur l'adversaire.
« Le jeu était, certes, viril, mais jamais agressif. Face au Wydad, par exemple, nous disputions des derbys passionnants mais ni les joueurs et encore moins le public, ne se prêtaient à des actes de violence ou de vandalisme. Ce qui se passe aujourd'hui est vraiment honteux», souligne Aziz Kabbaj.
Appelé en équipe olympique sous la conduite de Kadmiri, Kabbaj a évolué aux côtés des Sahraoui, Bozambo et autres Mansouri.
Son plus mauvais souvenir ?
«La finale de la Coupe du Trône perdue en 1965 face au Kawkab (3-1)», admet Aziz.
Il se rappelle également avec émotion le match nul ramené d'Oujda (1-1) alors qu'en cas de défaite le Raja aurait perdu sa place en première division au profit du Stade Marocain.
«A la fin de la rencontre, tous les joueurs étaient en sanglots», se rappelle Aziz.
«Nous jouions pour l'amour de l'équipe car figurez-vous que la prime de victoire ne dépassait guère les 50 DH. Et pourtant, sous la conduite des Jego, Kadmiri et Larbi Ben Barek en tant qu'entraîneurs, nous nous dépensions énormément pour rendre heureux notre public», se rappelle-t-il.
Aziz Kabbaj, qui a connu Karim Hajjaj et Boujemaâ Kadri, ne tarit pas d'éloges à leur égard.
Retraité de la CNSS, Aziz Kabbaj est père de 5 enfants (Fatima Ezzahra, Firdaous, Manal, Ben Aïssa, et Hamza) et grand-père de plusieurs petits-fils.
Actuellement, il est directeur du Centre de formation du Raja où, dit-il, tous les moyens nous sont octroyés pour faire du bon boulot.
Programme
d'aujourd'hui :
• Chabab de Mohammedia - Mouloudia d'Oujda
• COD Meknès -
Difaâ El Jadida
• Olympique de Khouribga-Wydad de Casablanca
• Hassania d'Agadir-
Moghreb de Tétouan
• Union Touarga -
Olympique de Safi
• Raja de Casablanca-
Ittihad Khemisset
• Jeunesse Massira - AS Salé.
(coup d'envoi à 16h)
