David Villa, gros transfert de l'intersaison à Valence (12 millions d'euros payés à Saragosse), est devenu l'attaquant espagnol le plus efficace du Championnat d'Espagne de football après avoir d'abord lustré le banc des remplaçants.
«Villa lance Valence», titrait lundi le quotidien sportif Marca au lendemain d'une victoire sur le terrain du Betis Séville (2-0) avec un doublé de l'avant-centre espagnol.
Grâce à ce succès, Valence a rejoint Osasuna à la deuxième place du classement, à 10 points du patron, le FC Barcelone.
Et David Villa, international (4 sélections) âgé de 24 ans, se dégage comme le concurrent le plus sérieux du Camerounais Samuel Eto'o pour le titre de «pichichi» (meilleur buteur de la Liga).
Grâce à ces deux nouveaux buts, Villa (13 buts) pointe à la deuxième place du classement des buteurs et s'est rapproché d'un Samuel Eto'o (18 buts) actuellement occupé à marquer pour sa sélection nationale en Egypte. «David Villa est au Valence CF ce que Samuel Eto'o est au FC Barcelone: le joueur qui sort toujours son équipe du bourbier», commentait Marca lundi.
Pur compétiteur, David Villa souhaitait récemment que l'absence de Samuel Eto'o se répercute sur les résultats du Barça. Dans l'intérêt de son club. «L'important est que le FC Barcelone ressente son absence et que Valence puisse réduire l'écart de points sur le Barça».
«Je n'évite jamais le contact» La réussite de David Villa est une excellente nouvelle pour Valence, gonflé d'ambition avant le début de saison mais refroidi par des résultats en dents de scie lors du premier tiers du Championnat. Le club champion en 2004 cherchait
un «tueur» aux avants-postes depuis la saison 2003-2004 et les 19 buts de Mista Ferrer.
Ce dernier est toujours dans l'effectif mais a perdu en efficacité. A la différence de Villa, en pleine éclosion et qui confirme dans un grand club sa très bonne saison à Saragosse (15 buts). Mais Villa a dû commencer par ronger son frein sur le banc des remplaçants avant de s'imposer dans un groupe valencien plus que fourni en joueurs offensifs: Rufete, Vicente, Angulo, Regueiro, Aimar, Mista, Kluivert et Di Vaio (parti depuis à Monaco).
Un mois aura suffi pour convaincre l'entraîneur Quique Flores.
Villa, né à Langreo dans les Asturies (nord), n'est pas très grand (1,75 m), pas très costaud (69 kg), mais va vite et n'a pas son pareil pour fixer les défenseurs et frapper dans la foulée. Comme le prouvent ses deux buts marqués dimanche face au Betis.
Et surtout, il joue sans retenue. «Dans le football il n'est pas nécessaire de mesurer deux mètres et de peser 120 kilos, confiait-il récemment au journal El Pais. Je ne me sens pas plus mal physiquement que les autres. Je n'évite jamais le contact. Je ne crains aucun défenseur.»
«Villa lance Valence», titrait lundi le quotidien sportif Marca au lendemain d'une victoire sur le terrain du Betis Séville (2-0) avec un doublé de l'avant-centre espagnol.
Grâce à ce succès, Valence a rejoint Osasuna à la deuxième place du classement, à 10 points du patron, le FC Barcelone.
Et David Villa, international (4 sélections) âgé de 24 ans, se dégage comme le concurrent le plus sérieux du Camerounais Samuel Eto'o pour le titre de «pichichi» (meilleur buteur de la Liga).
Grâce à ces deux nouveaux buts, Villa (13 buts) pointe à la deuxième place du classement des buteurs et s'est rapproché d'un Samuel Eto'o (18 buts) actuellement occupé à marquer pour sa sélection nationale en Egypte. «David Villa est au Valence CF ce que Samuel Eto'o est au FC Barcelone: le joueur qui sort toujours son équipe du bourbier», commentait Marca lundi.
Pur compétiteur, David Villa souhaitait récemment que l'absence de Samuel Eto'o se répercute sur les résultats du Barça. Dans l'intérêt de son club. «L'important est que le FC Barcelone ressente son absence et que Valence puisse réduire l'écart de points sur le Barça».
«Je n'évite jamais le contact» La réussite de David Villa est une excellente nouvelle pour Valence, gonflé d'ambition avant le début de saison mais refroidi par des résultats en dents de scie lors du premier tiers du Championnat. Le club champion en 2004 cherchait
un «tueur» aux avants-postes depuis la saison 2003-2004 et les 19 buts de Mista Ferrer.
Ce dernier est toujours dans l'effectif mais a perdu en efficacité. A la différence de Villa, en pleine éclosion et qui confirme dans un grand club sa très bonne saison à Saragosse (15 buts). Mais Villa a dû commencer par ronger son frein sur le banc des remplaçants avant de s'imposer dans un groupe valencien plus que fourni en joueurs offensifs: Rufete, Vicente, Angulo, Regueiro, Aimar, Mista, Kluivert et Di Vaio (parti depuis à Monaco).
Un mois aura suffi pour convaincre l'entraîneur Quique Flores.
Villa, né à Langreo dans les Asturies (nord), n'est pas très grand (1,75 m), pas très costaud (69 kg), mais va vite et n'a pas son pareil pour fixer les défenseurs et frapper dans la foulée. Comme le prouvent ses deux buts marqués dimanche face au Betis.
Et surtout, il joue sans retenue. «Dans le football il n'est pas nécessaire de mesurer deux mètres et de peser 120 kilos, confiait-il récemment au journal El Pais. Je ne me sens pas plus mal physiquement que les autres. Je n'évite jamais le contact. Je ne crains aucun défenseur.»
