Pierrick Fédrigo, vainqueur de la 14e étape du Tour de France cycliste dimanche, a le sens de la famille: qu'il s'agisse de sa femme et de sa fille ou de son équipe, il fait toujours ses choix en gardant ses proches à l'esprit.
Comme Raymond Poulidor, le lauréat de Gap est le dernier-né d'une lignée de routiers paysans qui donnent une grandeur inaltérable à ce sport de "forçats".
Il se plaît à répéter qu'il est "un solitaire", comme son père, Michel, un ancien sprinteur (400 victoires chez les amateurs), "moi sur mon vélo, et lui sur son tracteur".
Champion de France 2005 et vainqueur des Quatre Jours de Dunkerque la même année, Fédrigo est un enfant de la campagne du Lot-et-Garonne (sud-ouest de la France). Issu de la terre, il est donc humble et un brin effacé dès lors que les projecteurs se braquent sur lui.
Comme beaucoup de gens de la campagne, il aime la chasse par-dessus tout, de sorte qu'il a même prévenu le sélectionneur national français Frédéric Moncassin qu'il n'était pas question de compter sur lui pour le Mondial de Salzbourg (Autriche) en septembre. Il préfère la caille ou le perdreau au vélo et à Mozart, dont on commémore le 250e anniversaire.
Ancien de l'équipe Crédit Agricole, Pierrick est arrivé chez Bouygues Telecom parce qu'il y avait de bons copains.
Ceux avec lesquels on partage une tranche de pain avec une rondelle de saucisson. Didier Rous, un sacré coup de fusil, et Jérôme Pineau sont ses potes. Indéfectibles.
Et Jean-René Bernaudeau, le directeur sportif, un homme qui représente les valeurs qu'il affectionne.
Inutile de le cacher: Pierrick d'Aquitaine (27 ans), dont les grands-parents sont d'origine italienne, ressemble à Fausto Coppi avec un nez fendant la bise et, depuis dimanche, un flair dans l'art de courir qu'aurait sans doute apprécié le "campionissimo" de Novi Ligure.
Lui ne gagnera jamais cinq Giro et deux Tours de France, mais il est un fidèle serviteur de la bicyclette doté d'un fan-club de 250 tifosi. C'est bien-là la seule différence avec le Piémontais.
Mais comme les gens sages, Pierrick a su accrocher plusieurs cordes à son arc. Il a préparé un diplôme de métiers du vélo et travaillé. Au cas où.
Il a également rencontré Marie qui étudiait la pharmacie à l'université.
Léonie est née peu après qu'il ait arraché la casaque tricolore à Laurent Brochard, son coéquipier d'alors.
"Quand je pars sur des courses longues, au bout de quatre ou cinq jours, ma fille commence à me manquer, confie-t-il. Heureusement que ma femme m'envoie des photos d'elle sur mon téléphone." Voyez, chez les Fédrigo, la famille, c'est sacré.
Comme Raymond Poulidor, le lauréat de Gap est le dernier-né d'une lignée de routiers paysans qui donnent une grandeur inaltérable à ce sport de "forçats".
Il se plaît à répéter qu'il est "un solitaire", comme son père, Michel, un ancien sprinteur (400 victoires chez les amateurs), "moi sur mon vélo, et lui sur son tracteur".
Champion de France 2005 et vainqueur des Quatre Jours de Dunkerque la même année, Fédrigo est un enfant de la campagne du Lot-et-Garonne (sud-ouest de la France). Issu de la terre, il est donc humble et un brin effacé dès lors que les projecteurs se braquent sur lui.
Comme beaucoup de gens de la campagne, il aime la chasse par-dessus tout, de sorte qu'il a même prévenu le sélectionneur national français Frédéric Moncassin qu'il n'était pas question de compter sur lui pour le Mondial de Salzbourg (Autriche) en septembre. Il préfère la caille ou le perdreau au vélo et à Mozart, dont on commémore le 250e anniversaire.
Ancien de l'équipe Crédit Agricole, Pierrick est arrivé chez Bouygues Telecom parce qu'il y avait de bons copains.
Ceux avec lesquels on partage une tranche de pain avec une rondelle de saucisson. Didier Rous, un sacré coup de fusil, et Jérôme Pineau sont ses potes. Indéfectibles.
Et Jean-René Bernaudeau, le directeur sportif, un homme qui représente les valeurs qu'il affectionne.
Inutile de le cacher: Pierrick d'Aquitaine (27 ans), dont les grands-parents sont d'origine italienne, ressemble à Fausto Coppi avec un nez fendant la bise et, depuis dimanche, un flair dans l'art de courir qu'aurait sans doute apprécié le "campionissimo" de Novi Ligure.
Lui ne gagnera jamais cinq Giro et deux Tours de France, mais il est un fidèle serviteur de la bicyclette doté d'un fan-club de 250 tifosi. C'est bien-là la seule différence avec le Piémontais.
Mais comme les gens sages, Pierrick a su accrocher plusieurs cordes à son arc. Il a préparé un diplôme de métiers du vélo et travaillé. Au cas où.
Il a également rencontré Marie qui étudiait la pharmacie à l'université.
Léonie est née peu après qu'il ait arraché la casaque tricolore à Laurent Brochard, son coéquipier d'alors.
"Quand je pars sur des courses longues, au bout de quatre ou cinq jours, ma fille commence à me manquer, confie-t-il. Heureusement que ma femme m'envoie des photos d'elle sur mon téléphone." Voyez, chez les Fédrigo, la famille, c'est sacré.
