Ibrahimovic est inconstant, Adriano ne marque plus, Cruz et Recoba sont convalescents, mais heureusement l'Inter Milan peut compter sur Hernan Crespo, auteur de trois buts en cinq jours, pour faire la différence face au Bayern Munich, mercredi en Ligue des champions de football. «Je vis une période où les choses vont bien pour moi et, surtout, pour l'Inter», résume l'Argentin, 31 ans.
En marquant à deux reprises face au Chievo Vérone à San Siro dimanche, il a grandement contribué à hisser son club, victorieux 4 à 3, à la 1re place de la Série A. Néanmoins, c'est quatre jours auparavant que «Valdanito» (son surnom, donné en hommage à l'attaquant Jorge Valdano, champion du monde argentin en 1986, à qui il ressemble) avait marqué les esprits.
Alors que l'Inter doutait après une défaite en C1 (1-0 face au Sporting à Lisbonne) et un nul en championnat (1-1 contre la Sampdoria Gênes), il fut le «grand bonhomme» de la rencontre au sommet face à l'AS Rome (0-1) au stade Olympique de la capitale.
En marquant le but de la victoire, et en obtenant, aussi, un penalty (ensuite manqué par Ibrahimovic), il a remis son équipe dans le sens de la marche.
«C'est un peu comme si je ne ressentais pas la pression quand je joue, expliquait-il après coup. Je ne rigole pas comme Ronaldinho et je n'ai certainement pas ses pieds, mais je prends vraiment du plaisir sur le terrain». Pourtant, si Crespo n'est pas du genre à multiplier «gri gri» et passements de jambes avant de marquer et pense surtout à l'efficacité, sur son but, il avait débordé avec maestria le Français Philippe Mexès, l'un des tout meilleurs défenseurs centraux de la Série A.
A bout de bras «Le football italien me convient bien», ajoutait celui qui, hormis un passage à Chelsea en Angleterre (2003-04 et 2005-06), a bâti toute sa carrière européenne en Italie (Parme, Lazio Rome, AC Milan en plus de l'Inter). Pour l'instant, l'Argentin tient à bout de bras l'attaque lombarde.
Et il fait figure d'exemple pour ses deux jeunes coéquipiers, le Suédois Zlatan Ibrahimovic, 25 ans, et le Brésilien Adriano, 24 ans, dont la constance n'a pas encore égalé le formidable potentiel.
Le premier se dépense sans compter mais manque d'efficacité, le second, qui terrorisait les défenseurs il y a deux saisons (28 buts), n'a plus marqué avec l'Inter depuis le 29 mars, toutes compétitions confondues. Contre le Bayern Munich, Crespo sera assurément titulaire avec l'un de ces deux-là, pour une rencontre où il aura à coeur de faire oublier la défaite inaugurale à Lisbonne. Mais l'Argentin voit encore plus loin dans une compétition qu'il n'a non seulement jamais remportée mais qui demeure pour lui une blessure.
En marquant deux des trois buts de l'AC Milan, en fin de première période, lors de la finale de l'édition 2005, il pensait s'offrir le plus prestigieux des trophées européens. Mais, grâce à une deuxième période renversante, c'est Liverpool qui s'était imposé aux tirs au but (3-3, 3 tab à 2). «Quelquefois, il faut un petit peu de chance. Cette fois-ci, j'espère que cela sera mon tour», conclut-il.
En marquant à deux reprises face au Chievo Vérone à San Siro dimanche, il a grandement contribué à hisser son club, victorieux 4 à 3, à la 1re place de la Série A. Néanmoins, c'est quatre jours auparavant que «Valdanito» (son surnom, donné en hommage à l'attaquant Jorge Valdano, champion du monde argentin en 1986, à qui il ressemble) avait marqué les esprits.
Alors que l'Inter doutait après une défaite en C1 (1-0 face au Sporting à Lisbonne) et un nul en championnat (1-1 contre la Sampdoria Gênes), il fut le «grand bonhomme» de la rencontre au sommet face à l'AS Rome (0-1) au stade Olympique de la capitale.
En marquant le but de la victoire, et en obtenant, aussi, un penalty (ensuite manqué par Ibrahimovic), il a remis son équipe dans le sens de la marche.
«C'est un peu comme si je ne ressentais pas la pression quand je joue, expliquait-il après coup. Je ne rigole pas comme Ronaldinho et je n'ai certainement pas ses pieds, mais je prends vraiment du plaisir sur le terrain». Pourtant, si Crespo n'est pas du genre à multiplier «gri gri» et passements de jambes avant de marquer et pense surtout à l'efficacité, sur son but, il avait débordé avec maestria le Français Philippe Mexès, l'un des tout meilleurs défenseurs centraux de la Série A.
A bout de bras «Le football italien me convient bien», ajoutait celui qui, hormis un passage à Chelsea en Angleterre (2003-04 et 2005-06), a bâti toute sa carrière européenne en Italie (Parme, Lazio Rome, AC Milan en plus de l'Inter). Pour l'instant, l'Argentin tient à bout de bras l'attaque lombarde.
Et il fait figure d'exemple pour ses deux jeunes coéquipiers, le Suédois Zlatan Ibrahimovic, 25 ans, et le Brésilien Adriano, 24 ans, dont la constance n'a pas encore égalé le formidable potentiel.
Le premier se dépense sans compter mais manque d'efficacité, le second, qui terrorisait les défenseurs il y a deux saisons (28 buts), n'a plus marqué avec l'Inter depuis le 29 mars, toutes compétitions confondues. Contre le Bayern Munich, Crespo sera assurément titulaire avec l'un de ces deux-là, pour une rencontre où il aura à coeur de faire oublier la défaite inaugurale à Lisbonne. Mais l'Argentin voit encore plus loin dans une compétition qu'il n'a non seulement jamais remportée mais qui demeure pour lui une blessure.
En marquant deux des trois buts de l'AC Milan, en fin de première période, lors de la finale de l'édition 2005, il pensait s'offrir le plus prestigieux des trophées européens. Mais, grâce à une deuxième période renversante, c'est Liverpool qui s'était imposé aux tirs au but (3-3, 3 tab à 2). «Quelquefois, il faut un petit peu de chance. Cette fois-ci, j'espère que cela sera mon tour», conclut-il.
