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Le gardien de but brésilien du PSV Eindhoven, Heurelho Gomes, poursuit deux objectifs aujourd'hui en huitième de finale retour de la Ligue des champions de football face à Lyon : réparer sa bévue du match aller et se rapprocher d'une sélection pour le Mondial-2006.
Coupable, il y a deux semaines sur le but (sur coup franc) de son compatriote Juninho qui avait permis au champion de France de s'imposer 0-1 au stade Philips d'Eindhoven, Gomes n'avait pas tourné autour du pot.
«Ce but, cette défaite qui hypothèque la suite de notre saison en Ligue des champions, c'est entièrement ma faute», avait-il déclaré.
Personne au PSV ne lui en avait tenu rigueur. Le dernier rempart du club du Brabant avait même été défendu bec et ongles par son entraîneur, Guus Hiddink.
«Le but de Juninho résulte de trois erreurs. Un, mes joueurs ont laissé le Lyonnais avancer le ballon de six ou sept mètres sans protester auprès de l'arbitre. Deux, le mur a mal joué son rôle. Trois, Gomes a peut-être mal apprécié la trajectoire du ballon, mais c'était un coup franc vraiment très piégeux», avait expliqué Hiddink.
«Juninho avait certes mis beaucoup d'effet dans la balle, mais je devais m'y attendre. Lors des entraînements de l'équipe du Brésil, je suis souvent confronté à ses frappes de 25 ou 30 mètres. Je ne pouvais pas me laisser surprendre face à Lyon. Cela n'aurait jamais dû arriver», martèle Gomes.
Le gardien de 25 ans a promis une revanche, «un gros match face aux attaquant lyonnais». Il se souvient qu'il y a un an, en stoppant deux tirs au but lyonnais en quarts de finale de cette même C1, il avait été le héros de la rencontre, qualifiant par ses arrêts son équipe pour les demi-finales.
Une performance similaire le rapprocherait d'une sélection en équipe du Brésil pour le Mondial-2006 cet été en Allemagne.
Régulièrement sélectionné, titularisé lorsque le N.1, Dida (Milan AC) est absent, Gomes n'est toutefois pas encore certain d'être repris par le sélectionneur Carlos Alberto Parreira.
Pourtant, ses équipiers du PSV assurent qu'il mériterait un tel honneur.
«Notre gardien a l'étoffe d'un tout grand», assure l'expérimenté milieu de terrain néerlandais Phillip Cocu.
Gomes ne manque effectivement pas d'atouts, physiques, en premier lieu.
L'athlète est impressionnant: 1,91 m pour 83 kilos. «Et vous avez vu ses mains? C'est du XXL», rigole Cocu.
«Je n'aimerais pas devoir tirer un penalty face à lui, poursuit le Néerlandais. Ce gars-là est capable de dépasser les poteaux en plongeant. Sur sa ligne, il est vraiment très impressionnant».
Arrivé à Eindhoven à l'été 2004 en provenance de Cruzeiro (Brésil) pour prendre la succession de Ronald Waterreus, légende du PSV parti tenter sa chance en Angleterre puis en Ecosse, Gomes avait rapidement été adopté par les supporteurs bataves et par le groupe des joueurs. Mercredi à Lyon, il tentera d'encore faire monter sa cote.
Coupable, il y a deux semaines sur le but (sur coup franc) de son compatriote Juninho qui avait permis au champion de France de s'imposer 0-1 au stade Philips d'Eindhoven, Gomes n'avait pas tourné autour du pot.
«Ce but, cette défaite qui hypothèque la suite de notre saison en Ligue des champions, c'est entièrement ma faute», avait-il déclaré.
Personne au PSV ne lui en avait tenu rigueur. Le dernier rempart du club du Brabant avait même été défendu bec et ongles par son entraîneur, Guus Hiddink.
«Le but de Juninho résulte de trois erreurs. Un, mes joueurs ont laissé le Lyonnais avancer le ballon de six ou sept mètres sans protester auprès de l'arbitre. Deux, le mur a mal joué son rôle. Trois, Gomes a peut-être mal apprécié la trajectoire du ballon, mais c'était un coup franc vraiment très piégeux», avait expliqué Hiddink.
«Juninho avait certes mis beaucoup d'effet dans la balle, mais je devais m'y attendre. Lors des entraînements de l'équipe du Brésil, je suis souvent confronté à ses frappes de 25 ou 30 mètres. Je ne pouvais pas me laisser surprendre face à Lyon. Cela n'aurait jamais dû arriver», martèle Gomes.
Le gardien de 25 ans a promis une revanche, «un gros match face aux attaquant lyonnais». Il se souvient qu'il y a un an, en stoppant deux tirs au but lyonnais en quarts de finale de cette même C1, il avait été le héros de la rencontre, qualifiant par ses arrêts son équipe pour les demi-finales.
Une performance similaire le rapprocherait d'une sélection en équipe du Brésil pour le Mondial-2006 cet été en Allemagne.
Régulièrement sélectionné, titularisé lorsque le N.1, Dida (Milan AC) est absent, Gomes n'est toutefois pas encore certain d'être repris par le sélectionneur Carlos Alberto Parreira.
Pourtant, ses équipiers du PSV assurent qu'il mériterait un tel honneur.
«Notre gardien a l'étoffe d'un tout grand», assure l'expérimenté milieu de terrain néerlandais Phillip Cocu.
Gomes ne manque effectivement pas d'atouts, physiques, en premier lieu.
L'athlète est impressionnant: 1,91 m pour 83 kilos. «Et vous avez vu ses mains? C'est du XXL», rigole Cocu.
«Je n'aimerais pas devoir tirer un penalty face à lui, poursuit le Néerlandais. Ce gars-là est capable de dépasser les poteaux en plongeant. Sur sa ligne, il est vraiment très impressionnant».
Arrivé à Eindhoven à l'été 2004 en provenance de Cruzeiro (Brésil) pour prendre la succession de Ronald Waterreus, légende du PSV parti tenter sa chance en Angleterre puis en Ecosse, Gomes avait rapidement été adopté par les supporteurs bataves et par le groupe des joueurs. Mercredi à Lyon, il tentera d'encore faire monter sa cote.
