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M'hamed Aouzal, vice-président de la FRMF et président du groupement national de football qui vient de présenter sa démission mardi soir à l'issue de la conférence de presse au cours de laquelle a été présenté M'hamed Fakhir, est un vieux routier de football national qui a fait ses débuts au Raja de Casablanca, son club de toujours puisqu'il en est toujours président du comité directeur.
«C'est d'ailleurs son appartenance au Raja de Casablanca qui lui a toujours valu l'animosité de plusieurs dirigeants des autres clubs qui l'ont souvent accusé, à tort d'ailleurs, de toujours privilégier le Raja», souligne un observateur des choses du football.
Néanmoins, tous ceux qui connaissent de près ce sexagénaire à la tête d'un célèbre groupe d'assurance de la place s'accordent à reconnaître que M'hamed Aouzal, ancien enseignant qui a gravi les échelons sociaux grâce à sa ténacité et sa fierté, est d'une probité à toute épreuve.
«S'il délaisse le plus souvent ses affaires, c'est simplement parce qu'il est passionné de sport en général et de football en particulier», ajoute cet observateur.
M. Aouzal, qui s'adonne régulièrement à la pratique du tennis pour maintenir sa forme physique, a entamé sa carrière de dirigeant au Raja de Casablanca où il débuta en tant que trésorier-adjoint en 1972. Aux côtés de Maâti Bouabid, Abdellatif Semlali, Abdelwahed Maâchi et Boualam, il fera le dur apprentissage de dirigeant d'un club du Raja où il était très difficile de gérer aussi bien les joueurs que les desiderata d'un public toujours exigeant.
Mais M'hamed Aouzal qui a grandi à Derb Soltane, a su imposer sa personnalité et gravir rapidement les échelons pour devenir en 1988-1989 président délégué du temps d'Abdelkader Retnani. Cette année-là, sous l'ère de l'entraîneur Cabrita, le Raja remportera son premier titre de champion du Maroc.
Succédant à Retnani comme président, M'hamed Aouzal est à la tête d'un Raja qui remportera en 1989, la Coupe d'Afrique des clubs champions face au Mouloudia d'Oran.
Trois ans plus tard, M'hamed Aouzal, avec l'arrivée d'Abdellah Ghallam, est élu président du comité directeur en tant que représentant de la section athlétisme du Raja.
En 1998, il est élu président du Groupement national de football puis vice-président de la Fédération Royale marocaine de football et président de la Fédération Royale marocaine d'Athlétisme.
En en tant que tel, il a présidé plusieurs fois les délégations tant de football que d'athlétisme lors de plusieurs manifestations tant africaines qu'internationales.
Depuis la démission de Baddou Zaki et l'engagement de Philippe Troussier, M'hamed Aouzal et Ahmed Ammor étaient en butte à plusieurs critiques acerbes de la part des médias et surtout de certains membres fédéraux, ce qui les a poussés à présenter leur démission.
Aouzal a-t-il été victime de ses choix ?
Pourtant Troussier a été recruté après une consultation élargie avec les entraîneurs nationaux et l'approbation de l'ensemble des membres fédéraux.
«C'est d'ailleurs son appartenance au Raja de Casablanca qui lui a toujours valu l'animosité de plusieurs dirigeants des autres clubs qui l'ont souvent accusé, à tort d'ailleurs, de toujours privilégier le Raja», souligne un observateur des choses du football.
Néanmoins, tous ceux qui connaissent de près ce sexagénaire à la tête d'un célèbre groupe d'assurance de la place s'accordent à reconnaître que M'hamed Aouzal, ancien enseignant qui a gravi les échelons sociaux grâce à sa ténacité et sa fierté, est d'une probité à toute épreuve.
«S'il délaisse le plus souvent ses affaires, c'est simplement parce qu'il est passionné de sport en général et de football en particulier», ajoute cet observateur.
M. Aouzal, qui s'adonne régulièrement à la pratique du tennis pour maintenir sa forme physique, a entamé sa carrière de dirigeant au Raja de Casablanca où il débuta en tant que trésorier-adjoint en 1972. Aux côtés de Maâti Bouabid, Abdellatif Semlali, Abdelwahed Maâchi et Boualam, il fera le dur apprentissage de dirigeant d'un club du Raja où il était très difficile de gérer aussi bien les joueurs que les desiderata d'un public toujours exigeant.
Mais M'hamed Aouzal qui a grandi à Derb Soltane, a su imposer sa personnalité et gravir rapidement les échelons pour devenir en 1988-1989 président délégué du temps d'Abdelkader Retnani. Cette année-là, sous l'ère de l'entraîneur Cabrita, le Raja remportera son premier titre de champion du Maroc.
Succédant à Retnani comme président, M'hamed Aouzal est à la tête d'un Raja qui remportera en 1989, la Coupe d'Afrique des clubs champions face au Mouloudia d'Oran.
Trois ans plus tard, M'hamed Aouzal, avec l'arrivée d'Abdellah Ghallam, est élu président du comité directeur en tant que représentant de la section athlétisme du Raja.
En 1998, il est élu président du Groupement national de football puis vice-président de la Fédération Royale marocaine de football et président de la Fédération Royale marocaine d'Athlétisme.
En en tant que tel, il a présidé plusieurs fois les délégations tant de football que d'athlétisme lors de plusieurs manifestations tant africaines qu'internationales.
Depuis la démission de Baddou Zaki et l'engagement de Philippe Troussier, M'hamed Aouzal et Ahmed Ammor étaient en butte à plusieurs critiques acerbes de la part des médias et surtout de certains membres fédéraux, ce qui les a poussés à présenter leur démission.
Aouzal a-t-il été victime de ses choix ?
Pourtant Troussier a été recruté après une consultation élargie avec les entraîneurs nationaux et l'approbation de l'ensemble des membres fédéraux.
