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M'Hamed Labsir est né le 20 octobre 1934 à Khénifra, au cœur du Moyen Atlas, fief de la chasse au gibier et de la fantasia.
«Mon père, de son prénom Maâti, était d'ailleurs un tireur d'élite et, en tant qu'adepte de ce sport, ne m'a jamais interdit de pratiquer le football que j'apprenais en compagnie de mes amis sur l'esplanade qui se trouvait devant l'hôpital civil où, durant toute l'année scolaire, nous ne cessions de jouer à chaque fois que nous quittions les cours», confie Labsir.
En fait, d'épiques matches se déroulaient chaque dimanche de 8 h à 13 h par élimination entre les équipes des différents quartiers de la ville. Ensuite ces rencontres se poursuivaient l'après-midi de 15 heures jusqu'à la tombée de la nuit.
«A l'époque existait une équipe de la ville créée et subventionnée par le caïd Mohamed Amahroq en 1942. En tant que président de l'Union sportive de Khénifra, il a légué à la ville 8 hectares pour l'aménagement d'un terrain de football, l'actuel stade municipal», se rappelle Labsir qui cite pèle, mêle quelques noms de joueurs qui constituaient cette équipe dont notamment Ben Arroub, Boumhamdi, Tanjaoui, Ould Hammadi, Ba Houari, Ba Aabbou, Zaroual et Aaffane, seul survivant de cette génération.
De 1948 à 1950, M'Hamed Labsir, élève au collège de Fès, jouera minimes et cadet à l'US Fès, équipe de première division à l'époque. De retour à Khénifra il intègre l'USK en troisième division et évoluera aux côtés des Moha Ouhmade, Zmane, Ould Brik, Ba Settaf, Ould Houmane, Moulay Tahar entre autres.
«Larbi Benbarek qui venait de temps à autre chez le caïd Amahroq lui propose de renforcer l'équipe de Khénifra par des joueurs de Casablanca et c'est ainsi que Broto, Nejjari, Charlot Abdelkader, Petchou Bouchaïb et Aarnous vinrent se joindre à nous», se rappelle Labsir.
En 1955, Larbi Zaouli, sur conseil d'Omar Dadda, recrute Labsir qui entama sa carrière au TAS en tant qu'ailier droit chez les réservistes. Mais très vite, il est titularisé chez les seniors aux côtés des Salah, Driss Miloud, Petit Jean, Larbi Sghir, Zaz et autres Tobis, Bousbiat.
Fonctionnaire de la Jeunesse et des Sports, Labsir est muté en 1958 à Sidi Ghanem et il signera à la RSS qui évoluait en seconde division où il jouera une saison et côtoiyera Jabrane, Ben Sghir, Hababi, Ould Lhachmi, Benjdia, Boudoukha et Nabaoui entre autres.
Muté de nouveau, Labsir est à Rabat en 1959 où il s'entraînera tantôt avec les FAR sous la direction de Cluseau, tantôt avec le Stade Marocain dirigé par Larbi Benbarek, tantôt avec le FUS coaché par Ben Attar.
Son choix se portera finalement sur le Fath et il sera le coéquipier, durant deux saisons (1960-1962), de Tounsi, Layachi, Abderrazak, Allami I, Allami II, Samam, Ben Aomar, Kissa, Mezzour, Lacombe, Arsalane, Bouhlal et Fettah.
«Avec cette formation, nous fumes finalistes de la Coupe du Trône en 1960 face au Mouloudia d'Oujda. Cette finale fut présidée par S.M. Mohammed V et S.M. Hussein de Jordanie. Nous avions perdu 2-1 après que Allami eût raté un penalty face au keeper Day», se souvient Labsir.
Durant la saison 1962-1963 alors qu'il suivait des études pour l'obtention du diplôme de conseiller technique, spécialité football à l'Institut des Sports de Paris, Labsir joue avec les amateurs ou avec les réserves professionnelles et décline une proposition de Mercier qui l'invitait à signer une licence avec le Stade Français, l'actuel PSG.
«De retour au Maroc, j'ai resigné avec le FUS avec lequel j'ai joué une saison avant de prendre en mains l'encadrement technique des cadets et juniors au sein desquels évoluaient les Kassou, Arroube et consorts» se rappelle Labsir.
Après sa carrière de footballeur, M'Hamed Labsir sera entraîneur et formateur et en tant que tel il a coaché l'OC. Khouribga, l'Etoile Jeunesse avec laquelle il a accédé en première division, le Kawkab de Marrakech avec lequel il montera en première division à deux reprises, le Nejm de Marrakech, Al Hajr d'Arabie Saoudite, le COD. Meknès, le TAS, l'ASFA et le CSB du Gabon.
Avec les équipes nationales, Labsir aux côtés d'Abderrahmane Belmahjoub fut à la tête de l'équipe «A» pour les Jeux Méditerranéen de Tunis en 1967.
Il a dirigé l'équipe nationale «B» qui remporta le tournoi international d'Asie à Kuala Lampur en Malaise en 1980.
Il a également dirigé l'équipe nationale des Espoirs au sein de laquelle évoluaient les Byaz, Bousselham, El Gana, Khaïri, Souhaïl, Haddaoui, Hassan Fadel, Fettah et Souleimani.
Décoré du Wissam Errida par feu S.M. Hassan II, Labsir a également reçu des félicitations émanant de la FIFA, de la CAF et de la Fédération française.
M'Hamed Labsir possède, par ailleurs, une solide formation juridique concernant l'enfance délinquante. Ainsi il a suivi plusieurs stages à Rabat, à Marseille, à Vaucresson, à Versaille et à Paris.
«Mon père, de son prénom Maâti, était d'ailleurs un tireur d'élite et, en tant qu'adepte de ce sport, ne m'a jamais interdit de pratiquer le football que j'apprenais en compagnie de mes amis sur l'esplanade qui se trouvait devant l'hôpital civil où, durant toute l'année scolaire, nous ne cessions de jouer à chaque fois que nous quittions les cours», confie Labsir.
En fait, d'épiques matches se déroulaient chaque dimanche de 8 h à 13 h par élimination entre les équipes des différents quartiers de la ville. Ensuite ces rencontres se poursuivaient l'après-midi de 15 heures jusqu'à la tombée de la nuit.
«A l'époque existait une équipe de la ville créée et subventionnée par le caïd Mohamed Amahroq en 1942. En tant que président de l'Union sportive de Khénifra, il a légué à la ville 8 hectares pour l'aménagement d'un terrain de football, l'actuel stade municipal», se rappelle Labsir qui cite pèle, mêle quelques noms de joueurs qui constituaient cette équipe dont notamment Ben Arroub, Boumhamdi, Tanjaoui, Ould Hammadi, Ba Houari, Ba Aabbou, Zaroual et Aaffane, seul survivant de cette génération.
De 1948 à 1950, M'Hamed Labsir, élève au collège de Fès, jouera minimes et cadet à l'US Fès, équipe de première division à l'époque. De retour à Khénifra il intègre l'USK en troisième division et évoluera aux côtés des Moha Ouhmade, Zmane, Ould Brik, Ba Settaf, Ould Houmane, Moulay Tahar entre autres.
«Larbi Benbarek qui venait de temps à autre chez le caïd Amahroq lui propose de renforcer l'équipe de Khénifra par des joueurs de Casablanca et c'est ainsi que Broto, Nejjari, Charlot Abdelkader, Petchou Bouchaïb et Aarnous vinrent se joindre à nous», se rappelle Labsir.
En 1955, Larbi Zaouli, sur conseil d'Omar Dadda, recrute Labsir qui entama sa carrière au TAS en tant qu'ailier droit chez les réservistes. Mais très vite, il est titularisé chez les seniors aux côtés des Salah, Driss Miloud, Petit Jean, Larbi Sghir, Zaz et autres Tobis, Bousbiat.
Fonctionnaire de la Jeunesse et des Sports, Labsir est muté en 1958 à Sidi Ghanem et il signera à la RSS qui évoluait en seconde division où il jouera une saison et côtoiyera Jabrane, Ben Sghir, Hababi, Ould Lhachmi, Benjdia, Boudoukha et Nabaoui entre autres.
Muté de nouveau, Labsir est à Rabat en 1959 où il s'entraînera tantôt avec les FAR sous la direction de Cluseau, tantôt avec le Stade Marocain dirigé par Larbi Benbarek, tantôt avec le FUS coaché par Ben Attar.
Son choix se portera finalement sur le Fath et il sera le coéquipier, durant deux saisons (1960-1962), de Tounsi, Layachi, Abderrazak, Allami I, Allami II, Samam, Ben Aomar, Kissa, Mezzour, Lacombe, Arsalane, Bouhlal et Fettah.
«Avec cette formation, nous fumes finalistes de la Coupe du Trône en 1960 face au Mouloudia d'Oujda. Cette finale fut présidée par S.M. Mohammed V et S.M. Hussein de Jordanie. Nous avions perdu 2-1 après que Allami eût raté un penalty face au keeper Day», se souvient Labsir.
Durant la saison 1962-1963 alors qu'il suivait des études pour l'obtention du diplôme de conseiller technique, spécialité football à l'Institut des Sports de Paris, Labsir joue avec les amateurs ou avec les réserves professionnelles et décline une proposition de Mercier qui l'invitait à signer une licence avec le Stade Français, l'actuel PSG.
«De retour au Maroc, j'ai resigné avec le FUS avec lequel j'ai joué une saison avant de prendre en mains l'encadrement technique des cadets et juniors au sein desquels évoluaient les Kassou, Arroube et consorts» se rappelle Labsir.
Après sa carrière de footballeur, M'Hamed Labsir sera entraîneur et formateur et en tant que tel il a coaché l'OC. Khouribga, l'Etoile Jeunesse avec laquelle il a accédé en première division, le Kawkab de Marrakech avec lequel il montera en première division à deux reprises, le Nejm de Marrakech, Al Hajr d'Arabie Saoudite, le COD. Meknès, le TAS, l'ASFA et le CSB du Gabon.
Avec les équipes nationales, Labsir aux côtés d'Abderrahmane Belmahjoub fut à la tête de l'équipe «A» pour les Jeux Méditerranéen de Tunis en 1967.
Il a dirigé l'équipe nationale «B» qui remporta le tournoi international d'Asie à Kuala Lampur en Malaise en 1980.
Il a également dirigé l'équipe nationale des Espoirs au sein de laquelle évoluaient les Byaz, Bousselham, El Gana, Khaïri, Souhaïl, Haddaoui, Hassan Fadel, Fettah et Souleimani.
Décoré du Wissam Errida par feu S.M. Hassan II, Labsir a également reçu des félicitations émanant de la FIFA, de la CAF et de la Fédération française.
M'Hamed Labsir possède, par ailleurs, une solide formation juridique concernant l'enfance délinquante. Ainsi il a suivi plusieurs stages à Rabat, à Marseille, à Vaucresson, à Versaille et à Paris.
