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A l'âge de 33 ans, Claude Makelele, signataire d'une brillante carrière de football, aussi bien dans de grands clubs européens qu'en équipe de France, est aujourd'hui au centre d'une polémique opposant Domenech à Mourinho. Le premier rappelle au second les règles de la FIFA qui lui donnent entièrement le droit de convoquer Makelele pour défendre les couleurs de son pays.
Pris dans la tourmente, le milieu défensif français d'origine zaïroise a enfin brisé le silence jeudi à Clairefontaine, confirmant qu'il voulait « vraiment arrêter » avec l'équipe de France de football, et que Raymond Domenech l'avait bien appelé pour disputer les deux premiers matches de qualifications à l'Euro-2008, sans lui laisser le choix. « Comme je l'avais dit après la Coupe du monde, j'avais pris ma retraite.
J'en avais parlé longuement avec l'entraîneur », a-t-il expliqué, rappelant qu'il l'avait dit « à la télévision », et accompagné sa décision « avec un document » envoyé à la Fédération française de football (FFF). Du coup, en rappelant simplement son désir originel, il a confirmé la version de Raymond Domenech qui avait expliqué le jour de l'annonce des joueurs retenus pour jouer contre la Géorgie le 2 septembre, et l'Italie quatre jours plus tard, ne pas lui avoir « demandé son avis ».
«Le fait qu'il (Domenech, ndlr) m'ait mis dans la liste a chamboulé un peu les choses dans la mesure où je voulais vraiment arrêter l'équipe de France. On s'est mis d'accord avec mon club de Chelsea d'honorer la liste parce que, dans la loi, il faut être présent», a expliqué Makelele.
Raymond Domenech, qui s'était rendu à Chelsea, n'avait pas hésité à rappeler à Jose Mourinho les règlements de la Fifa (Fédération internationale de football) obligeant un joueur à répondre à une convocation sous peine d'être suspendu en club.
« Makelele n'a pas pris sa retraite, puisqu'il joue dans un club. Il a une licence de footballeur, à ce titre-là, il est sélectionnable comme tous les joueurs et il encourt des sanctions s'il ne vient pas », avait réaffirmé le sélectionneur français mercredi à Clairefontaine.
Le joueur, qui fut l'un des piliers incontournables de l'équipe de France lors du Mondial-2006, est donc revenu contre son gré, quasiment sous la menace.
Et si, lors des premiers jours à Clairefontaine, «Make» avait semblé plutôt à l'aise, presque « content » d'être là selon ses coéquipiers, il s'est montré au contraire emprunté, mal à l'aise jeudi, trahissant son malaise.
Mais Makelele, qui ne raffole pas des conflits, n'a pas souhaité envenimer les choses. « Maintenant, je suis là, j'ai toujours été assez professionnel dans tous les clubs où je suis passé, en sélection aussi, donc je vais faire le boulot à 100% », a-t-il assuré.
En revanche, rien ne dit que Makelele ne réitère une nouvelle fois sa demande de retraite de manière officielle, comme le laisse entendre la démarche de son club londonien qui a annoncé son intention de contacter la FFF pour qu'elle « examine » son cas. « Il y a deux matches qui sont très importants pour l'équipe de France donc je vais être présent à 100% pour gagner ces deux matches-là, et j'espère qu'à partir de là, la situation va s'éclaircir », a espéré le joueur. Etant donné la prise de position répétée de Domenech, qui a les textes pour lui, il apparaît, cependant, assez utopiste de croire que la situation de Makelele soit plus claire après l'Italie.
Pris dans la tourmente, le milieu défensif français d'origine zaïroise a enfin brisé le silence jeudi à Clairefontaine, confirmant qu'il voulait « vraiment arrêter » avec l'équipe de France de football, et que Raymond Domenech l'avait bien appelé pour disputer les deux premiers matches de qualifications à l'Euro-2008, sans lui laisser le choix. « Comme je l'avais dit après la Coupe du monde, j'avais pris ma retraite.
J'en avais parlé longuement avec l'entraîneur », a-t-il expliqué, rappelant qu'il l'avait dit « à la télévision », et accompagné sa décision « avec un document » envoyé à la Fédération française de football (FFF). Du coup, en rappelant simplement son désir originel, il a confirmé la version de Raymond Domenech qui avait expliqué le jour de l'annonce des joueurs retenus pour jouer contre la Géorgie le 2 septembre, et l'Italie quatre jours plus tard, ne pas lui avoir « demandé son avis ».
«Le fait qu'il (Domenech, ndlr) m'ait mis dans la liste a chamboulé un peu les choses dans la mesure où je voulais vraiment arrêter l'équipe de France. On s'est mis d'accord avec mon club de Chelsea d'honorer la liste parce que, dans la loi, il faut être présent», a expliqué Makelele.
Raymond Domenech, qui s'était rendu à Chelsea, n'avait pas hésité à rappeler à Jose Mourinho les règlements de la Fifa (Fédération internationale de football) obligeant un joueur à répondre à une convocation sous peine d'être suspendu en club.
« Makelele n'a pas pris sa retraite, puisqu'il joue dans un club. Il a une licence de footballeur, à ce titre-là, il est sélectionnable comme tous les joueurs et il encourt des sanctions s'il ne vient pas », avait réaffirmé le sélectionneur français mercredi à Clairefontaine.
Le joueur, qui fut l'un des piliers incontournables de l'équipe de France lors du Mondial-2006, est donc revenu contre son gré, quasiment sous la menace.
Et si, lors des premiers jours à Clairefontaine, «Make» avait semblé plutôt à l'aise, presque « content » d'être là selon ses coéquipiers, il s'est montré au contraire emprunté, mal à l'aise jeudi, trahissant son malaise.
Mais Makelele, qui ne raffole pas des conflits, n'a pas souhaité envenimer les choses. « Maintenant, je suis là, j'ai toujours été assez professionnel dans tous les clubs où je suis passé, en sélection aussi, donc je vais faire le boulot à 100% », a-t-il assuré.
En revanche, rien ne dit que Makelele ne réitère une nouvelle fois sa demande de retraite de manière officielle, comme le laisse entendre la démarche de son club londonien qui a annoncé son intention de contacter la FFF pour qu'elle « examine » son cas. « Il y a deux matches qui sont très importants pour l'équipe de France donc je vais être présent à 100% pour gagner ces deux matches-là, et j'espère qu'à partir de là, la situation va s'éclaircir », a espéré le joueur. Etant donné la prise de position répétée de Domenech, qui a les textes pour lui, il apparaît, cependant, assez utopiste de croire que la situation de Makelele soit plus claire après l'Italie.
