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Quelques minutes après avoir remporté, devant le public italien en extase, son 90e Grand Prix depuis ses débuts en Formule 1 au cours de l'été 1991, Michael Schumacher vient de confirmer sa décision de se retirer à la fin de la saison.
Il était encore sur le podium en train de célébrer son succès en compagnie de Jean Todt, son patron chez Ferrari, qu'un communiqué estampillé du fameux petit cheval cabré circulait déjà, validant la prolongation du contrat du Brésilien Felipe Massa et l'arrivée pour les trois prochaines saisons du Finlandais Kimi Räikkönen. Schumacher va donc laisser sa place libre. Et ce sont les dernières pages d'un important chapitre de l'histoire de Ferrari qui se tournent.
Schumacher disputera encore les trois courses restantes, en Chine d'abord, dans trois semaines, au Japon huit jours plus tard et, enfin, au Brésil, le 22 octobre. Rien n'est joué entre le pilote de Ferrari et le champion du monde en titre, l'Espagnol Fernando. Schumacher a traversé cette fin de semaine sous le signe de l'émotion. Surtout dans le fief de Ferrari, sachant que chacun de ses gestes et des habituels rendez-vous fixés lors d'une épreuve de F1 seraient les derniers pour lui dans le cadre d'un Grand Prix européen et pour la dernière fois dans le temple de Monza, cadre historique du Grand Prix d'Italie. Michael Schumacher est né près de Cologne (Allemagne) dans le petit village de Hürth-Hermuhleim.
Il se découvre très tôt un véritable don pour le karting et la course automobile. Facile, me direz-vous, puisque ses parents gèraient une piste de karting! Pourtant, son premier rêve est de devenir footballeur, et s'il est doué pour la course, ce n'est pas inné chez lui, et son don actuel provient d'une vraie et intense rigueur dans le travail et à l'entraînement.
Cela étant, il débute le kart plutôt par jeu à 4 ans, et est déjà champion de son club à l'âge de 6 ans ! A partir de là, il se laisse entraîner par le sport automobile, laissant de côté (mais sans l'abandonner !) le foot, et va voyager dans toute l'Allemagne pour montrer son talent de jeune pilote. Champion d'Allemagne junior de karting à 15 ans, ses résultats en épreuves senior et européennes sont tout aussi concluants.
Sa réussite en kart ne passant pas inaperçue, il commence à toucher en 1988 aux formules Konig et Ford 1600, puis, remarqué par Willie Weber, devient pilote professionnel en courant en formule 3 pour l'écurie WTS Motor sport avec laquelle il signe pour 2 ans (1989 - 1990). En 1991, il devient pilote junior Mercedes à plein temps, et espère entrer rapidement dans le monde de la F1! Aidé par la marque, ses désirs se réalisent : il débute dans l'écurie Jordan, où il fait sensation dès le début.
Repéré par Flavio Briatore, il devient ensuite pilote Benetton, et signe jusqu'en 1995: 3e du championnat en 1992, 4e en 1993, c'est en 1994, année très difficile pour la F1 ( mort de Senna, grave accident de Karl Wendlinger...), que Schumi est sacré champion du monde pour la première fois, juste devant l'anglais Damon Hill; il a alors 25 ans.
Il remet ça en 1995, et offre dans le même temps à l'écurie Benetton son premier et unique titre de champion du monde des constructeurs! Mais la facilité ne lui convient pas, il a besoin de nouveaux challenges : la même année, peu après la saison et sa victoire, il quitte Benetton pour Ferrari. Malgré une voiture Ferrari encore peu compétitive, il est 3e du championnat en 1996.
Puis, après un titre de constructeur en 1999, et un terrible accident à Silverstone, commence pour lui et pour la Scuderia Ferrari, managée par celui qui est devenu petit à petit son grand ami, Jean Todt, ce que l'on peut appeler l'heure de gloire, l'ère de l'hégémonie : 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 voient la consécration de l'Allemand. Michael offre à Jean, ainsi qu'à lui même, cinq doubles titres consécutifs de champion du monde des pilotes et des constructeurs!
Il était encore sur le podium en train de célébrer son succès en compagnie de Jean Todt, son patron chez Ferrari, qu'un communiqué estampillé du fameux petit cheval cabré circulait déjà, validant la prolongation du contrat du Brésilien Felipe Massa et l'arrivée pour les trois prochaines saisons du Finlandais Kimi Räikkönen. Schumacher va donc laisser sa place libre. Et ce sont les dernières pages d'un important chapitre de l'histoire de Ferrari qui se tournent.
Schumacher disputera encore les trois courses restantes, en Chine d'abord, dans trois semaines, au Japon huit jours plus tard et, enfin, au Brésil, le 22 octobre. Rien n'est joué entre le pilote de Ferrari et le champion du monde en titre, l'Espagnol Fernando. Schumacher a traversé cette fin de semaine sous le signe de l'émotion. Surtout dans le fief de Ferrari, sachant que chacun de ses gestes et des habituels rendez-vous fixés lors d'une épreuve de F1 seraient les derniers pour lui dans le cadre d'un Grand Prix européen et pour la dernière fois dans le temple de Monza, cadre historique du Grand Prix d'Italie. Michael Schumacher est né près de Cologne (Allemagne) dans le petit village de Hürth-Hermuhleim.
Il se découvre très tôt un véritable don pour le karting et la course automobile. Facile, me direz-vous, puisque ses parents gèraient une piste de karting! Pourtant, son premier rêve est de devenir footballeur, et s'il est doué pour la course, ce n'est pas inné chez lui, et son don actuel provient d'une vraie et intense rigueur dans le travail et à l'entraînement.
Cela étant, il débute le kart plutôt par jeu à 4 ans, et est déjà champion de son club à l'âge de 6 ans ! A partir de là, il se laisse entraîner par le sport automobile, laissant de côté (mais sans l'abandonner !) le foot, et va voyager dans toute l'Allemagne pour montrer son talent de jeune pilote. Champion d'Allemagne junior de karting à 15 ans, ses résultats en épreuves senior et européennes sont tout aussi concluants.
Sa réussite en kart ne passant pas inaperçue, il commence à toucher en 1988 aux formules Konig et Ford 1600, puis, remarqué par Willie Weber, devient pilote professionnel en courant en formule 3 pour l'écurie WTS Motor sport avec laquelle il signe pour 2 ans (1989 - 1990). En 1991, il devient pilote junior Mercedes à plein temps, et espère entrer rapidement dans le monde de la F1! Aidé par la marque, ses désirs se réalisent : il débute dans l'écurie Jordan, où il fait sensation dès le début.
Repéré par Flavio Briatore, il devient ensuite pilote Benetton, et signe jusqu'en 1995: 3e du championnat en 1992, 4e en 1993, c'est en 1994, année très difficile pour la F1 ( mort de Senna, grave accident de Karl Wendlinger...), que Schumi est sacré champion du monde pour la première fois, juste devant l'anglais Damon Hill; il a alors 25 ans.
Il remet ça en 1995, et offre dans le même temps à l'écurie Benetton son premier et unique titre de champion du monde des constructeurs! Mais la facilité ne lui convient pas, il a besoin de nouveaux challenges : la même année, peu après la saison et sa victoire, il quitte Benetton pour Ferrari. Malgré une voiture Ferrari encore peu compétitive, il est 3e du championnat en 1996.
Puis, après un titre de constructeur en 1999, et un terrible accident à Silverstone, commence pour lui et pour la Scuderia Ferrari, managée par celui qui est devenu petit à petit son grand ami, Jean Todt, ce que l'on peut appeler l'heure de gloire, l'ère de l'hégémonie : 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 voient la consécration de l'Allemand. Michael offre à Jean, ainsi qu'à lui même, cinq doubles titres consécutifs de champion du monde des pilotes et des constructeurs!
