Le Royal Tennis Club de Mohamadia fait partie des grands clubs de l'élite. C'est un club connu pour son école et la formation qu'il prodigue à ses jeunes. Bon nombre de jeunes ont été propulsés au devant de la scène grâce à un homme qui a consacré toute sa carrière à la formation, en l'occurrence Mohamed Sabri. Né à Casablanca en 1961, et à l'instar des entraîneurs de sa génération, Sabri a commencé son parcours en tant que ramasseur au CAFC avant de se lancer dans la compétition.
Il avait 11 ans et il fait ses premières armes dans ce club en compagnie de Houcine Saber qui deviendra plus tard no 1 national. Il apprend à jouer grâce aux Français Geraldi, Plateau et Bonnero et des Marocain feu Abdeslam Saber et Mohamed Hizaz. « C'étaient des entraîneurs de haut niveau, se rappelle Sabri. Ils m'ont appris beaucoup de choses et m'ont donné goût à la compétition.»
Il se met en évidence lors de ses premiers tournois nationaux. Au cours de la saison 77-78, il devient à la fois entraîneur et joueur. Cette même année, il est sacré champion du Maroc junior. Une belle carrière s'annonce pour lui. « Quand j'ai commencé à jouer, je ne pensais pas arriver à un si haut niveau national. J'ai été motivé par la présence de joueurs que je connaissais et qui ont fait le même parcours que moi. »
Il remet ça en 79, année où il opte pour le club de Mohamadia. « Là, j'ai trouvé les conditions idéales pour me consacrer à ma passion qui était la formation. Arnauld Di Pasquale venait souvent s'entraîner avec moi au RTCMO», avoue aujourd'hui Sabri.
Sur le plan national, il participe avec plus ou moins de bonheur à tous les tournois de clubs et en remporte quelques-uns. En 80-81, il passe première série. C'est le fruit de tant de sacrifices et d'intenses séances d'entraînement.
De 82 à 91, il classé -4/6. Mais en même temps, il s'occupe du centre de formation des jeunes et de l'école de tennis de la cité des fleurs. Il fait un excellent travail. Les joueurs et joueuses qu'il a formés ont hissé bien haut les couleurs du club. Younés Limame, Messoudi Badr, Hind Tajeddine, Amine Boustani, Badr Gharbi, Hanaa Rhazi, Mouna Sabri, Anas Fettar, Rafik Miftah, El Amrani Réda, Toumi Hanane, autant de jeunes qui étaient considérés comme les terreurs des courts.
« Pour parfaire leur formation, explique Sabri, je n'ai pas hésité à organiser des stages pour tous ces jeunes et cela les a beaucoup aidés dans leur carrière ». Effectivement, des joueurs comme Réda Amrani et Anas Fettar sont champions d'Afrique et constituent la relève de demain. Lui-même veut se mettre à niveau.
En 1996, il prend l'avion pour Bordeaux et passe un stage de trois semaines au CREPS. Auparavant, il obtient son diplôme d'éducateur 1er et 2e degrés. L'année suivante, il participe au séminaire international des entraîneurs à Casablanca.
En 2003, c'est le couronnement avec le diplôme 3e degré. Il est, dès lors, propulsé entraîneur fédéral et accompagne bon nombre de jeunes à l'occasion des tournois internationaux et continentaux. Déjà en 93, il est à la Baule en France à l'occasion du Championnat du Monde cadets avec Hicham Fethi, Mesrour, Meryem Haddad et Jalal Chafaï, puis au championnat d'Europe des moins de 14 ans à Narbonne avec Bahia Mouhtassine, Lamiaa Saadi, Karim Benmansour et Jalal Chafaï. Depuis cette date, il ne quitte plus les équipes nationales surtout pour les Championnats arabes, en Tunisie, en Egypte ou en Afrique du Sud.
En 2003, il accompagne les jeunes au tournoi « Young Champions » en Belgique et en République tchèque au championnat du Monde des moins de 14 ans avec Fatima Zahra Allami, Nachit Majda et Nadia Alami. Il est considéré à la fois comme le père et le confident par ces jeunes qui ont beaucoup d'admiration pour lui. Il continue à entraîner les jeunes de son club avec la même passion en dépit d'un passage à vide.
Il est vrai que bon nombre de joueurs sont partis à l'étranger pour poursuivre leurs études.
Il est vrai aussi que le RTCMO a vécu des moments terribles après les inondations qui ont frappé de plein fouet la cité, endommageant les courts. Le club est resté fermé de long mois. Mais cela n'a pas atténué l'amour de la formation pour Sabri qui affirme que son club reviendra bientôt parmi l'élite et qu'il fera parler de lui comme par le passé. Actuellement, Sabri se trouve au Caire avec les jeunes pour le championnat d'Afrique.
Il avait 11 ans et il fait ses premières armes dans ce club en compagnie de Houcine Saber qui deviendra plus tard no 1 national. Il apprend à jouer grâce aux Français Geraldi, Plateau et Bonnero et des Marocain feu Abdeslam Saber et Mohamed Hizaz. « C'étaient des entraîneurs de haut niveau, se rappelle Sabri. Ils m'ont appris beaucoup de choses et m'ont donné goût à la compétition.»
Il se met en évidence lors de ses premiers tournois nationaux. Au cours de la saison 77-78, il devient à la fois entraîneur et joueur. Cette même année, il est sacré champion du Maroc junior. Une belle carrière s'annonce pour lui. « Quand j'ai commencé à jouer, je ne pensais pas arriver à un si haut niveau national. J'ai été motivé par la présence de joueurs que je connaissais et qui ont fait le même parcours que moi. »
Il remet ça en 79, année où il opte pour le club de Mohamadia. « Là, j'ai trouvé les conditions idéales pour me consacrer à ma passion qui était la formation. Arnauld Di Pasquale venait souvent s'entraîner avec moi au RTCMO», avoue aujourd'hui Sabri.
Sur le plan national, il participe avec plus ou moins de bonheur à tous les tournois de clubs et en remporte quelques-uns. En 80-81, il passe première série. C'est le fruit de tant de sacrifices et d'intenses séances d'entraînement.
De 82 à 91, il classé -4/6. Mais en même temps, il s'occupe du centre de formation des jeunes et de l'école de tennis de la cité des fleurs. Il fait un excellent travail. Les joueurs et joueuses qu'il a formés ont hissé bien haut les couleurs du club. Younés Limame, Messoudi Badr, Hind Tajeddine, Amine Boustani, Badr Gharbi, Hanaa Rhazi, Mouna Sabri, Anas Fettar, Rafik Miftah, El Amrani Réda, Toumi Hanane, autant de jeunes qui étaient considérés comme les terreurs des courts.
« Pour parfaire leur formation, explique Sabri, je n'ai pas hésité à organiser des stages pour tous ces jeunes et cela les a beaucoup aidés dans leur carrière ». Effectivement, des joueurs comme Réda Amrani et Anas Fettar sont champions d'Afrique et constituent la relève de demain. Lui-même veut se mettre à niveau.
En 1996, il prend l'avion pour Bordeaux et passe un stage de trois semaines au CREPS. Auparavant, il obtient son diplôme d'éducateur 1er et 2e degrés. L'année suivante, il participe au séminaire international des entraîneurs à Casablanca.
En 2003, c'est le couronnement avec le diplôme 3e degré. Il est, dès lors, propulsé entraîneur fédéral et accompagne bon nombre de jeunes à l'occasion des tournois internationaux et continentaux. Déjà en 93, il est à la Baule en France à l'occasion du Championnat du Monde cadets avec Hicham Fethi, Mesrour, Meryem Haddad et Jalal Chafaï, puis au championnat d'Europe des moins de 14 ans à Narbonne avec Bahia Mouhtassine, Lamiaa Saadi, Karim Benmansour et Jalal Chafaï. Depuis cette date, il ne quitte plus les équipes nationales surtout pour les Championnats arabes, en Tunisie, en Egypte ou en Afrique du Sud.
En 2003, il accompagne les jeunes au tournoi « Young Champions » en Belgique et en République tchèque au championnat du Monde des moins de 14 ans avec Fatima Zahra Allami, Nachit Majda et Nadia Alami. Il est considéré à la fois comme le père et le confident par ces jeunes qui ont beaucoup d'admiration pour lui. Il continue à entraîner les jeunes de son club avec la même passion en dépit d'un passage à vide.
Il est vrai que bon nombre de joueurs sont partis à l'étranger pour poursuivre leurs études.
Il est vrai aussi que le RTCMO a vécu des moments terribles après les inondations qui ont frappé de plein fouet la cité, endommageant les courts. Le club est resté fermé de long mois. Mais cela n'a pas atténué l'amour de la formation pour Sabri qui affirme que son club reviendra bientôt parmi l'élite et qu'il fera parler de lui comme par le passé. Actuellement, Sabri se trouve au Caire avec les jeunes pour le championnat d'Afrique.
