Le hasard a voulu que l'on croise, au détour d'une ruelle du centre-ville de Casablanca, un visage que l'on a tout de suite reconnu et qui nous a ramené une quarantaine d'années en arrière.
Ce visage est celui d'une grande figure du basket-ball national et de l'équipe de la Maison d'Enfance de Casablanca (MEC). Il s'agit du «feu follet» Omar Kassib. Avec ce personnage, l'on se remémore les grands noms du basket national du temps où ni Casablanca ni Rabat ne comptaient de salles couvertes pour la pratique du sport des intellectuels, jadis, le basketball.
Natif de Casablanca un onze janvier 1953, Kassib a fait toutes ses classes de basket-ball à la MEC à l'époque où les Mohamed Charkaoui, Bouziane, Hassan Alami, Saleh Tadili, Stitou et Naji faisaient le bonheur des centaines de pensionnaires de la Maison d'enfance de Aïn Chock.
Omar a débuté en minimes de la MEC en 1966 avant de passer deux années plus tard à la catégorie supérieure, les cadets, en 1968. Deux années après, il intégre les juniors puis en 1972 les seniors. Le nom de Kassib est indissociable de l'équipe de la MEC où il a évolué en seniors de 1972 à 1983 avant de passer au TSC lors de la saison 1983-1984. Il changea vite d'horizons et opta pour une place de joueur-entraîneur au club du Raja, et ce de 1984 à 1988.
Au sommet de son art, pesant à peine les soixante-huit kilogrammes pour une taille de 1,76m, Kassib a terrorisé les défenses adverses par sa rapidité et sa dextérité. Maître à jouer de la MEC, il a côtoyé de grands joueurs tels Alaoui Mohamed, Azeddine Hachad, Azeddine Hilali, Mountassir, Berdai, Abdeslam du WAC, Driss Safouane, Mohammed Siwane, Brahim Guers, Bouchaib Guers, Lahcen Kazbari, Rachid Sadki, Antar du CMC, Mohamed Dinia, Abdelhanine Oufir, Driss Haouari Abdelfettah Hasnaoui, Gary Donel, Khalil Yamani, Abdeljabbar Belagnaoui du FUS et d'autres comme feu Benzaroual Belhaj et Hassan Benkhaddouj du KAC, Yahia et Fathallah Bouazzaoui de l'ASS Tahouri et Sbaa de l'OCK, Abid de l'ASE, Yousfi, Stitou de l'USMB.
Omar Kassib, que le sort a éloigné des aires de jeu alors qu'il était voué à un avenir radieux, a perdu son emploi de caissier dans une agence bancaire de la place. Il ne jure actuellement que par le basket-ball.
Il s'est associé à d'autres bonnes volontés pour propager la pratique de ce sport dans tout le Casablanca. Pour se faire, ils ont monté une amicale des équipes de quartiers de Casablanca de basket-ball.
Une initiative louable qui a reçu la bénédiction de tous les intervenants : autorités locales, élus, ministère de la Jeunesse et la FRMBB. L'ancienne gloire de la MEC et de l'équipe nationale Omar Kassib aura repris goût au travail de groupe au sein de la famille du basketball pour l'intérêt de la jeunesse et du sport.
Ce visage est celui d'une grande figure du basket-ball national et de l'équipe de la Maison d'Enfance de Casablanca (MEC). Il s'agit du «feu follet» Omar Kassib. Avec ce personnage, l'on se remémore les grands noms du basket national du temps où ni Casablanca ni Rabat ne comptaient de salles couvertes pour la pratique du sport des intellectuels, jadis, le basketball.
Natif de Casablanca un onze janvier 1953, Kassib a fait toutes ses classes de basket-ball à la MEC à l'époque où les Mohamed Charkaoui, Bouziane, Hassan Alami, Saleh Tadili, Stitou et Naji faisaient le bonheur des centaines de pensionnaires de la Maison d'enfance de Aïn Chock.
Omar a débuté en minimes de la MEC en 1966 avant de passer deux années plus tard à la catégorie supérieure, les cadets, en 1968. Deux années après, il intégre les juniors puis en 1972 les seniors. Le nom de Kassib est indissociable de l'équipe de la MEC où il a évolué en seniors de 1972 à 1983 avant de passer au TSC lors de la saison 1983-1984. Il changea vite d'horizons et opta pour une place de joueur-entraîneur au club du Raja, et ce de 1984 à 1988.
Au sommet de son art, pesant à peine les soixante-huit kilogrammes pour une taille de 1,76m, Kassib a terrorisé les défenses adverses par sa rapidité et sa dextérité. Maître à jouer de la MEC, il a côtoyé de grands joueurs tels Alaoui Mohamed, Azeddine Hachad, Azeddine Hilali, Mountassir, Berdai, Abdeslam du WAC, Driss Safouane, Mohammed Siwane, Brahim Guers, Bouchaib Guers, Lahcen Kazbari, Rachid Sadki, Antar du CMC, Mohamed Dinia, Abdelhanine Oufir, Driss Haouari Abdelfettah Hasnaoui, Gary Donel, Khalil Yamani, Abdeljabbar Belagnaoui du FUS et d'autres comme feu Benzaroual Belhaj et Hassan Benkhaddouj du KAC, Yahia et Fathallah Bouazzaoui de l'ASS Tahouri et Sbaa de l'OCK, Abid de l'ASE, Yousfi, Stitou de l'USMB.
Omar Kassib, que le sort a éloigné des aires de jeu alors qu'il était voué à un avenir radieux, a perdu son emploi de caissier dans une agence bancaire de la place. Il ne jure actuellement que par le basket-ball.
Il s'est associé à d'autres bonnes volontés pour propager la pratique de ce sport dans tout le Casablanca. Pour se faire, ils ont monté une amicale des équipes de quartiers de Casablanca de basket-ball.
Une initiative louable qui a reçu la bénédiction de tous les intervenants : autorités locales, élus, ministère de la Jeunesse et la FRMBB. L'ancienne gloire de la MEC et de l'équipe nationale Omar Kassib aura repris goût au travail de groupe au sein de la famille du basketball pour l'intérêt de la jeunesse et du sport.
