L'écrivain algérien Rachid Boudjedra a attribué sa «maladie incurable» à la modernité tant au niveau de la littérature que de la vie quotidienne.
Animant une rencontre, tenue dans le cadre du Salon international de l'édition et du livre (SIEL, 10-19 à Casablanca), l'auteur de «La Répudiation» a confié que son attachement immuable à la modernité n'est pas spontané, mais il procède de la situation qui prévaut sur les scènes maghrébine, arabe et islamique, laquelle situation «qui a fait naître chez moi une phobie vis-à-vis de tout ce qui est archaïque».
Interrogé sur la mission de la création littéraire, l'écrivain algérien a fait remarquer que le lectorat arabe, islamique et africain aspire à des solutions objectives et conjoncturelles aux problèmes sociaux et politiques, alors que «la créativité n'est ni conjoncturelle ni circonstancielle».
L'écrivain n'a pas caché son rejet de la «littérature politique», estimant que celui qui s'adonne à ce genre littéraire est un «politicien défaillant qui cherche une place dans le panthéon littéraire».
Commentant son passage de l'écriture en français à l'arabe, Boudjedra a affiché sa passion pour la langue du Coran, si riche et éloquente, a-t-il indiqué, expliquant que son interaction avec les différents autres idiomes, entre autres le turc, le persan, le grec et le chinois, lui a permis cette fluidité.
Natif de Aïn Beïda (Algérie) en 1941, Boudjedra commence ses études à Constantine et les poursuit à Tunis.
Dès 1959, il prend le maquis. Blessé, il voyage dans les pays de l'Est, puis l'Espagne, où il est représentant du FLN. En 1962, après l'Indépendance, il rentre au pays natal et devient un étudiant syndicaliste.
Il entreprend alors des études de philosophie à Alger et à Paris. Il obtient une licence de philosophie à La Sorbonne en 1965 et achève son cursus en Interdit de séjour en Algérie pendant plusieurs années. Il vivra d'abord en France, puis au Maroc où il enseignera à Rabat jusqu'en 1975.
Boudjedra compte une bibliographie très riche avec notamment «L'Insolation» (éd. Denoël, 1972 / Gallimard Folio, 1987), «L'Escargot entêté» (éd. Denoël, 1977), «Le Démantèlement» (éd. Denoël, 1982), Greffe (éd. Denoël, 1984) et «Le Désordre des choses» (éd. Denoël, 1991).
Animant une rencontre, tenue dans le cadre du Salon international de l'édition et du livre (SIEL, 10-19 à Casablanca), l'auteur de «La Répudiation» a confié que son attachement immuable à la modernité n'est pas spontané, mais il procède de la situation qui prévaut sur les scènes maghrébine, arabe et islamique, laquelle situation «qui a fait naître chez moi une phobie vis-à-vis de tout ce qui est archaïque».
Interrogé sur la mission de la création littéraire, l'écrivain algérien a fait remarquer que le lectorat arabe, islamique et africain aspire à des solutions objectives et conjoncturelles aux problèmes sociaux et politiques, alors que «la créativité n'est ni conjoncturelle ni circonstancielle».
L'écrivain n'a pas caché son rejet de la «littérature politique», estimant que celui qui s'adonne à ce genre littéraire est un «politicien défaillant qui cherche une place dans le panthéon littéraire».
Commentant son passage de l'écriture en français à l'arabe, Boudjedra a affiché sa passion pour la langue du Coran, si riche et éloquente, a-t-il indiqué, expliquant que son interaction avec les différents autres idiomes, entre autres le turc, le persan, le grec et le chinois, lui a permis cette fluidité.
Natif de Aïn Beïda (Algérie) en 1941, Boudjedra commence ses études à Constantine et les poursuit à Tunis.
Dès 1959, il prend le maquis. Blessé, il voyage dans les pays de l'Est, puis l'Espagne, où il est représentant du FLN. En 1962, après l'Indépendance, il rentre au pays natal et devient un étudiant syndicaliste.
Il entreprend alors des études de philosophie à Alger et à Paris. Il obtient une licence de philosophie à La Sorbonne en 1965 et achève son cursus en Interdit de séjour en Algérie pendant plusieurs années. Il vivra d'abord en France, puis au Maroc où il enseignera à Rabat jusqu'en 1975.
Boudjedra compte une bibliographie très riche avec notamment «L'Insolation» (éd. Denoël, 1972 / Gallimard Folio, 1987), «L'Escargot entêté» (éd. Denoël, 1977), «Le Démantèlement» (éd. Denoël, 1982), Greffe (éd. Denoël, 1984) et «Le Désordre des choses» (éd. Denoël, 1991).
