Les concurrents avaient rendez-vous aujourd'hui avec la dernière étape avant d'attaquer le circuit final, samedi, à Marrakech. Mais pilotes et copilotes se souviendront longtemps de ce parcours que le «magicien» Jean-François Rageys avait concocté pour eux.
L'étape Ouarzazate-Demnate-Marrakech (261 km) avait été pour les participants un véritable calvaire mêlé à l'émerveillement par un paysage réellement féerique. L'étape d'aujourd'hui est inoubliable. En ce sens qu'elle a permis aux étrangers et même aux Marocains de juger combien le pays est unique. Et l'on peut vous assurer que, chauvinisme mis à part, notre pays est exceptionnel. De l'avis de tous les concurrents « C'est un vrai paradis, votre pays ! », s'entend-on dire à chaque bout de conversation.
De Ouarzazate à Marrakech en passant par Demnate, nous avons tous découvert la route aux 1.000 ravins, aux 10.000 virages et au sommet de… 2200 m !
Si les concurrents du
« Prestige » ont trouvé des difficultés tout au long du trajet… que dire de ceux du
« Classic » avec des machines anciennes, aux freins à tambours, à la direction rigide et dont le levier de vitesse ne dépasse pas trois vitesses. Il faudrait recourir à la force physique pour conduire des voitures pareilles à 2.000 m d'altitude.
Nous citerons dans ce contexte l'Américaine « De Soto » de Jawad Benziane. Avec son équipier, le Tangérois Younès Erzini, ils se sont démenés comme de beaux diables pour terminer dans un classement des plus honorables. Ce qui leur a valu l'admiration de tous.
Pour le classement, le duo Lazar-Agostini sur Ferrari 308 BB ne semble pas vouloir lâcher prise. Ils sont toujours premiers, talonnés par l'équipe Paolo Solari Bozzi-Claudia Kesserling (Alfa Roméo-Giulietta spider veloce), eux-mêmes poursuivis comme leur ombre par les frères Ismaïl représentant Madagascar (Porsche 911 2.4S). Mais les Castelein (Austin Healey MK III) sont toujours là. Alors faites gaffe !
Au niveau du « Prestige », les duels sont impitoyables. Les deux dames serbes paraissent dégoûter tous leurs adversaires. Zorika et Maja (Mercedes 600 SL) sont leaders depuis le début du Rallye Classic. Pas question pour elles de laisser filer la victoire dans les ultimes instants de cette belle épreuve.
A leur suite, Rafik Lahlou et son épouse Dalila (Toyota Senna GTR Turbo) inquiètent sérieusement les premières du classement général. Derrière eux, ce ne sont plus Taleb Lahlou et Saïd Serrah (Mazda Miata) qui sont 3e mais Alain Revret et Bernard Voyer (Porsche 911 SC). Abdelmajid et Karima Alaoui, dans leur belle machine, se sont adjugé la première place de l'étape après avoir eu la peur de leur vie dans les cols, les montées et les descentes. Car leur Lotus VM 777 refusait par moments d'obéir.
En tous les cas il y aura encore des surprises qui ne manqueront pas de pimenter le Rallye 2006.
1. Zorika. Milojkovic-Maja Ljubisavljevic
2. Rafik et Dalila Lahlou
3. Alain Revret-Bernard Voyer
4. Gérard Milani-Michel Chartrez
5. Olivier Collombin-Mathilde Wyder
1. Olivier Lazar-Stéphane Agostini
2. Paolo Solari Bozzi-Claudia Kesserling
3. Mathias et Alexandre Ismaïl
4. Charlotte et Jacques Castelein
5. Pierre Le Gloahec-Henanff-Steve Ravussin
L'étape Ouarzazate-Demnate-Marrakech (261 km) avait été pour les participants un véritable calvaire mêlé à l'émerveillement par un paysage réellement féerique. L'étape d'aujourd'hui est inoubliable. En ce sens qu'elle a permis aux étrangers et même aux Marocains de juger combien le pays est unique. Et l'on peut vous assurer que, chauvinisme mis à part, notre pays est exceptionnel. De l'avis de tous les concurrents « C'est un vrai paradis, votre pays ! », s'entend-on dire à chaque bout de conversation.
De Ouarzazate à Marrakech en passant par Demnate, nous avons tous découvert la route aux 1.000 ravins, aux 10.000 virages et au sommet de… 2200 m !
Si les concurrents du
« Prestige » ont trouvé des difficultés tout au long du trajet… que dire de ceux du
« Classic » avec des machines anciennes, aux freins à tambours, à la direction rigide et dont le levier de vitesse ne dépasse pas trois vitesses. Il faudrait recourir à la force physique pour conduire des voitures pareilles à 2.000 m d'altitude.
Nous citerons dans ce contexte l'Américaine « De Soto » de Jawad Benziane. Avec son équipier, le Tangérois Younès Erzini, ils se sont démenés comme de beaux diables pour terminer dans un classement des plus honorables. Ce qui leur a valu l'admiration de tous.
Pour le classement, le duo Lazar-Agostini sur Ferrari 308 BB ne semble pas vouloir lâcher prise. Ils sont toujours premiers, talonnés par l'équipe Paolo Solari Bozzi-Claudia Kesserling (Alfa Roméo-Giulietta spider veloce), eux-mêmes poursuivis comme leur ombre par les frères Ismaïl représentant Madagascar (Porsche 911 2.4S). Mais les Castelein (Austin Healey MK III) sont toujours là. Alors faites gaffe !
Au niveau du « Prestige », les duels sont impitoyables. Les deux dames serbes paraissent dégoûter tous leurs adversaires. Zorika et Maja (Mercedes 600 SL) sont leaders depuis le début du Rallye Classic. Pas question pour elles de laisser filer la victoire dans les ultimes instants de cette belle épreuve.
A leur suite, Rafik Lahlou et son épouse Dalila (Toyota Senna GTR Turbo) inquiètent sérieusement les premières du classement général. Derrière eux, ce ne sont plus Taleb Lahlou et Saïd Serrah (Mazda Miata) qui sont 3e mais Alain Revret et Bernard Voyer (Porsche 911 SC). Abdelmajid et Karima Alaoui, dans leur belle machine, se sont adjugé la première place de l'étape après avoir eu la peur de leur vie dans les cols, les montées et les descentes. Car leur Lotus VM 777 refusait par moments d'obéir.
En tous les cas il y aura encore des surprises qui ne manqueront pas de pimenter le Rallye 2006.
1. Zorika. Milojkovic-Maja Ljubisavljevic
2. Rafik et Dalila Lahlou
3. Alain Revret-Bernard Voyer
4. Gérard Milani-Michel Chartrez
5. Olivier Collombin-Mathilde Wyder
1. Olivier Lazar-Stéphane Agostini
2. Paolo Solari Bozzi-Claudia Kesserling
3. Mathias et Alexandre Ismaïl
4. Charlotte et Jacques Castelein
5. Pierre Le Gloahec-Henanff-Steve Ravussin
