En effet, durant ce mois-ci, on se permet tout: trop de sucres, trop d'aliments gras, de fritures, de produits épicés, d'aliments qui produisent des gaz et des ballonnements comme les œufs, le chou, les lentilles, les boissons carbonatées comme les colas qui produisent aussi des gaz. En fait, on mange comme si notre estomac était préparé à tout. Or non, en abusant de la sorte, il arrive un moment où notre ventre crie au secours et commence alors gémissements et douleurs.
«En réalité, un ramadan qui est bien respecté correctement n'a aucune conséquence sur l'appareil digestif. Le problème, c'est que les gens mangent énormément et mélangent les graisses, les sucres et les protéines à des doses terribles et c'est ce qui peut occasionner des problèmes au niveau de l'appareil digestif comme des nausées, des vomissements, des pyrosis… Donc, c'est le régime alimentaire qui est à la base des dysfonctionnements digestifs. L'estomac est une partie qui est réduite dans notre corps, il ne faut pas la gonfler», explique
le Dr. Leïla Sekkat, médecin généraliste.
En effet, durant tout le mois de ramadan et principalement à partir du 10e jour, des gens commencent à se plaindre des maux de ventre. Les patients affluent vers les cabinets médicaux, les pharmacies ne désemplissent pas. Et tout ceci à cause d'une très mauvaise hygiène alimentaire trop riche en glucides à assimilation rapide et de lipides.
Les aliments mis en cause sont: tout ce qui est frit et gras, les sucreries (‘'chebakia'', ‘'baghrir'' au miel, les viennoiseries, ‘'sellou'', ‘'briouates''…), ‘'harira'', les jus, les œufs… «En fait, il ne s'agit pas de tout éliminer, mais de limiter la consommation.
On ne doit pas prendre par exemple trois bols de ‘'harira'' et beaucoup de ‘'chebakia''…
Quant aux aliments frits, ils peuvent être à l'origine d'une indigestion et de brûlures d'estomac. Bien sûr qu'il est essentiel de manger le soir, mais cela ne signifie pas pour autant en abuser. Il faut équilibrer les repas», souligne Dr. Leïla Sekkat. Aussi, pour éviter tous ces désagréments, une bonne hygiène de vie s'impose. Il faut donc éviter de manger avec excès et boire trop de thé au moment du ‘'Shor''. Le thé augmente la quantité d'urine qui entraîne avec elle des sels minéraux essentiels pour le corps dans la journée.
En fait, la recette magique est que pendant ce mois-ci, notre alimentation ne diffère pas beaucoup de celle habituelle et elle doit être aussi simple que possible. Il est donc conseillé d'adopter une alimentation saine et équilibrée et, en raison des longues heures du jeûne, manger des aliments à digestion lente comme le blé, la semoule et le riz.
«Les aliments à digestion lente durent jusqu'à 8 heures, alors que ceux à digestion rapide durent seulement de 3 à 4 heures. Les aliments riches en fibres sont également préconisés. Il est préférable de manger des dattes, des fruits secs comme les amandes et les figues au lieu des gâteaux sucrés comme ‘'chebakia'' ou ‘'sellou''», dit Dr. Leïla Sekkat. Les dattes sont une excellente source de sucres, de fibres, de potassium et de magnésium. Les amandes sont riches en protéines et fibres avec moins de matières grasses.
On peut consommer de temps en temps ‘'chebakia'', un jour sur trois par exemple. Mais il ne faut pas en abuser. Les fruits et les légumes sont très importants. On peut préparer des «briouates» à base de légumes et les cuire au four de préférable.
En somme, il faut varier l'alimentation et surveiller aussi bien la qualité que la quantité. Elle doit être équilibrée. Un jour, on mange le poisson, surtout grillé.
Un autre jour, le poulet. Et ainsi de suite... Les produits laitiers sont également très bénéfiques. On peut aussi remplacer la «harira» par des soupes de légumes très légères. Au «F'tour», il est préférable de commencer par un produit solide qu'un liquide. La répartition des repas est très importante et les jeûneurs ne doivent absolument pas rater le ‘'Shor''.
Autre point important: l'eau. Il est essentiel de boire abondamment dès la rupture du jeûne et entre les repas pour hydrater son organisme et favoriser l'élimi110n des toxines. « En résumé, il ne faut pas donner à notre organisme quelque chose qu'il ne digère pas. Certaines personnes mangent au point de vomir.
Ce n'est pas normal. Il faut bien manger et non pas se goinfrer, sinon le plaisir de la bonne bouffe n'existera plus», précise notre médecin. Bon appétit!
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Celle-ci se caractérise par une sudation excessive, l'asthénie, la lassitude, le manque d'énergie, le vertige, la pâleur et la sensation de la défaillance. Ceci tend à se produire durant l'après-midi. Les causes sont la prise de peu de liquide et de sel. Aussi, il est recommandé de rester au frais et d'augmenter la prise de liquide et de sel. Figure également parmi les problèmes les plus fréquents le mal de tête.
Les causes sont le retrait de la caféine et du tabac. As116ié à cela le manque de sommeil et la faim qui se manifeste habituellement au cours de la journée et empirent en fin de journée.
Avec l'as116iation à l'hypotension, le mal de tête peut être assez grave et peut causer des nausées avant la rupture du jeûne. Il est donc conseillé de réduire la prise de la caféine et de tabac lentement en commençant une semaine ou deux avant le ramadan. Des tisanes et des thés décaféinés peuvent être des alternatives.
Et enfin, un autre désagrément est le faible taux de sucre sanguin. L'asthénie, le vertige, la lassitude, une faible capacité de concentration, une sudation facile, une sensation de faiblesse (tremblement), l'incapacité d'exécuter des activités physiques, le mal de tête, les palpitations sont les principaux symptômes.
Chez les non-diabétiques, cela est dû à la consommation d'un excès de sucres raffinés à la rupture du jeûne. Le corps produit trop d'insuline, ce qui entraîne une chute du glucose sanguin. Il faut donc manger autre chose à la rupture du jeûne et limiter les aliments et les boissons contenant du sucre.
«En réalité, un ramadan qui est bien respecté correctement n'a aucune conséquence sur l'appareil digestif. Le problème, c'est que les gens mangent énormément et mélangent les graisses, les sucres et les protéines à des doses terribles et c'est ce qui peut occasionner des problèmes au niveau de l'appareil digestif comme des nausées, des vomissements, des pyrosis… Donc, c'est le régime alimentaire qui est à la base des dysfonctionnements digestifs. L'estomac est une partie qui est réduite dans notre corps, il ne faut pas la gonfler», explique
le Dr. Leïla Sekkat, médecin généraliste.
En effet, durant tout le mois de ramadan et principalement à partir du 10e jour, des gens commencent à se plaindre des maux de ventre. Les patients affluent vers les cabinets médicaux, les pharmacies ne désemplissent pas. Et tout ceci à cause d'une très mauvaise hygiène alimentaire trop riche en glucides à assimilation rapide et de lipides.
Les aliments mis en cause sont: tout ce qui est frit et gras, les sucreries (‘'chebakia'', ‘'baghrir'' au miel, les viennoiseries, ‘'sellou'', ‘'briouates''…), ‘'harira'', les jus, les œufs… «En fait, il ne s'agit pas de tout éliminer, mais de limiter la consommation.
On ne doit pas prendre par exemple trois bols de ‘'harira'' et beaucoup de ‘'chebakia''…
Quant aux aliments frits, ils peuvent être à l'origine d'une indigestion et de brûlures d'estomac. Bien sûr qu'il est essentiel de manger le soir, mais cela ne signifie pas pour autant en abuser. Il faut équilibrer les repas», souligne Dr. Leïla Sekkat. Aussi, pour éviter tous ces désagréments, une bonne hygiène de vie s'impose. Il faut donc éviter de manger avec excès et boire trop de thé au moment du ‘'Shor''. Le thé augmente la quantité d'urine qui entraîne avec elle des sels minéraux essentiels pour le corps dans la journée.
En fait, la recette magique est que pendant ce mois-ci, notre alimentation ne diffère pas beaucoup de celle habituelle et elle doit être aussi simple que possible. Il est donc conseillé d'adopter une alimentation saine et équilibrée et, en raison des longues heures du jeûne, manger des aliments à digestion lente comme le blé, la semoule et le riz.
«Les aliments à digestion lente durent jusqu'à 8 heures, alors que ceux à digestion rapide durent seulement de 3 à 4 heures. Les aliments riches en fibres sont également préconisés. Il est préférable de manger des dattes, des fruits secs comme les amandes et les figues au lieu des gâteaux sucrés comme ‘'chebakia'' ou ‘'sellou''», dit Dr. Leïla Sekkat. Les dattes sont une excellente source de sucres, de fibres, de potassium et de magnésium. Les amandes sont riches en protéines et fibres avec moins de matières grasses.
On peut consommer de temps en temps ‘'chebakia'', un jour sur trois par exemple. Mais il ne faut pas en abuser. Les fruits et les légumes sont très importants. On peut préparer des «briouates» à base de légumes et les cuire au four de préférable.
En somme, il faut varier l'alimentation et surveiller aussi bien la qualité que la quantité. Elle doit être équilibrée. Un jour, on mange le poisson, surtout grillé.
Un autre jour, le poulet. Et ainsi de suite... Les produits laitiers sont également très bénéfiques. On peut aussi remplacer la «harira» par des soupes de légumes très légères. Au «F'tour», il est préférable de commencer par un produit solide qu'un liquide. La répartition des repas est très importante et les jeûneurs ne doivent absolument pas rater le ‘'Shor''.
Autre point important: l'eau. Il est essentiel de boire abondamment dès la rupture du jeûne et entre les repas pour hydrater son organisme et favoriser l'élimi110n des toxines. « En résumé, il ne faut pas donner à notre organisme quelque chose qu'il ne digère pas. Certaines personnes mangent au point de vomir.
Ce n'est pas normal. Il faut bien manger et non pas se goinfrer, sinon le plaisir de la bonne bouffe n'existera plus», précise notre médecin. Bon appétit!
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Les autres désagréments du ramadan
En plus des indigestions et des problèmes gastriques, d'autres soucis de santé apparaissent durant le ramadan. Parmi eux, les ‘'calcaires rénaux'' qui se forment chez les personnes qui boivent peu de liquides. Vient ensuite la léthargie.Celle-ci se caractérise par une sudation excessive, l'asthénie, la lassitude, le manque d'énergie, le vertige, la pâleur et la sensation de la défaillance. Ceci tend à se produire durant l'après-midi. Les causes sont la prise de peu de liquide et de sel. Aussi, il est recommandé de rester au frais et d'augmenter la prise de liquide et de sel. Figure également parmi les problèmes les plus fréquents le mal de tête.
Les causes sont le retrait de la caféine et du tabac. As116ié à cela le manque de sommeil et la faim qui se manifeste habituellement au cours de la journée et empirent en fin de journée.
Avec l'as116iation à l'hypotension, le mal de tête peut être assez grave et peut causer des nausées avant la rupture du jeûne. Il est donc conseillé de réduire la prise de la caféine et de tabac lentement en commençant une semaine ou deux avant le ramadan. Des tisanes et des thés décaféinés peuvent être des alternatives.
Et enfin, un autre désagrément est le faible taux de sucre sanguin. L'asthénie, le vertige, la lassitude, une faible capacité de concentration, une sudation facile, une sensation de faiblesse (tremblement), l'incapacité d'exécuter des activités physiques, le mal de tête, les palpitations sont les principaux symptômes.
Chez les non-diabétiques, cela est dû à la consommation d'un excès de sucres raffinés à la rupture du jeûne. Le corps produit trop d'insuline, ce qui entraîne une chute du glucose sanguin. Il faut donc manger autre chose à la rupture du jeûne et limiter les aliments et les boissons contenant du sucre.
